L'EOS 400D tel que vous ne l'avez jamais vu
L'EOS 350D en son temps, a été largement sous-estimé par tous ceux qui ont cru que son format compact et la matière dont sont faites les coques de son boîtier faisaient cheap, ou camelote, selon les mots des uns et des autres.
Et pourtant... pour un produit d'entrée de gamme, il est plutôt réussi, la qualité en son temps était au rendez-vous, et ceux qui n'ont pas fait une moue dédaigneuse en le voyant et l'ont acheté, ont été agréablement surpris par ses performances une fois la petite bête maîtrisée.
Ce petit boîtier à la carosserie en polycarbonate s'est avéré bien plus solide qu'il n'y paraît, et sauf grosse chute sur le dos brisant l'afficheur LCD, il ancaisse sans broncher pas mal de mésaventures. Seul gros reproche: la matière noire mate du boîtier qui se arque si bien , comme une ardoise, avec les ongles, et qui fait un tant soit peu crapoteux en vieillissant. La version argentée vernie se comportant bien mieux à l'usure et au vieillissement que la noire.
L'EOS 400D, son successeur, reprend exactement la même formule que son prédécesseur, tout en recevant quelques ajouts: matrice de capteurs AF complètée et dépoli assorti, un afficheur LCD plus grand, plus confortabe et plus lisible, et un dispositif de nettoyage intégré de la vitre du capteur, plus deux millions de pixels en plus (le capteur de l'EOS 40D récemment sorti).
Tout le monde est habitué à voir ce petit reflex trapu de l'extérieur.
Je vous livre ici en guise de visite guidée, ce qui est devenu une routine quotidienne, l'échange de son obturateur, ce qui implique un démontage complet de la bête, puis, une fois l'obturateur changé, son remontage dans l'ordre inverse.
Cela représente pour un technicien confirmé une demi-heure de travail, la première étape, le petit strip-tease consistant à l'effeuiller de ses coques extérieures puis la dépose de ses circuits et de son chassis constitue un petit quart d'heure de maniement du tournevis et de fer à souder (trés peu de choses à déssouder: juste un blindage interne de la carte mère et quelques fils de l'interface de puisance), et de délicatesse pour défaire les circuits souples et câbles de leur connectique miniature relativement fragile.