Merci messieurs pour vos encouragements.

Je vais donc débuter cette suite de CR par quelques explications au sujet de la réflexion qui aura précédé le passage à l'acte.

Avant toutes choses, je ne suis pas photographe professionnel. Je n'ai donc ni l'expérience (quoi qu'il y a pro et pro... comme vous savez) ni les obligations de résultats de ces derniers. Ceci ne m'empêche pourtant pas d'avoir une série d'exigences, qui ont évolué dans le temps bien entendu et se sont précisées au fil de ma progression dans la pratique photographique.

Pour déterminer quoi, comment et pourquoi, il était impératif de définir ce que je voulais photographier, et ce que j'attendais comme résultat. Et alors qu'à mes débuts je pensais matériel puis réalisation, aujourd'hui je pense réalisation et que me faut-il pour y parvenir. Un détail qui a son importance. J'ai aussi bien compris qu'il n'était pas possible de tout faire, que l'on avait forcément des préférences. Et qu'au final il faudrait faire des compromis sur ce qui n'était pas prioritaire pour mieux servir ses intérêts premiers.

Exemple: une rafale à 8 ou 10 is? Inutile pour ma pratique principalement centrée sur le portrait, la vie de tous les jours, l'art et l'architecture dans le sens très large du terme, l'urbain et la campagne ( le country style non? yes c'est moins classe quand même ^^).... j'ai le foot en horreur vous ne me traînerez pas dans un stade, pareil pour les chevaux ou le cyclisme et en ce qui concerne le sport en général, les animaux sauvages... j'avoue avoir une approche bien plus opportuniste qu'autre chose, je ne vais pas provoquer la rencontre avec ce type de sujet. J'adore les sports mécaniques, mais avoir un bon angle et une bonne place sur des compétitions majeures... est une gageure pour un amateur non accrédité. Etc...

Forcément à mes débuts, je voulais pouvoir TOUT faire. Et oui. Donc avoir un range ininterrompu de 10 à 300mm, aucun trou même si cela devait se faire au prix de gros investissements ou d'un poids très conséquent sur le dos et autour du coup. Voir même au prix de la qualité. C'est au moment que j'ai compris (que j'ai admis...) que l'on ne pouvait pas tout faire (je suis amateur, pas pro, je n'en vis pas), et qu'il y avait certainement des domaines de prédilection, une spécialisation de la pratique, que j'ai aussi admis qu'il fallait revoir profondément les critères de choix de mes outils de prise de vue. Il fallait aussi être prêt à faire des compromis, mais ils ne seraient pas de même nature que ceux concédés précédemment.

Voici donc comment j'en suis arrivé à faire mon premier choix pragmatique: 5D2. J'ai commencé en reflex numérique avec un 40D. Un jour j'y ai monté un 17-55 IS 2.8 et ce fût une petite révolution (et je suis sobre quand je dis cela). Alors emporté par l'enthousiasme d'une telle progression qualitative, et pas la découverte de nouveaux horizons photographiques (pdc courte notamment, grande ouverture), j'ai décidé de monter d'un cran au niveau du boitier. Naturellement, l'upgrade s'est fait vers le 7D car j'y voyais le meilleur rapport perf/prix du moment, un couteau suisse, capable de tout, très bien, à budget contenu. Un fameux upgrade. Viseur, AF, rafale, écran arrière, ergonomie, robustesse, Cfn, etc... une arme de guerre.

Mais curieux de nature, et fréquentant trop les forum à cette période, notamment pour apprendre, comprendre, partager, profiter de l'expérience et des conseils des autres, je suis forcément tombé sur des discussions 5D2 mais surtout... sur des images 5D2. Ce qui me frappa dans un premier temps, ce fut la récurrence de certaines thématiques, et la volonté absolue de faire passer des émotions. Avais-je une lecture déjà orientée et pervertie de ces images issues de 5D2, aucune idée, le fait est que ce boitier m'intriguait de plus en plus.

la suite arrive...