Voilà des photos qui m'ont rappelé l'ultime conclusion des "Tristes tropiques" de Claude Lévi-Strauss que je me suis empressé de relire. Sa conclusion est assez poétique et met en garde notre société folle de "s’abîmer dans le vide créé par notre fureur" :

(...) pendant les brefs intervalles où notre espèce supporte d'interrompre son labeur de ruche, à saisir l'essence de ce qu'elle fut et continue d'être, en deçà de la pensée et au delà de la société : dans la contemplation d'un minéral plus beau que toutes nos œuvres; dans le parfum, plus savant que nos livres, respiré au creux d'un lis; ou dans le clin d'œil alourdi de patience, de sérénité et de pardon réciproque, qu'une entente involontaire permet parfois d'échanger avec un chat.