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Discussion: Comment devenir pro sans avoir de contact ?
Mode arborescent
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13/01/2016, 08h28 #11
- Inscription
- juillet 2010
- Localisation
- Bruxelles
- Âge
- 71
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- Boîtier
- Eos 7D - 100D
- Objectif(s)
- 11-16 / 17-55 / 15-85 / 100L / 70-300
Les raisons du chaos du marché de la photo de mariage sont multiples et sans rapport direct avec les autres spécialités de la photo:
- comme cela été dit, le nombre de photographes/tablettistes/smartphonistes présents à la cérémonie diminue l'importance du photographe pro;
- l'accès plus aisé au matériel pro (dans les 70's, un reflex basique coûtait le prix d'un EOS1 aujourd'hui (en argent constant)) et inversément, le XXXD de base ne coûte presque plus rien; en conséquence, un grand nombre d'amateurs "experts" sont disponibles dans l'entourage des mariés et prêts à aider pour l'occasion; cela a été mon cas récemment pour un baptême à Paris, c’était la famille, on m’a demandé gentiment... voilà. Gratos.
- le changement des priorités dans les achats. En quelques années, le budget mobilier est passé de la 3e à la 10e place dans la répartition des dépenses d'installation d'un couple. Effet IKEA. C'est pareil en photo. Le budget photo s'est déplacé vers le budget voyage. Les distances de voyages de noces ont changé: nos grand-parents: 100 km, nos parents: 1000 km, nous: 10 000 km.
Au final, il reste de photographes spécialisés "mariages" qui font du super boulot, mais ils sont peu nombreux.
Par contre, dans les autres domaines de la photo, les choses sont chaque fois différentes. On ne peut pas regarder le métier de photographe d'une manière globale. Tous les métiers se sont spécialisés. Vous avez remarqué l'évolution de la photo culinaire en quelques années. Les progrès sont énormes. Le photographe lambda ne peut pas s'improviser photographe culinaire. Pareil pour la photo sportive, architecturale, etc.
On parle de diplômes et d'accès à la profession. Avez-vous remarqué l'inflation d'écoles de photographie sur les dernières décennies? Elles ont formé des armées de photographes. Pas étonnant que seul 22-25% des photographes vivent de leur métier. Et encore. Je connais pas mal de diplômés photographes qui n'ont jamais eu accès au marché du tout et qui font autre chose.
Ne faudrait-il pas penser à un numerus clausus pour les études de photo? La formation d'un étudiant coûte cher à la collectivité. 7500 € par an par élève. Si c'est pour en faire un chômeur, pas la peine de dépenser tout ça.
La photo, c'est aussi un métier "miroir aux alouettes". L'effet Blow Up, l'image du métier fun où l'on croise mannequins et vedettes, où l'on mène la belle vie...
La réalité est toute autre.
Cela n'empêche pas d'essayer. Certains réussissent très bien. J'en connais. C'est comme dans les arts du spectacles, beaucoup d'appelés, peu d'élus.
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