Le mythique T90 n'est pas issu des autres boîtiers rustiques de la série T et ne leur doit rien. C'était un produit pro totalement nouveau, préfigurant déjà la future génération des EOS. Son descendant direct est l'EOS 1D, sorti plus tard que l'EOS 650, en tant que premier EOS PRO Canon.
L'EOS 1N est le successeur de l'EOS 1 dont il hérite de la totalité du chassis et reçoit le capteur AF multizone de l'EOS 5D.Citation:
Le EOS 1n (1995) a bénéficié d'avancées au niveau AF introduites en premier sur le EOS 5 (1992)
L'EOS 3 n'était pas un boîtier grand public, mais un reflex pro constituant un banc d'essai suivant les desideratas d'un panel de clientèle pro. L'EOS 1V en a perpetué le système AF à 45 collimateurs équipant encore a totalité des EOS 1 numériques, dix ans avant que Nikon monte un système similaire avec quelques capteurs supplémentaires.Citation:
Le 1V (1999) a bénéficié des avancées technologiques (AF, cellule et multispot) apprortées par l'EOS 3 (1998).
Ce n'est en fait, ni vrai ni faux, considérant que chaque famille de produits suit l'évolution technologique avec sa cage reflex type. Ce qui explique qu'avant la rupture consommée avec l'apparition de noîtiers possédant le live view, les boîtiers d'entrée de gamme (EOS 300D, EOS 350D, EOS 400D) descendaient en ligne droite de l'EOS 500 sorti en 1993 avec l'adoption du pentamiroir en lieu et place du pentaprisme sur ses prédécesseurs, les bopitiers experts, eux sont les descendants de l'EOS 50 (conservant le pentaprisme et le même type de cage reflex), Les EOS 1D perpétuant jusqu'à leurs avatars MKIII, le chassis, la cage, le bloc de visée et l'AF de l'EOS 1V.Citation:
Bref, c'est une stratégie officielle de Canon de sortir les nouveauté les plus audacieuses sur les "Expert +" afin de les tester avant de les passer sur le flagship Pro.
P.S. j'ai vu passer entre mes mains pour les démonter, réparer et régler toutes les générations de boîtiers reflex Canon: les A, les T, les EOS, ainsi que leurs descendant numériques. J'ai pu vivre au fil des ans leur évolution technologique, ce qui fait qu'aujourd'hui, je suis en mesure de savoir objectivement ce que je veux ou ne veux pas m'offrir avant de faire valoir es droits à la retraite. Et c'est le matériel pro que je m'étais refusé jusqu'ici pour l'évidente raison de coût, qui constitue un bonus à mes yeux: matériel correspondant à la fois à mes besoins et mes envies.
Ce n'est pas un crime, qu'en connaissance de cause, aimer les beaux objets et éprouver du plaisir à les utiliser et travailler avec, à ce que je sache. Un bon et bel outil apporte toujours un certain confort et un plaisir dans son utilsation, je me trompe?