desolé zon pas voulu de moi a la chambre des metier ZAVE pas mon CAP
je peu te faire une coupe au bol sous skype
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Eh bien voilà, photographe-masseur!
Quand on te dit d'aller de l'avant, d'être inventif ...
:)
.....
Les raisons du chaos du marché de la photo de mariage sont multiples et sans rapport direct avec les autres spécialités de la photo:
- comme cela été dit, le nombre de photographes/tablettistes/smartphonistes présents à la cérémonie diminue l'importance du photographe pro;
- l'accès plus aisé au matériel pro (dans les 70's, un reflex basique coûtait le prix d'un EOS1 aujourd'hui (en argent constant)) et inversément, le XXXD de base ne coûte presque plus rien; en conséquence, un grand nombre d'amateurs "experts" sont disponibles dans l'entourage des mariés et prêts à aider pour l'occasion; cela a été mon cas récemment pour un baptême à Paris, c’était la famille, on m’a demandé gentiment... voilà. Gratos.
- le changement des priorités dans les achats. En quelques années, le budget mobilier est passé de la 3e à la 10e place dans la répartition des dépenses d'installation d'un couple. Effet IKEA. C'est pareil en photo. Le budget photo s'est déplacé vers le budget voyage. Les distances de voyages de noces ont changé: nos grand-parents: 100 km, nos parents: 1000 km, nous: 10 000 km.
Au final, il reste de photographes spécialisés "mariages" qui font du super boulot, mais ils sont peu nombreux.
Par contre, dans les autres domaines de la photo, les choses sont chaque fois différentes. On ne peut pas regarder le métier de photographe d'une manière globale. Tous les métiers se sont spécialisés. Vous avez remarqué l'évolution de la photo culinaire en quelques années. Les progrès sont énormes. Le photographe lambda ne peut pas s'improviser photographe culinaire. Pareil pour la photo sportive, architecturale, etc.
On parle de diplômes et d'accès à la profession. Avez-vous remarqué l'inflation d'écoles de photographie sur les dernières décennies? Elles ont formé des armées de photographes. Pas étonnant que seul 22-25% des photographes vivent de leur métier. Et encore. Je connais pas mal de diplômés photographes qui n'ont jamais eu accès au marché du tout et qui font autre chose.
Ne faudrait-il pas penser à un numerus clausus pour les études de photo? La formation d'un étudiant coûte cher à la collectivité. 7500 € par an par élève. Si c'est pour en faire un chômeur, pas la peine de dépenser tout ça.
La photo, c'est aussi un métier "miroir aux alouettes". L'effet Blow Up, l'image du métier fun où l'on croise mannequins et vedettes, où l'on mène la belle vie...
La réalité est toute autre.
Cela n'empêche pas d'essayer. Certains réussissent très bien. J'en connais. C'est comme dans les arts du spectacles, beaucoup d'appelés, peu d'élus.
Super intéressant ce débat, ça fait un bail que je n'étais plus passé dans cette section, content d'avoir cliqué ;)
Pour notre ami "269", (heu c'est quoi ton prénom?), si tu es motivé et que tu es audacieux, lance toi, essaye! Fonce!
Je vais aller un peu à contre tendance de ce post, même si je suis d'accord avec pleins de chose!
Constitue toi un portfolio, bouge ton cul, va shooter un peu partout , fais toi plaisir. Il vaut mieux 10-15 photos qui claquent plutôt qu'un énorme portfolio avec quelques daubes. Soit exigeant envers ton travail et montre le à d'autres photographes dont tu admires le travail, prends toi quelques claques, ça ne peut faire que du bien.
Pour l'anecdote, je suis photographe pro et je montre régulièrement mon job à d'autres très bons photographes, j'aime bien avoir les retours! Il n'y a rien de mieux pour progresser.
Ensuite, n'hésite pas à suivre des workshops de photographes! C'est plein de bonnes infos ;)
Le gros soucis pour se lancer, c'est la clientèle. Au début, j'ai beaucoup sous estimé l'aspect marketing du job (je détestais ça, je voulais juste qu'on me choisisse car mon travail plait, grosse erreur). Il vaut savoir se vendre, savoir adapter son prix à la clientèle visée, ...
Si tu as un joli portfolio, pas la peine de brader le job, les clients qui aiment la qualité paieront le prix.
Pour revenir au débat du prix en photo de mariage, je me suis fait déjà insulter pour mes prix car la personne trouvait honteux de gagner plus de 2000€ pour un mariage, elle estimait que c'était du vol, que certaines personnes ne gagnent pas ça par mois, ... Bien entendu, elle ne voyait que les 16h de boulot le samedi et rien d'autres, j'ai tenté de lui expliquer tout le travail en amont et en aval du jour J, j'ai abandonné :D :D
Il faut assumer ses tarifs!
Vivre de la photo est possible, il est même possible de bien en vivre!
La photo immobilière, pourquoi pas, mais il va falloir que tu trouves une super idée et que tu sois une bête en communication pour te faire voir!
La seule commande que j'ai eu, c'est une femme fortunée qui souhaitait vendre sa maison (un palace) et qui souhaitait de belles photos. Je ne fais aucune pub pour ce genre de jobs, ce n'est pas mon créneau, pourtant elle m'a contacté car elle a vu un reportage que j'avais fait (gratos) pour un château. Un deal pour que le proprio file ma carte aux futurs mariés :D. Souvent les mariés cherchent le domaine en premier, je me suis dit que ça pouvait intéressant qu'il y ait ma carte de la part du proprio, c'est un gage de qualité pour eux ;)
Allez courage!!! ;)
Deux très belles interventions qui résument bien la situation, a notre époque et c'est valable dans presque tout le domaines d'activités si tu veux vivre correctement de ton boulot il faut apporter la plus value qui va avec la facture, le boulot correct sans plus ne pourra résister a la concurrence des microsocks et du "c'est moi qui l'ai fait" du petit cousin, les gens ses sont habitué aux Lidl et emule.
Même en faisant abstraction que la concurrence vient plus des clients et leur famille que des bozos facturant en amateur (ou des amateurs facturant) tu va leur demander quoi pour valider ce diplome.Citation:
la démarche pour obtenir ce brevet serait même valorisante avis perso
- Les bases de la compta d'entreprise : Si mes souvenirs sont bons c'est 2 jours de formation en CCI obligatoires pour obtenir un siret
- Les bases technique de la photo : Influence de la vitesse et de l'ouverture, les isos, sur quel bouton appuyer ? Je connais une photographe de presse qui officie de puis 20 ans et qui ne connait que le mode vert.
Tout cela c'est deux pages sur un qcm et peu de formation et ne limitera en rien la concurrence.
On peux demander plus, certes mais pose toi la question si tu va remplir les conditions.
- Histoire de l'art (pas du lard) de niveau licence.
- Pour les photographes équestres un galop 7.
- Pour les photographes sportifs au minimum un bees
- Pour les photographes de mode .......... heu rien, il faut juste connaitre les termes coco et bouge ton corps bébé.
J'ai bossé pendant 20 en studio, vu le tournant du numérique et l'augmentation des exigences techniques. Tout ceux qui arrivaient les pieds sous la table en comptant sur leur réputation en espérant que l’éclairagiste avait fait son boulot tout en disant yhea bebe ne shootant en rafale ont eu quelques soucis, primo le changement de matériel les a un peu perturbé et puis on ne plus dire que c'etait dire que c'etait le tirage qui avait foiré (c'est un peu caricatural mais j'en ai vu pas mal comme cela). Tu avais de vrais pros, je ne sais pas si c'est le meme que SRT mais le gars qui m'a le plus bluffé était un photographe de cuisine qui gérait tout, l’éclairage, les reflets, la préparation et la rapidité d’exécution (quand cela cuit cela n'attend pas).
En équitation j'ai connu des dizaines de photographes équestres en club, dont certains se sont fait vraiment du blé a une époque, pas mal me regardaient d'un sale oeil et tenaient le mèmes réflexions que toi (Houuaa la concurrence déloyale) en regardant mon gros 300 tout en se voilant la face pour ne pas voir les 50 reflex dans les gradins dans les mains des concurrents et de leur famille. Tout ceux qui faisaient de la photo de papa ont mis la clé sous la porte (et il faut l'avouer, certains n'auraient pas reçu ton éventuel diplôme vu la qualité du résultat).
Je dois bien connaitre la majorité des agences et photographes pro qui bossent en international de tout le grand ouest, sur les grands evenement comme croit tu qu'il gèrent les 5 a 10 points de shoot a prévoir : amis, famille, amateurs payés la plupart du temps au black et cela depuis 20 ans (faut pas gueuler si ils s’émancipent et bossent a leur compte https://www.eos-numerique.com/images...ys/biggrin.gif).
En aviation, j'ai du connaitre les derniers indiens de la profession, a part des gens comme Paringaux qui ne travaillent que grace a leurs contacts pour réaliser du air to air impossible sans, ils ont tous disparus, un bon 500 ou 600 valait une fortune il y a 10 ou 20 ans ce qui limitait la concurrence a zero, quand j'ai commencé le 100-400 était l'objectif de luxe et la référence maintenant tu ne compte plus les 300/2.8 et 500/4 sur les bords de piste.
Quand ces amateurs envoyaient des photos gratos au fana, avia pilote ou air et couscous en se payant juste avec leur nom en bas de la page ces pros ont disparus.
Je ne veux pas etre méchant mais juste réaliste, comme l'ont évoqué SRT et Thomas seuls ceux qui vont faire la difference et apporter un vrai plus vont s'en sortir, celui qui faisait de la photo classique va se retrouver boulé non seulement par les méchants nouveaux qui cassent les prix (et l'inverse est vrai, un informaticien bac +2 que je payait 2000 brut il y a 20 ans c'est au smic + 10% en étant généreux, ou mieux je prend des stagiaires, j'ai un ami qui a économisé un contrat de 30K€ comme cela) mais surtout par la generalisation du matériel photo.
Bref, si tu veux pas te faire bouffer, affute toi les dents plutôt que d’espérer limer celles des autres :D
Et cela va passer par une diversification du metier, le photographe immobilier qui fait décorateur dont j'ai parlé dans ma première intervention, qq a parlé de drones (la aussi j'ai discuté avec un des premiers gars qui a fait de la photo aérienne a partir d'un ballon captif pour de l'industriel, nettement moins cher que l'helico .... maintenant il doit etre en gopro), le photographe de mariage qui non seulement fourni la prestation studio mais aussi les conseils maquillage et fourniture accessoires ou ne se contente pas que de la photo (ma nièce a payé dans les 1800 a 2000€ mais prestation complete, photo studio, film du mariage avec vrai reportage, interview des invités, pas que le simple suivi statique. Le photographe équitation qui fait du "studio" avec fourniture fond, decors, tenue, une amie a fait cela avec un gars dans le sud est, elle n'a pas regretté son argent (et avec le déplacement ce n'etait pas donné). Il faudra etre inventif pour que tu puisse tenir jusqu'a la retraite.
eh oui bien des boulots réputés se faire les couilles en or, y compris trader, ne sont plus ce qu'ils étaient .... et en info on vendait des mecs peu qualifiés au prix d'ingénieurs, tout ça n'est plus possible de nos jours, en SSII les commerciaux choisissent très précisément le consultant qu'il veulent pour une mission, sous peine de perdre le client si celui-ci ne serait pas en mesure de satisfaire à 400%, très dur donc dans bien des domaines et pas seulement en photographie
C'est comme le matériel photo cela, ce qui etait pointu a une époque est du domaine courant actuellement.Citation:
et en info on vendait des mecs peu qualifiés au prix d'ingénieurs
Le technicien polyvalent qui il y a 20ans se débrouillait et était très capable pour gérer une installation W3.11 en réseau ou un mainframe HP9000 avec des terminaux passifs n'est plus possible actuellement, les Peter j'en ai connu plein y compris celui qui tape ces mots. Le métier s'est complexifié et spécialisé, maintenant dans une DSI tu a les techs réseau, virtualisation, serveurs (un pour les windows, un pour les linux), sécurité (surtout securité), poste de travail et si tu en veux qui fasse tout et qui soit toujours au gout du jour c'est un bac +10 toujours en formation mais jamais au taf. D'ou la disparition des DSI en interne et l'appel a la sous traitance, qui eux peuvent se permettent d'avoir des équipes de 20 ou 30 gars a envoyer sur le terrain en fonction des besoins. Remarque j'ai un ami qui a longtemps gagné pas mal d'argent jusqu’à il n'y a pas si longtemps avec des vieux trucs ....... il était spécialiste prologue :D
Avant que la boite ferme la DSI c'etait 300 personnes, 20% qui faisaient le boulot, 80 qui attendaient que les prestataires le fasse.
J'avions point vu :D
Pas le commercial, le chef de projet .......... le commercial il vend du rêve et du vent, n'a souvent aucune compétence dans le domaine d'activité hormis une bonne maitrise de la langue (pas des langues), son but est de vendre la prestation que veut le client ........... pas celle qu'il va fournir, si il peut la fournir. Une fois que le marché est passé il laisse la plèbe des exécutants se démerder. Dans de très rares cas cela peut mal se passer, un de mes fournisseurs a déposé son bilan a cause d'un commercial trop bavard, 100 gars au tapis et je n'en suis pas tres fier, mais bon une machine totalement inserviable de 300K€ tu ne peux pas laisser passer. Bon, en informatique cela a longtemps ete un marché a part, surtout avec les grosses boites et les administrations, des projets de quelques millions d'euros qui partent a la poubelle c'est relativement courant, sans parler des déboires de Louvois ou regroupement SIRH, la smh-alcatel a manqué boire le bouillon grace a SAP.Citation:
les commerciaux choisissent très précisément le consultant
J'ai donc décidé de me reconvertir dans la vente de t-shirts sérigraphiés sur le thème des chatons.
Plus sérieusement, je m'attendais pas à un tel débat, mais qu'est-ce que ça me fait plaisir de vous lire, d'avoir les avis de gens qui vivent de la photo ! J'ai honte d'avouer que je pensais les photographes pro bien plus "conservateurs", ou en tout cas bien moins progressistes, et surtout plus fermés à l'accueil de p'tits nouveaux ! Je suis content de m'être lourdement trompé.
Je vais me chercher encore pour savoir ce qui pourrait me correspondre, l'immobilier n'étant qu'une idée vague au départ qui me paraissait réalisable (ah, le naïf... :( ). Je me suis acheté une petite imprimante photo A4 y'a une semaine, j'ai fait mes premières impressions à la maison (content comme tout !), et j'ai encadré le tout. Je suis pas mécontent du résultat donc je vais voir, on ne sait jamais, si je peux éventuellement vendre quelques photos encadrées sur des sites comme Etsy par exemple. D'ailleurs, vous en pensez quoi de ce site ? Est-ce que c'est honnête ?
ce que je te conseil de faire, avant de te lancer
c'est d'acquérir les bases photographique et la gestion de la lumière l'exposition
concernant le domaine de L'archi vue que la photo imo san rapproche que ce soit d'interieur ou d'exterieur
avant de proposer tes services fai en sorte d'être dejas suffisamment opérationnel les support d'agence ne sont certe pas
des catalogue d'expo mais il est important pour ta crédibilité d'avoir une certaine experience
1 bon trépied un déclencheur parfois des sources flash strobist ou même led Vidéo peuvent servir
dans la mesure du possible essai d'être carré au niveau de la PDV en alignant ton plan focal et la geometrie des lieux
idéalement il faudrait des optiques a décentrement mais 1 10/22 fera trés bien l'affaire rode toi également
au redressement des perspectives sous logiciel l'assemblage de plusieurs vues également
n'hesite pas a t'inspirer de certain MAG de decoration d'interieur cultive ton oeil
et affute toi niveau technique elle est valable dans tout le vaste domaine de la photographie c'est la base de notre métier;)
A+
je me suis peut être ma expliqué ou pas assez ... je parles bien de commercial ... dans ma boîte SSII, au moment de trouver la bonne personne pour un poste donnée (régie ou projet), devra donc choisir le bon consultant / technicien / ingénieur / chef de projet .... à présenter au client, qui sera alors en concurrence avec d'autres SSII ... c'est ici que le commercial lors de cet entretien simultané Société demandeuse + commercial + technicien présenté qu'il ne doit pas se louper, sous peine de passer à la trappe.
Dans mon cas, mon commercial et pote était dans le domaine de la technique avant de basculer dans la partie commercial, j'entretiens donc une très bonne relation avec lui, et depuis maintenant plus de 15 dans cette boîte, j'ai toujours été choisi dès la présentation, bien évidemment, dès que cela parle technique il laisse parler le mec qu'il présente, il faut bien prouver ses atouts par rapport aux autres, et j'ai ainsi pu toujours être dans des régies longues durées, 4 ans et demi dans une boîte, 7 ans dans la précédente et déjà plus de 1 an dans celle où je suis actuellement ... les Sociétés ont des besoins, le commercial ici doit leur trouver le bon profil disponible pour mener à bien la mission qui est la sienne, il vend une compétence et pas du vent, et si il se trompe, le mec ne tiendra pas longtemps et c'est probablement la boîte d'a côté qui finira avec un mec au poste ... de plus si il présente des personnes de confiance qui donnent pleinement satisfaction, en cas de besoins supplémentaires, il n'hésitera pas à lui re demander une ressource, donc tout le monde est gagnant et on tisse ainsi une relation de confiance longue durée
Comme le dit stéphanengo, tient toi près et affûté, optimise tes chances et tes compétences pour que si une ouverture se présente que cela ne soit pas des lacunes techniques qui mettent tes chances à la baille ... anticiper et proposer du bon peut permettre de se lancer.
Si j'étais au chômage ou au smic, je tenterais ma chance, je sais que j'aurais du mal à trouver le même niveau de vie en très peu de temps et le risque serait grand, aimant mon métier (ce qui est déjà un plus non négligeable de ne pas aller à reculons au boulot) fait que je ne me risque pas, car j'aime la photo sans contrainte également, j'ai donc fait le choix sans regrets de continuer ma passion photo sans que cela ne soit mon métier et faire mon métier jusqu'à qu'il ne me plaise peut être plus ...
Dans tous les cas il faut bien étudier la chose, commencer cela en parallèle et bien valider ce que cela peut rapporter, jouer la sécurité, et si à un moment ce qu'il rapporte dépasse ce qu'on fait habituellement et qu'on pense que cela peut permettre de le remplacer, là basculer pour tenter sa chance avec déjà quelques bagages et expérience terrain, cela évite une lourde déception, car parfois retrouver ce qu'on a perdu n'est pas forcément facile
vous parlez de qualité mais pensez vous que les acheteurs savent ce qu'est une bonne photo .la plupart ne connaissent que leurs smartphone (du moment que c'est mieux qu'eux c'est le principale)
quand je vois les commentaires sur certaines photos merdiques sur les réseaux ça me laisse perplexe.
donc je pense que des mauvais photographes on quand même de beaux jours devant eux ..
Disons qu'il y a ceux qui ont quand même du goût voir même qui peuvent aussi être un peu photographe, et ceux qui n'y connaissent rien et non aucun goût et qui clairement n'iront pas mettre 1500€ dans une prestation ...
Je penses quand même qu'on peut quand même reconnaître une belle photo bien exposé bien composé lorsqu'on la place à côté d'une merde infâme, sans pour autant y connaître grand chose, mais il est vrai que pour certains ont peut se demander si ils avaient leur lunette des soleil au moment de donner un jugement ...
tu ne peut pas te permettre de raisonner comme ça loly même si je te l'accorde parfois cette interrogations ce pose
mais c'est une erreur, c'est toi le professionnel tu te dois cette rigueur tu doit aussi la véhiculer avec tact et psychologie
a ta clientele quand tu les eduque même une clientèle de base novice arrive a faire la difference
ça aussi c'est une faculté que tu dois acquérir et cultiver surtout dans les domaines Humain maitriser les plans tech & artistique
sont les bases, mais la relation avec ta clientele est hyper importante
il y a quand même 240000 mariages par an pour combien de photographes?combien sont prêts à payer ,combien ont des amis pour faire le job combien en ont ils rien à faire etc ...
que fait on en janvier ,fevrier, mars novembre décembre???
que reste t-il pour les pros ??
Par contre stéphanengo, pardon pour ma remarque mais si tu fais autant de fautes dans les mails que tu envoies à tes clients que dans les posts sur ce forum ça ne doit vraiment pas t'aider, pour moi c'est même éliminatoire dans le milieu professionnel.
Seb.
Faudra leur faire faire des heures sup alors ;)
Seb.
Ah mince, encore un mythe du photographe qui s'écroule...
Seb.
tu as pris l'option sans S :thumbup::
et sans virgule:clown::
En corse ils ne s'y risquerait pas :DCitation:
il les paye "nature"
Cela me rappelle un photographe qui m'avait envoyé son assistante pour que je lui donne des docs de maintenance confidentielles Broncolor ....... pas trop apprécié.
Se lancer on peux toujours ....... c'est l’atterrissage qui fait mal.Citation:
si avec tout ça 269 ce lance pas ...
Il a été évoqué plus haut mais pas clairement cité: le niveau d'exigence du client.
Or c'est là qu'est le problème.
Ce niveau d'exigence est très difficile a cerner. Certains sont plus sensibles que d'autres à la qualité technique, aux éclairages, à la composition ou à l'intérêt du sujet, tout simplement.
C'est pourtant là que se situe toute la différence.
Certains amateurs sont quelquefois très performants dans l'une ou l'autre de ces performances. J'ai connu une fille a qui j'avais prêté un Rolleiflex 6x6, qui n'avait jamais fait de photo et qui cadrait comme personne. Je connais plein d'amateurs qui font des portraits superbes.
C'est donc dans l'adéquation: niveau d'exigence et prix accepté que se situe généralement le deal entre photographe et prospect.
Si on peut faire faire aujourd'hui des packshots produits en Thaïlande pour 10€ et que c'est le prix de référence acceptable par le client, il est impossible de lui proposer un travail personnalisé. Cela ne peut être que du travail à la chaîne.
Dans le cas de la photo immobilière, sujet du topic, je le rappelle ;)), quel est le prix de référence du client? Zéro si c'est lui qui fait les photos habituellement. Comment lui faire accepter un prix plus élevé? En lui démontrant la meilleure qualité de son travail? Y est-il sensible?
Hier, je suis tombé sur un site internet pour lequel j'avais remis un devis. Je n'ai pas été pris plus que probablement à cause de mon prix. Je croyais avoir compris que le client désirait mettre en valeur son entreprise à fin de la céder. Le résultat est tout simplement catastrophique. Anecdotiquement, le code source du site comprend tous les commentaires... :blink::. Aurais-je dû proposer un prix plus bas? Et quel prix? Parce qu'un CMS comme celui qui a été utilisé, c'est gratuit. Un amateur a-t-il fait ça après ses heures?
Quand il n'y a rien a gagner, cela en vaut-il la peine?
Bonjour,
J'ai parcouru toutes les réponses en rapport avec la question du départ plus celles des prix de certaines prestations comme le mariage. Je ne vais pas me faire des amis avec ce qui suit mais je me fais l'avocat du diable dans la mesure où pas une seule fois je n'ai pu lire une remise en question du métier de la photo. Tout est de la faute du client qui n'est qu'un "abruti" (j'ai résumé ce que j'ai compris) et ne comprends rien au métier de photographe, d'ailleurs on ne le lui demande pas non plus.
Il est évident que notre ami, s'il veut du client, doit aller là où il y a du potentiel sinon il va se mettre à l'abri du chiffre d'affaires. Cela ne l'empêche pas de vivre à la campagne tout en développant du business citadin.
LE CONSTAT
Chez l'artisan photographe, comme dans de nombreuses autres activités artisanales, c'est qu'il est seul et qu'il doit tout faire donc tout connaître, se vendre et faire son métier de photographe. En clair un bon technicien ne sera pas forcément un bon vendeur et inversement, du coup le business ne peut se faire.
A vous lire j'ai l'impression que l'unité de mesure c'est 1000, comme 1000 euros sinon rien.
L'artisan en question, s'il n'a que quelques affaires en carnet de commande, étant seul à produire comme souvent, tarifie pour faire le plus vite possible son mois, donc à priori "cher". En gros s'il a 5 affaires à 1000 euros chacune dans son mois qui vont l'occuper 10 jours c'est pas la même chose que d'en avoir 15 à 330 euros chacune qui vont l'occuper 30 jours et tout ça pour quasiment le même chiffre d'affaires.
La différence entre les deux est qu'il y en a un qui est très cher, donc peu de clients par conséquent en recherche permanente de clients incertains et l'autre qui assure son quotidien minimum, sans doute pas assez cher, mais limite surbooké tous les mois avec une garantie "pérenne" du développement de son affaire.
sans compter qu'il vaut mieux avoir plein de "petits clients" que très peu de "gros", moins risqué quand on en perd un pour X raisons.
LE BESOIN
Le tout est de savoir ce que l'on veut et comment on oriente commercialement sa prestation. C'est là toute la question de base et sans parler de faire un travail de qualité ou pas. Toutes les réponses lues font allusion au fait que la prestation est chère parce que le travail est "normalement" de qualité, ben encore heureux qu'il l'est, j'y reviendrai.
Le photographe qui s'installe dit moi je bosse pas à moins 120 euros de l'heure c'est son droit si sa clientèle le permet. Mais si ce n'est pas le cas il va rapidement déprimer en s'en prenant aux amateurs un peu éclairés qui vont lui cramer la politesse du terrain. Pas une seule fois notre photographe ne se remettra en question et préférera entrer dans le "c'est pas ma faute à moi, c'est la faute des autres", sauf que c'est bien lui qui met la clé sous la porte.
La tarification doit se faire par rapport à un marché sur lequel on se trouve et non parce qu'on estime valoir tant de l'heure. En gros tu peux très bien te dire qu'une prestation immobilière ça va être 100 euros le matin (2h00 à 50 euros hors frais bien sûr), c'est ce prix là sinon l'agent dégaine son Ipad tout seul. l'après-midi aller sur une prestation "gourmande" en photos et vendre son heure à 120 euros hors frais.
Pourquoi un tarif aux nombre de clichés ? Les agent immobiliers préfèrent peut être un forfait horaire avec un nombre conséquent de JPEG à mettre dans leurs annonces. N'ai je pas lu ici qu'il fallait se remettre en question ? un métier peut se réinventer en s'adaptant aux besoins de clients potentiels.
C'est au photographe d'aller convaincre l'agent immobilier qu'il n'est pas cher et même l'inverse en lui démontrant qu'une prestation modique à 100 euros pour 2 heures va lui libérer déjà du temps de prises de vues et surtout valorisera différemment le bien à vendre en se donnant toutes les chances de le négocier encore plus vite.
Le photographe qui se dit "pro" n'aura que très peu d'intervention de PP à réaliser pour ce type de clichés, il peut donc se permettre une tarification spécifique "métier immobilier".
Et oui, chacun son métier, le photographe fixe des vues de la meilleure manière qu'il soit pour que l'agent immobilier vende ses biens le plus vite possible. Le marché, il faut le créer et non le subir avec des constats d'échec ou parce qu'on estime qu'en dessous d'un certain prix on se déplace pas sous prétexte fallacieux de "perdre de l'argent". Mieux vaut en faire un peu que rien du tout et surtout développer encore et encore pour jouer sur la quantité. Les agents s'observent bien entre eux et si l'un d'eux vend plus vite le même bien que l'autre il va vite se poser les bonnes questions pour le plus grand bonheur du photographe.
Vous avez tous comme moi été sur internet pour découvrir des biens à vendre ou à louer franchement c'est nul à 95% du temps quand on commence à vous montrer déjà 3 plans du jardin sur 5 photos et encore quand il n'y en a pas qu'une seule de la vue depuis la cuisine. Mine de rien, y a du boulot ! faut "juste" convaincre son client.
LA QUALITE
Dans le circuit pétrolier pendant 18 ans, un jour, au moment de la liberté des prix du carburant en 1985, un marketeux de chez nous vient nous démontrer en réunion plénière avec la présence du PDG et tout le staff que d'après une enquête terrain le critère qualité était le 1er sur la grille d'exigences du consommateurs et donc rien à craindre de la grande surface qui allait miser sur la stratégie habituelle chez elle, c'est à dire les prix (critère en 4ème position d'après notre génial marketeux). Il avait bigrement raison le gonz ! depuis il n'y a plus de station service en France ou presque, un vrai visionnaire !
Le critère QUALITE ne peut être écarté s'est un fait mais dans l'esprit des gens c'est l'arbre qui cache la forêt des prix. Ils ne sont plus dupes du tout, ce seul critère ne vous fera pas vendre d'autant que les "moins chers" eux aussi valorisent une qualité "attendue" sans en faire un leitmotiv commercial.
Le critère QUALITE est une composante du prix qui reste le principal critère, tout comme le critère SERVICES (peut être à développer plus encore), tout doit s'expliquer avec des mots simples pour des personnes qui ne perçoivent pas forcément ce qu'est une vraie photo.
LES MARIAGES
D'après SOFINCO le budget moyen d'un mariage est de 8257 euros et moi je lis qu'il faut facturer les prestations photos à la journée entre 1500 et 2000 euros, y a pas un "truc" discordant là quand SOFINCO chiffre la prestation entre 800 et 1200 euros ? Alors évidemment on peut s'adresser qu'à des mariages "riches" mais ils ne sont pas les plus nombreux, de plus ils sont les plus sollicités.
Les gens veulent un prix, c'est comme ça ! donc il faut coller à ce qu'ils veulent et vendre une prestation totale 2000 euros pour 20 heures (avec la PP) de travail ça fait quand même 100 euros/h, c'est bien pour le mariage qui a un bon budget mais c'est décalé par rapport à la réalité.
S'ils n'ont pas le prix ils se contenteront des photos des potes ou du beau frère Jeannot qui touche sa bille avec son Instamatic et dans leur esprit ce sera pareil qu'avec un pro, ça me fait penser quand certains de très mauvaise foi pour se consoler d'un boitier pas cher tente de faire croire que la prestation est quasi identique à celui qui vaut 5 fois plus.
C'est sûr qu'annoncer un devis à 2000 euros pour 10 heures de travail dans l'esprit des gens c'est plus d'un mois de salaire "rien que pour des photos", vous faites fuir votre auditoire. Comme écrit plus haut, il ne faudrait pas que l'unité de mesure du photographe soit "1000 euros pour que je commence à bouger", le risque d'être perçu ainsi est important.
La technique numérique photo a réinventé la photo mais a t'elle réinventé le concept commercial photo ou bien est elle encore un peu trop conservatrice ?
Bon moi je vous dis ça depuis ma paroisse de futur retraité dans 2,5 mois après à peine 40 ans de commerce (pas en photo, je n'y connais rien :D , suis juste amateur) ou l'affreux méchant vendeur que je suis n'a jamais coûté cher à son patron, l'étant moi-même, va fêter ça avec un probable 1DX II (gparedes, ce sera quand tu veux pour l'essayer).