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Discussion: Taux de photos animalières ratées
Vue hybride
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14/04/2007, 09h21 #1Abonné
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Salut
!
L'animalier est une discipline assez particulière, et il est vrai le déchet est plus important que dans d'autres disciplines, pour moi.
Tout d'abord, lorsque l'on voit l'animal, parfois on ne se pose pas 20'000 questions à propos du cadrage etc.. mais on shoote par peur de voir l'animal repartir sans avoir fait une photo. S'il reste calme ensuite et qu'on a le temps on pense à la prise de vue et dans ce cas là les premières sont souvent du déchet.
Ensuite il y a la part du échet causée par une mauvaise position de l'animal; cette part peut-être réduite au minimum en obserant et en connaissant bien son sujet, pour déclencher au bon moment
!
La part de déchet liée à l'autofocus est inhérente à l'appareil, à l'objectif, mais dépend également du photographe et de la connaisance qu'il a de son boîtier. Lorsque je shoote au 350D les déchets dûs à l'AF sont plutôt importants, alors qu'avec le Mark II N les déchets sont plutôt rarement dûs à l'AF.
Dans tous les cas, je pense que les déchets sont inévitables pour obtenir une bonne photo: en effet le facteur chance n'étant pas absent dans cette discipline, et l'erreur conduisant souvent à une progression, il ne faut pas t'en faire si tu as des déchets
.
Amicalement
Sny
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14/04/2007, 14h20 #2Membre
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Sny a bien résumé la situation particulière de l'animalier.
Le taux de réussite dépend également de chaque séance de prise de vue; pour des oiseaux en vol le taux est plus faible.
L'expérience du photographe aide également à augmenter la réussite;quand je prends mes photos, je ne sais pas si elles vont être bonnes, mais je sais, avec les années, ce qu'il faut éviter. Par exemple j'essaie de ne pas faire de prise de vue d'un oiseau blanc par temps ensoleillé en milieu de journée. Les oiseaux noirs par temps sombre, sous couvert forestier, sont aussi à éviter.
Ça dépend aussii du seuil de qualité admis par le photographe. En général, ce seuil évolue vers le haut avec l'expérience. Ce que je considérais comme "bon" il y a quelques années, devient juste "passable" actuellement. J'ai lu un article du National Geographic où le photographe disait publier une photo sur 1200; le seuil de qualité à ce moment doit être particulièrement élevé.
Voici les stats de mes dernières années
En 2004, 58 photos gardées sur 12 000, taux de réussite 0.6%
En 2005, 177/30 000= 0.7%
En 2006, 556/17 500= 3.6%
En 2007, 304/3300= 9%
Remarques que j'ai changé de boîtier et de lentille durant l'année 2006, ce qui explique en bonne partie, l'augmentation du taux de réussite. Mon tri définitif pour 2007, n'a pas encore été fait, le taux devrait donc baisser à ce moment là.
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17/04/2007, 13h04 #3Animateur Atelier "Animalier"
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Mes photos publiées
Lu,
Je pense que les messages répondent pas mal à la question. En animalier il ne faut pas regarder le nbre de photos mais la qualité obtenue. En effet si on résume une belle photo animalière à une simple netteté on peut dire qu'on reviens parfois avec beaucoup de belles photos.
Au départ on se contente de cela, mais on recherche vite bien plus:
- une attitude, un fait rare, une excéption
- un cadrage, un décors, des couleurs, des tons, des lumières
- un piqué, une map précise, une pdc précise, des réglages d'expo optimums
Lorsque tout cela est mis bout à bout on peut estimer en effet que la belle photo animalière represente une quantité de belles photos bien inférieurs à celle shootés.
Les conditions de shooting vont y être pour beaucoup. Entre shooter en ballade et shooter en zoo ou en affût, les qualités, les réussites et dêchets, les résultats obtenus seront très différent. Selon la météo aussi bien sûr et les conditions de lumière. Lorsque tout est parfait et en connaissant bien son APN on obtient des bons résultats et nombreux, mais lorsque les conditions sont très difficiles seul un grosse habitude de votre APN et des réglages (expérience donc) va permettre de ne pas revenir avec 0 bonnes photos.
Une chose est certaine, et tout photographe animalier pourrait être d'accord avec cela: même en attendant 4 heures en affût, si 1 seule vrai belle photo est tiré, cela aura vallu le coup. Et pour cela il faut accepter aussi de revenir avec 0 shoots. La belle photo de nature se mérite, et demande de se lever parfois tôt, d'avoir froid, de marcher longtemps, de cartographier le lieux, d'observer et conaître les habitudes des sujets, etc... et aussi de la chance (eh oui il en faut) Lorsque bien des ces ingrédients se mélangent vous obtenez parfois la photo qui fera l'unanimité, et même cela n'est pas encore à la hauteur de l'engagement de certains. Il faut donc aussi cibler ses propres envies et vos propres objectifs. Tous n'aurons pas les mêmes investissements ni le même temps pour y parvenir (la vie et ces contraintes) et le matériel est parfois obligatoire pour aller au delà, car en animalier le matériel est important dans la réussite. Ce que fera une personne avec un 500mm F4 IS ne pourra pas être obtenu avec un 400 F6.3, et surtout en condition difficile.
Presque aucune personne connu dans le monde animalier n'a pas un objectif permettant de shooter dans ces conditions difficile, sous peine de s'interdire certains résultats.
Donc oui le matériel ne fait pas tout, mais ici il permet de pouvoir aller plus loin, mais si possible il faut s'assurer avant que cette passion est bien réelle, car en animalier la passionné c'est celui qui restera sur le même sujet plus longtemps que les autres, estimant qu'il lui manque encore LA photo qui a tous les ingrédients pour en faire une bonne photo. Si vous êtes de cela, tôt ou tard vous y investirez un peu ou beaucoup plus selon vos possibilités, mais vous le ferez si vous en avez la possibilité, car même déjà observer est un plaisir que seuls les passionnés ou apprentis passionnés comprennent, et vous verrez tout le temps le non passionné vous dire: C'est bon tu l'à déjà 15 fois !!
Bon shooting à vousR3 + du 16-35 f4 L IS au 600mm f4 L IS III - MES PHOTOS
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17/04/2007, 13h13 #4
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17/04/2007, 13h53 #5Animateur Atelier "Animalier"
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