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Discussion: Technique d'approche des animaux
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27/12/2009, 17h40 #1
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Technique d'approche des animaux
Bonjour , voila , je bénéficie d'un objo 70-210, et je voudrai faire des photo d'animaux , dans la foret ! Mais , ces bête ne sont pas si curieuse , comment procédé vous ?
Attendre? Traqué ?Utiliser du parfum de sanglier ? Voila merci !
Je bénéficie d'un tripod pour prendre ces bêtes , j'ai déjà pue photographier quelque chevreuil mais bon !
Un objectif 300 serait pas mieu ?
Ancien titre : Animaux. Titre modifié. Voir [A LIRE] Soyez explicite dans vos titres de discussions !. Administration Eos-NumeriqueDernière modification par briceos ; 09/01/2010 à 17h04. Motif: Modif du titre
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27/12/2009, 17h45 #2
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Si tu utilise du parfum de sanglier, évite la période du rut et mets 2 jean... oki je sors !
Nan plus sérieux, bien souvent, ça demande :
- grande discrétion
- bon affut
- pas de parfum ni rien, les animaux sont sensibles d'après les chasseurs :-)
- des bonnes focales
- et surtout une excellente connaissance des animaux, de leur habitude, ou ils vont, que font-ils etc...
210 ça risque de faire court je pense, meme 300. Souvent, le 400mm n'est pas de trop en animalier ( cf la section album - animaux sauvage, et mates les animaux qui t'intéressent )
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27/12/2009, 18h54 #3
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28/12/2009, 10h54 #4
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28/12/2009, 11h12 #5
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Bonjour,
pour l'animalier, il faut également beaucoup de patience.
Pour la focale, 200mm c'est très juste( je n'ai que le 70-200 pour le moment et j'ai pu essayer le 400mm 5,6 L d'un ami et là c'est nettement plus confortable).
Sinon comme dit plus haut, observer, repérer....
Bonnes photos.
dj37
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28/12/2009, 13h01 #6
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La photo animalière nécessite des connaissances sur la biologie, les moeurs et les habitudes des espèces que l'on veut photographier. C'est tout un apprentissage à effectuer et cela ne se fait pas du jour au lendemain. Tu auras un bon aperçu de cette activité photographique en parcourant les sujets qui sont traités dans l'atelier animalier, tel que celui-ci par exemple:
https://www.eos-numerique.com/forum/...d.php?t=122448
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28/12/2009, 13h47 #7
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Merci a tous pour vos réponse
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28/12/2009, 21h22 #8
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29/12/2009, 17h32 #9
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Tout à fait d'accord ! D'autre part, le fait d'avoir un 70-200 n'est pas forcément un handicap et cela permet de cadrer un sujet en mouvement bien plus facilement qu'avec une focale fixe. C'est un objo que j'ulise très souvent et que je trouve parfait
Fais un maximun de sorties au même endroit et tu en connaîtras tous les habitants.
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30/12/2009, 18h56 #10
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Bonjour,
Comme l'écrivent mes collègues :
Bonnes connaissances des moeurs, habitudes des espèces que l'on veut photographier .
Se choisir un sujet et le cibler après observations . (Cela peut être très long !)
Tu dois donc te préparer à être patient ! Très patient !
Coté matos :
Une longue focale te faciliterait forcément les choses . Mais un 70.200 c' est bien . Tu dois néanmoins t' attendre à photographier les bestioles " dans leur environnement" . Cela a beaucoup de charme d'ailleurs...
Avec un 70.200 un trepied n'est pas indispensable . Respecte la rêgle vitesse = longueur de focale et tu ne devrais pas avoir trop de problème de flou de bougé . (Rappel : Ex 200mm = Vitesse MINI 1/200)
Un affût c'est bien. mais si tu n'en as pas, utilise les particularités du terrain ! Construit toi un affût avec les matériaux sur place . Type "cabane de gamin au fond du bois " . Je le fais à chaque fois que je peux . Tu peux réutiliser ta planque pour d'autres séances et en plus c'est bien agréable .
Essaie de te trouver " ton coin" . Tu le connaitras parfaitement ... Tous les trous les bosses les fourrés .. Evoluer dans un environnement parfaitement connu est un plus .
L'expérience aidant, tu arriveras à te laisser aller à des préférences ... Moi, c'est les oiseaux ...
Tu verras, tu vas vivre des instants inoubliables, même si tu reviens bredouille .
A+
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30/12/2009, 19h23 #11
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dak merci de ta réponse
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03/01/2010, 15h46 #12
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En effet, en photographie animalière, 90 % du travail se fait ... sans appareil photo dans les mains.
Découvertes d'endroits potentiels, apprentissage des moeurs des sujets (sur internet ou dans les livres), observation aux jumelles sur le terrain à bonne distance pour connaître les habitudes.
Ensuite, 2 techniques possibles :
- la billebaude, c'est à dire qu'on se balade en espérant faire des rencontres et tenter des approches, mais cela donne souvent des résultats peu satisfaisants et le dérangement de la faune est souvent maximum.
- l'affût : fabrication ou mise en place d'une tente affût en dehors de la présence des animaux (c'est à dire souvent la nuit) sur un spot repéré auparavant. Parfois laisser l'affût plusieurs jours voire semaines sur place pour que les sujets s'y accoutument. Enfin, séances d'affût en prenant toujours la précaution de ne pas se faire voir (on entre la nuit et on ressort en absence des animaux), et parfois de longues heures d'attentes pour revenir bredouille.
Bref, dans ce domaine, il ne faut pas compter faire des milliers de bonnes photos par an ... mais le plaisir d'essayer de mieux comprendre cette Nature et de pouvoir vivre des moments inoubliables sur le terrain font toute la richesse de cette discipline, la photo n'étant que finalement le dernier maillon d'un état d'esprit naturaliste avant tout.
Bon courage, le jeu en vaut la chandelle ;-)Dernière modification par Sebrr600 ; 03/01/2010 à 15h52.
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05/01/2010, 19h20 #13
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Faire un affût la nuit.... Pourquoi pas ! Mais croire qu’il n’y a pas de dérangement est une grosse erreur. Les espaces sont habités de jour comme de nuit pas une foule d’espèces différentes et le dérangement nocturne a bien plus d’impact que le diurne. Outre le stress lié à l’impossibilité de distinguer clairement l’intrus et celui des déplacements et vols très risqués dans la pénombre, le dérangement intervient pendant la période de repos des animaux.
La majeure partie des espèces s’accommode fort bien de la présence de l’homme pendant la journée. Nombre de vanneaux, bécassines, lapins et autres animaux fréquentent assidûment les zones commerciales à moins de 20m des parkings...
Pour avoir un bon taux de réussite photographique, il faut mémoriser quelques détails simples...
Par exemple, le prédateur à toujours les yeux de face alors que le prédaté les a sur chaque côté de la tête. Le prédaté se déplace toujours prudemment alors que le prédateur est souvent rapide.
Pour la billebaude, il faut donc déstructurer la silhouette et impérativement cacher les yeux (il existe beaucoup d’artifices pour cela). De même, il faut marcher extrêmement lentement et jamais en ligne droite. Le top est d’être toujours habillé de la même façon, d’utiliser toujours le même itinéraire et d’être très ponctuel... et oui, les animaux n’ont pas la notion du temps mais ils mémorisent parfaitement les situations dans un ensemble d’évènements.
C’est long, très long mais quelle satisfaction que d’être admis dans le « périmètre » et même si parfois la distance de sécurité est franchie et que ça vole, l’oiseau se posera à nouveau très rapidement. Surtout ne jamais poursuivre car là, tout est foutu et il sera impossible de revenir faire des photos.
Bonne année pleine de rencontres et de photos.
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05/01/2010, 19h33 #14
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Encore un truc, ne marche jamais dans le sens du vent, les animaux ont un odorat très développé.....
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09/01/2010, 16h59 #15
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10/01/2010, 15h12 #16
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Bien entendu, je suis bien d'accord, il ne faut pas non plus y aller comme un bourrin parce qu'il fait noir ! Tu as raison de préciser
Il faut repérer les lieux en plein jour, localiser précisément l'endroit où l'affût sera installé et aussi repérer précisément le chemin pour revenir à cet endroit lorsqu'il fera nuit afin que cela se fasse avec le moindre dérangement ... il ne me viendrait pas à l'idée de tailler à travers les fougères en pleine nuit par exemple ... toujours marcher sur des chemins balisés ou les coulées laissés par les animaux qui ne dorment pas à proximité de ces lieux de passage.
Après, cela dépend aussi beaucoup des animaux et de leur tolérance à la présence d'un affût sur leur territoire...si on a l'occasion de laisser un affût permanent pendant plusieurs semaines (voire toute l'année, c'est encore mieux), là, certes, on peut se passer de faire ça la nuit.
C'est surtout valable pour des affûts "ponctuels" (on vient le matin tôt avant le lever du soleil et on repart le soir même avec l'affût).
Après, le dérangement, quoique l'on fasse, sera présent ... l'Homme est à lui seul un dérangement pour la Nature ... mais bon, on peut toutefois le minimiser au maximum en prenant certaines précautions de "bon sens" ...Dernière modification par Sebrr600 ; 10/01/2010 à 15h15.
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10/01/2010, 17h17 #17
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Tu as déja une mine d'excellent conseils avec les réponses précédentes. Je rajouterai que de mon point de vue la photo animalière à l'affût est ce qui t'apportera le plus rapidement de résultats et de satisfaction. Les heures que tu y passeras te permettront de t'imprégnier des habitudes des habitants des lieux; si tu peux t'installer à proximité d'un étang, tu y découvrira une faune varié et bien présente, en permanence ou itinérante. L'idéal, l'indispensable, étant de pouvoir rejoindre et quitter ton emplacement sans être repéré.
Le plaisir de la photo animalière c'est aussi d'approcher ( par la ruse, et la connaissance) le plus possible de son sujet, et le 70/200 te permettra déja de faire des images. Tu pourras le compléter par un 300, plus tard, et pourquoi pas un extender 1.4, ce qui te donnerait une grande plage de focales.
Vas-y c'est très, très passionnant!:goodluck:
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11/01/2010, 08h52 #18
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J'adhère à 100%, tout est dit.
Attention, ne pas vouloir mettre la charrue avant les bœufs comme la majorité des personnes qui tentent la photographie animalière (et échouent): une fois que l'on sait trouver et observer un animal sans problème, à ce moment là on peut commencer à penser à le photographier et au matériel nécessaire. Vouloir ramener de bonnes images en partant à l'aventure sans connaitre un minimum l'espèce convoitée est une démarche globalement vouée à l'échec, même avec un 500mm (sauf dans un zoo).
Seb.
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11/01/2010, 09h22 #19
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Tous ces conseils sont forts judicieux. L'idéal serait de te trouver un camarade de jeu, expérimenté, dans ton bled, qui accepterai de te tuteurer... Rien ne vaut le terrain et encore le terrain, et là l'expérience d'un pluas ancien, ça te fais gagner un temps précieux, et t'évite des écueils.
Daniel
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