En fait, le truc parti en couille comme tu dis, c'est à partir du moment où le vendeur a dû s'apercevoir que j'avais fait tilt (normal, ayant travaillé pendant une vingtaine d'années au SAV pour canon, j'ai immédiatement réalisé à la vue de la pastille bleue sur l'emballage d'origine du boîtier que ce signe distinctif témoignant d'un passage au SAV avant la vente, ce qui m'a rappelé l'épisode EOS 1D III) étant intimement convaincu que le boîtier qui m'a été remis prétendûment neuf, ne l'était pas vraiment comme les exemplaires vraiment neufs vendus à d'autres clients, totalement exempts de signes distinctifs particuliers (pastille sur l'emballage et marques à la peinture à l'intérieur du logement de la batterie). Ce produit est suspect, il n'y a absolument aucune raison justifiant la présence de ces divers marquages sur un produit neuf sortant d'usine.

La suite est simple, le boîtier étant déjà enregistré pour transmission au SAV pour nettoyage du capteur (présence de taches signalées), le vendeur m'annonçant un délai de cinq à six jours, inutile d'appeler, que je serais contacté dés retour au magasin pour passer le reprendre. Il ne s'est passé qu'un mois entier, sans n'avoir jamais eu la moindre nouvelle du produit, avant que je n'appelle moi-même le SAV pour connaître le suivi, à savoir, enregistré le lendemain du dépôt au magasin, et de retour trois jours après (délai respecté par l'atelier de Courbevoie).

Entre temps, Canon sortait son communiqué officiel du 19 juin, avec rappel de produits, et, en contactant le responsable CPS, à qui j'ai demandé, mon boîtier étant envoyé au SAV plus de deux semaines avant ce communiqué, si, par prévention, je ne ferais pas bien de le retourner au lieu de le récupérer, afin de m'assurer que la cause des projections de lubrifiant sur le capteur n'était pas toujours présente. Il m'a suggéré de le faire retourner immédiatement au SAV en précisant la raison: suite au rappel de produit par Canon. J'ai fait préciser sur la fiche d'enregistrement: "Prévenir le client par téléphone dés réception". Le vendeur m'annonce un délai d'une poignée de jours. J'attends deux semaines, sans aucune nouvelle du produit par le cendeur. J'appelle le SAV, j'obtiens la même réponse que la précédente fois, l'engin était livré au magasin sous trois jours. le vendeur a de nouveau omis de me prévenir. Nouveau pélerinage au magasin en faisant remarquer q'ils ont un 1DX sur une étagère depuis deux semaines et que personne n'avait jugé utile de m'en informer. Déballage du produit et constat immédiat, le 17 juillet, avec le vendeur que celui-ci, confié en tant que neuf, présente une visée et le capteur sale (il n'en serait qu'à son troisième nettoyage successif (si l'on s'en réfère aux indications sur les interventions du SAV). Je refuse de reprendre ce boîtier dans l'état où il en est rendu, après ses quatre passages au SAV (dont un antérieur à la vente) et en conséquence, je réclame l'échange, ma demande étant spécifiée sur la nouvelle fiche de prise en charge.

Plus de nouvelles du 1DX, aucune notification d'acceptation ou de refus de l'échange réclamé, jusqu'au 22 août où je reçois un mail m'informant de la livraison du 1DX venant du SAV, alors que je n'avais pas demandé à ce qu'il y retourne. Depuis, aucun rappel ni relance du vendeur jusqu'à ce que l'UFC Que choisir le sorte de sa léthargie par un courrier le 10 novembre. Le vendeur s'empresse alors de retourner une fois de plus le produit chez canon en demandant de me répondre que le produit est nickel, afin de prétendre que mes demandes sont injustifiées.

L'UFC m'a transmis la réponse du vendeur ainsi que le document fourni par Canon, à leur lecture, il y a de quoi tomber à la renverse. En fait, l'alibi fourni par Canon contredit involontairement les dires du vendeur à propos de l'état du capteur. Cocasse.
A la lecture de ce dernier, il y a matière à douter fortement de la compétence et de la qualité du travail du SAV Pro, pire encore, de l'état des produits neufs mis en vente, à supposer toutefois que celui dont j'ai hérité était vraiment neuf.

Le texte du document alibi fourni par Canon contient une phrase qu'un technicien ayant travaillé au SAV ne saurait manquer de connaître, ainsi que sa raison précise qui m'a bien entendu sauté aux yeux dès sa lecture. C'est une énormité.

C'est vraiment une sale histoire, de quoi être définitivement guéri d'une faiblesse, celle d'accorder sa confiance.