Chalphy, tu m'otes les mots du clavier.

Nuancer, nuancer.

Pour sortir de ce débat manichéen et futile du pif vs histogramme,
(débat dans lequel je ne me sens pas concerné, puisque j'utilise les deux [Je dis souvent cette boutade: "Dans quel camp étaient les belges à Waterloo?" Réponse: "Dans les deux!"]).
je prendrais le parallèle avec la cuisine ou plus précisément la pâtisserie:
si la balance est indispensable pour doser les ingrédients, le palais l'est tout autant pour évaluer le goût. Et aucun appareil n'est capable d'évaluer le goût.

Et pour la cuisine en général, si on peut doser le sel au g près, pour les épices, c'est encore le palais qui est le mètre étalon.

@gparedes: j'ai déjà vu tes très belles images dans ta galerie, je ne mets pas en doute ta virtuosité technique.
Cela dit, avec la même image du lion rugissant, on peut faire de nombreuses images différentes en agissant sur la luminosité, le contraste, la saturation, etc. et même l'exposition.
On peut évoquer par cela, le temps météo ou la période de la journée ou de l'année. La lumière cristalline du matin, la saturation du soleil de midi, l'heure bleue de la fin de journée. Le soleil de saison des pluies ou la lumière laiteuse de la saison sèche.
Je me suis retrouvé un jour au Kivu face à une famille de lion au repos en fin de journée. Exposée juste, une photo aurait donné l'impression d'une lumière normale. Eh non, en fin de journée, juste avant le crépuscule, la lumière diminue. Pourquoi alors exposer juste? Et qu'est-ce qu'exposer juste dans ce cas là? Se fier à l'histogramme ou rendre l'ambiance du moment de la journée.