Ça plane pour lui

[alanath]

Certes mais tu perds quand même de la qualité avec ce bruit supplémentaire
Vu la vitesse de déplacement d'un héron, 1/1000 était pour largement suffisant mais peut-être avec le poids du 600II , Frédéric a pris une marge de sécurité.
Autant toujours essayer de travailler avec le moins d'ISO possible, c'est mon ressenti

Pour le flou de bougé avec un capteur hyper pixelise, je connais avec le 5DSR et on peut descendre assez bas, c'est encore une légende urbaine, c'est plus sensible mais pas impossible.

[Cyndéric]

Bonjour Frédéric
Superbe série, difficile de faire un choix
Juste une remarque, la vitesse un peu élevée qui a fait grimpé les ISO . Peut-être as-tu été surpris et pas le temps de régler la vitesse ?
Alain

Merci Alain . Pour la vitesse, voir ci-dessous

je vais me permettre de répondre..... 3200 iso, ça passe sans aucun souci sur un R5 - et vu la densité du capteur, il demande plus de figé....

Merci Denis, je suis en phase

Certes mais tu perds quand même de la qualité avec ce bruit supplémentaire
Vu la vitesse de déplacement d'un héron, 1/1000 était pour largement suffisant mais peut-être avec le poids du 600II , Frédéric a pris une marge de sécurité.
Autant toujours essayer de travailler avec le moins d'ISO possible, c'est mon ressenti

Pour le flou de bougé avec un capteur hyper pixelise, je connais avec le 5DSR et on peut descendre assez bas, c'est encore une légende urbaine, c'est plus sensible mais pas impossible.

Quelques explications Alain :

1) Je ne shoote jamais à mains levées avec mon 600mm, je n'en ai pas la force (ma force est ailleurs, à 50 ans je peux encore marcher 40 bornes en une journée dans le Morvan, ou tenir plus de 7 km/h en marchant pendant 3 heures dans la ludique vallée de Chevreuse), du coup je suis soit sur trépied, soit sur rotule. Ici je suis sur rotule dans un affût flottant. Un affût flottant c'est plus ou moins stable. Cette année il y avait beaucoup de vent dans la Dombes, les propriétaires s'en inquiétant d'ailleurs, car le vent fait s'évaporer l'eau plus rapidement.

2) Je suis totalement à l'aise avec 3200 ISO sur le R5, je suis même à l'aise jusqu'à 6400. Pour DXO et/ou Denoise AI, ces valeurs ne sont rien. Si tu vois du bruit ici, c'est tout simplement que j'ai fait exceptionnellement pour ce partage-là (et aucun autre...), un post traitement "fainéant" en appliquant des effets à l'ensemble de l'image, alors que j'aurais dû faire comme d'habitude un traitement localisé et là il aurait été difficile de voir un quelconque bruit. C'est con de ma part, je l'admets, mais je vais être totalement honnête et transparent, je pensais plus ou moins que tout le monde ou presque s'en cognerait un peu de cette série d'oiseau cendré en vol...

3) Pour la vitesse de déplacement d'un héron en vol, nous sommes d'accord ce n'est pas une hirondelle des ruisseaux. Pour autant le héron sur cette série n'est pas de profil, il vole en se rapprochant de moi. En affût flottant, le 1/1000ème je le réserve aux oiseaux plus ou moins statiques et encore si je n'ambitionne pas de saisir un envol, car sinon oui sur le R5, 1/3200 et parfois plus selon les situations, c'est un peu mon sweetspot que j'assume totalement tant que mes ISO ne dépassent pas 6400. C'est peut-être une légende urbaine les boitiers très pixelisés, mais j'ai sur mon disque dur des images qui racontent une autre histoire ou qui n'atteignent pas mon niveau d'exigence en matière de netteté, du coup oui je préfère assurer surtout qu'encore une fois ce niveau d'iso n'est rien pour le R5.

Bonne soirée Alain et Denis

[alanath]

Merci Alain . Pour la vitesse, voir ci-dessous



Merci Denis, je suis en phase



Quelques explications Alain :

1) Je ne shoote jamais à mains levées avec mon 600mm, je n'en ai pas la force (ma force est ailleurs, à 50 ans je peux encore marcher 40 bornes en une journée dans le Morvan, ou tenir plus de 7 km/h en marchant pendant 3 heures dans la ludique vallée de Chevreuse), du coup je suis soit sur trépied, soit sur rotule. Ici je suis sur rotule dans un affût flottant. Un affût flottant c'est plus ou moins stable. Cette année il y avait beaucoup de vent dans la Dombes, les propriétaires s'en inquiétant d'ailleurs, car le vent fait s'évaporer l'eau plus rapidement.

2) Je suis totalement à l'aise avec 3200 ISO sur le R5, je suis même à l'aise jusqu'à 6400. Pour DXO et/ou Denoise AI, ces valeurs ne sont rien. Si tu vois du bruit ici, c'est tout simplement que j'ai fait exceptionnellement pour ce partage-là (et aucun autre...), un post traitement "fainéant" en appliquant des effets à l'ensemble de l'image, alors que j'aurais dû faire comme d'habitude un traitement localisé et là il aurait été difficile de voir un quelconque bruit. C'est con de ma part, je l'admets, mais je vais être totalement honnête et transparent, je pensais plus ou moins que tout le monde ou presque s'en cognerait un peu de cette série d'oiseau cendré en vol...

3) Pour la vitesse de déplacement d'un héron en vol, nous sommes d'accord ce n'est pas une hirondelle des ruisseaux. Pour autant le héron sur cette série n'est pas de profil, il vole en se rapprochant de moi. En affût flottant, le 1/1000ème je le réserve aux oiseaux plus ou moins statiques et encore si je n'ambitionne pas de saisir un envol, car sinon oui sur le R5, 1/3200 et parfois plus selon les situations, c'est un peu mon sweetspot que j'assume totalement tant que mes ISO ne dépassent pas 6400. C'est peut-être une légende urbaine les boitiers très pixelisés, mais j'ai sur mon disque dur des images qui racontent une autre histoire ou qui n'atteignent pas mon niveau d'exigence en matière de netteté, du coup oui je préfère assurer surtout qu'encore une fois ce niveau d'iso n'est rien pour le R5.

Bonne soirée Alain et Denis

Merci pour les explications , c'est donc une vitesse de sécurité
De mon côté, le 600III est vraiment trés exploitable à main levée et je me sers trés peu du trépied sauf en affut. Par exemple sur du guêpier, c'est juste impossible le trépied .

[Cyndéric]

Merci pour les explications , c'est donc une vitesse de sécurité
De mon côté, le 600III est vraiment trés exploitable à main levée et je me sers trés peu du trépied sauf en affut. Par exemple sur du guêpier, c'est juste impossible le trépied .

Bonjour Alain,

Je n'ai pas de soucis avec le fait que tu challenges mes vitesses, j'écris pourquoi pas. Après sincèrement 3200 pour le R5 et les logiciels que j'ai cités ce n'est rien et puis je travaille sur un 43 pouces et je vois bien les vitesses sur lesquelles je suis à l'aise.

Le 600mm III est plus léger que ma version II, mais ce n'est même pas le débat. Tu es sans doute plus fort des bras que moi, cela ne me pose pas de problème, beaucoup de personnes sont plus fortes que moi des bras et plus globalement je comprends que nous sommes tous différents, je l'accepte, c'est ce qui fait la richesse de tout ce qui existe sur cette planète. Quand tu écris le 600mm III est très exploitable à mains levées, tu devrais ajouter "pour moi" parce qu'encore une fois nous sommes tous différents.

L'affût c'est ma méthode globale de travail. Même quand je ne suis pas caché, je suis là au bord de l'étang, je ne bouge pas. Et si je bouge, c'est pour m'installer de nouveau à l'affût plus loin, pas pour faire de la billebaude. Donc mes grands blancs sont tout le temps sur trépied, et j'ai bien souvent un deuxième boitier avec un petit blanc pour saisir les actions en vol, et parfois même 3 boitiers et 3 objectifs pour saisir le vol de proximité et le vol plus éloigné. Et si je veux faire un jour des oiseaux en vol avec mes grands blancs, j'ai en vue une solution à base de harnais et de monopode avec une rotule spécifique Wimberley qui me permettrait de déporter le poids sur mon dos et non seulement de shooter avec les deux mains disponibles mais de plus, pour le coup, d'être plus mobile qu'avec un trépied. Mais c'est très spécifique et je ne suis pas certain d'aller dans cette direction. Mon sujet c'est l'artistique, pas l'exploit technique.

Le guépier... Il est très joli le guêpier. Mais mon truc à moi ce sont les oiseaux d'eau pour ce qu'ils me permettent d'atteindre sur le plan artistique, là encore, et pour l'amour que j'ai pour ces oiseaux. Je vais déménager pour eux tout de même, et comme je rêve grand, très bientôt mon lieu de travail sera la Loire et toujours sur rotule dans un affût flottant, les zones humides du Loiret à plat ventre, etc... Avec toujours en tête une approche en très grande majorité artistique.

Bon dimanche Alain