Premier pas dans l'animalier

[emanare]

Bonjour à tous,

je pratique la photo amateur depuis un peu plus de 2 ans et j'aimerais à présent m'initier à la photographie animalière. je possède un 40D , ma seul longue focale est un 80-200 2.8
Je m'interroge donc sur mes débuts:
résidant en Provence , je souhaiterais savoir si des personnes connaitriez des lieux appréciés pour cette spécialité qu'est la photo animalière.
Ma focale maxi ne dépassant pas 200 (enfin 320) me restreindra à un certain type d'animaux?
quelles sont les premières approches?
Bien sur je pense que tout dépendra du type de photo que je souhaite faire, les oiseaux sont un domaine qui m'attire mais pour le moment, pas encore débutant dans ce domaine , je ne me restreins nullement.

Merci d'avance pour vos conseils

[Kinggarden]

Que permet une focale de 200mm en animalier ? Les animaux domestiques ou de ferme, de parcs ou de zoo, les oiseaux à la mangeoire, déjà de quoi s'exercer pour ses débuts. Par la suite, et pour attaquer la petite et grande faune en nature, une longue ou ultra-longue focale est indispensable.

Concernant les premières approches, rien de particulier à mon sens compte-tenu des limites imposées par l'objectif dont tu disposes, sauf pour les oiseaux à la mangeoire qui nécessitent un poste d'affût afin de pouvoir se dissimuler. Pour les autres, il n'y aura pas de différence avec des personnages pour les prises de vues.

Pour les animaux sauvages en nature, l'approche est totalement différente. Des connaissances sur leurs habitudes et leurs moeurs, ainsi que sur les pratiques à adopter sont indispensables pour réussir. Tout cela s'apprend petit à petit. Tu trouveras de nombreux renseignements sur le sujet dans l'atelier animalier.

[Tom-Mosack]

C'est vrai que 200, c'est un peu court. Mais vu que tu est ouvert a 2.8, peut être qu'un extender pourrait allonger tout ca. Cela dit, je ne connais pas ton matériel, et je ne sais pas du tout s'il est compatible. Ce n'est qu'une piste, disons.

Comme dit Kinggarden, tu peux déjà t'entrainer à la mangeoire sur des oiseaux de jardin. C'est assez simple, et ca permet de s'entrainer pour ne pas rater ses photos sur un sujet plus complexe plus tard. Pour ca une tente (pas forcément camouflée, la mienne est argentée, et ca marche) et une mangeoire et le tour est plus ou moins joué =)

[shamou]

Comme toujours je ne vois pas la photographie animalière dans ce sens là. Ce type de photographie sans un minimum de connaissances est vouée à l'échec (en dehors des quelques coups de bol et d'espèces ultra-faciles à approcher).

Tout commence donc par des connaissances naturalistes : bouquins + observations sur le terrain, donc beaucoup de temps libre. Ensuite, avec l'expérience, regarde à quelle distance tu arrives à observer différents types d'animaux (mammifères, oiseaux..) et alors tu verras de quelle focale tu as besoin (en général 300mm ou plus).

Seb.

[Sebrr600]

D'accord avec les dires précédents.
On ne peut devenir photographe animalier sans devenir un minimum naturaliste ... il faut donc combiner les 2 pour arriver à des résultats probants.
Par exemple, on ne se dit pas : "tiens, ce matin, j'vais aller shooter des oiseaux" alors que la veille on est allé faire de l'architecture avec la même "approche".
Il faut aussi savoir qu'il y aura, au final, beaucoup plus de temps passé sur le côté naturaliste que photographique ... bien sûr, je ne parle là que de la photo d'animaux sauvages ...

[emanare]

Effectivement la photographie d'animaux "domestique" m'attire moins. Je recherche la nature , mais aussi la connaissance qu'elle a a m'apporter , et que j'ai a aller chercher aussi.. J'ai déjà commencer à économisé pour un futur 400 5.6 (on n'sais jamais si 'l'occaz dans un salon photo arrive ! ^^ ) . Premier pas en camargue récemment. Dur d'attraper quelques choses d'aussi prêt. j'avais l'impression d'être fluo a des kilomètres pour les oiseaux et mammifère, ce sont des veritables radar à reflex ^^ ..
Des livres à conseiller pour les oiseaux?
Et en se qui concerne l'approche, l'équipement ? (camouflage) faut il prévoir un tente ?

[shamou]

Un livre incontournable: le guide ornitho aux éditions Delachaux et Niestlé. Et avant d'acheter le 400 f/5.6 (qui est un excellent objectif en effet) il faudra prévoir une bonne paire de jumelles pour les repérages, on en trouve de correctes (type 8x32, 8x42 ou 10x42) aux alentours de 200-300€.

Seb.

[Al Riou]

Effectivement la photographie d'animaux "domestique" m'attire moins. Je recherche la nature , mais aussi la connaissance qu'elle a a m'apporter , et que j'ai a aller chercher aussi.. J'ai déjà commencer à économisé pour un futur 400 5.6 (on n'sais jamais si 'l'occaz dans un salon photo arrive ! ^^ ) . Premier pas en camargue récemment. Dur d'attraper quelques choses d'aussi prêt. j'avais l'impression d'être fluo a des kilomètres pour les oiseaux et mammifère, ce sont des veritables radar à reflex ^^ ..
Des livres à conseiller pour les oiseaux?
Et en se qui concerne l'approche, l'équipement ? (camouflage) faut il prévoir un tente ?

La tente n'est pas indispensable. L'idéal c'est d'avoir à porté un affût permanent bricolé et de peu de valeur pour être sur de le retrouver à sa place; et s'il est prèt de chez toi, c'est encore mieux, car c'est en y passant du temps que tu feras connaissance avec les habitants des lieux. Un petit étang est idéal par les oiseaux (une branche en bordure de lac à 3m de l'affût, et tu verras se poser le martin-pêcheur) qu'il héberge et ceux qu'il attire. Ton problème quand tu te fais repérer vient surement des mouvements et de ta silhouette trop repérable.
Le fait de se transformer en buisson marchant ne résoud rien, car tu resteras un spécimen inconnu de la faune , donc inquiétant.

J'ai eu mes meilleurs résultats dans un affût permanent, sans valeur, qui le soir reçoit une bonne lumière (je ne suis pas trop du matin), assez spacieux poue être un minimum confortable. Les images, des bonnes, que j'ai pu ramener ne représentent qu'une infime partie de la vie que j'ai vu se dérouler devant moi, mais j' ai toujours beaucoup de plaisir à observer cette faune qui nous entoure, à la regarder vivre, à la respecter (ne pas être vu, ne pas perturber) autant que je peux, à essayer de comprendre les motivations des animaux pour enfin, partager avec mes amis les photos que je préfère. :goodluck:

[toma]

Il y a aussi le tres bon bouquin de Franck Renard "photographier les oiseaux sauvages", tu peux le trouver sur le site image et nature.

L'idéal est de passer du temps sur le terrain et d'apprendre a connaitres les moeurs des animaux que tu souhaites photographier, sans ca, bonjour les desillusions..

[jojo le merou]

Il y a aussi le tres bon bouquin de Franck Renard "photographier les oiseaux sauvages", tu peux le trouver sur le site image et nature.

L'idéal est de passer du temps sur le terrain et d'apprendre a connaitres les moeurs des animaux que tu souhaites photographier, sans ca, bonjour les desillusions..

Le bouquin de Franck Renard est trèès bien en effet .
Et +1 avec Toma pour la suite . Moralité : Ne pas s'éparpiller . Choisis toi un sujet et étudie le à fond . Perso, j'ai toujours fait comme ça . Martin. Buse ... Chacun son tour en fonction de tes envies . Et fais toi un gros stock de patience ...

Bonne chance !

[emanare]

ok ok , je vais me renseigner autour de ces références , merci

[Kinggarden]

Comme cela a été dit précédemment, l'observation est primordiale lorsque l'on veut pratiquer l'animalier, ce conseil revient souvent dans les discussions, à juste titre. En plus des animaux eux-même, leur présence dans un secteur peut être détectée grâce aux indices et empreintes qu'ils ne manquent pas de laisser.

Une fine couche de neige permet de "lire" la présence de tous les animaux qui se déplacent au sol. Au printemps, les frottis et les régalis d'un brocard indiquent le secteur dans lequel il se cantonne. Les "couchettes" de chevreuils indiquent les endroits où ils aiment se reposer. Une souille de sanglier fréquentée, les traces bien visibles sur les chemins de terre indiquent la présence de cet animal qui, parfois, peut même être trahi par l'odeur qu'il dégage .

Les mouches qui volent au dessus de la gueule d'un terrier au moment de la mise bas de la renarde indiquent sa présence. Les excréments des animaux fournissent également de précieuse indications, etc,...

Il existe de nombreux ouvrages en librairie, qui permettent d'apprendre "à lire" l'espace naturel, pour celui qui veut affiner ses connaissances afin de pratiquer la photo animalière.