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C'est vrai, mais est-ce une question de nostalgie (rapport aux N&B) ou est-ce un vrai goût ?

Cela dit, je suis 100% d'accord
Et oui, c'est là le paradoxe. Lorsque les gens de ma génération parlons d'argentique, nous passons pour des vieux rétrogrades auprès des adeptes à 100% du numérique qui sont les premiers à faire du N & B comme à nos débuts dans les années 50.

J'ai commencé avec un Rolleiflex bi-objectifs:

http://www.galerie-photo.com/rolleif..._objectif.html

et nous n'avions que le N&B, alors oui, peut être nostalgie.

Pour le grain, c'était parfois une obligation. Avec des pellicules à très faible sensibilité (moins de 100 Asa), et face à un manque de lumière flagrant, nous poussions l'ensemble de la pellicule (possible sur mon Minolta 7000) à une sensibilité plus élevée en le signalant au photographe au moment du développement.

Mais il est vrai qu'un visage de femme qui possède de jolies taches de rousseurs, a un je ne sais quoi de plus avec un soupçon de grain savamment dosé.

Je crois aussi que tu as raison pour la nostalgie.

Alors on dira, 50 % art, 50 % nostalgie.

J'ai scanné et essayé de colorisé des photos des années 1900 / 1910. Toutes ces dames qui sont habillées en noir et blanc ou en niveaux de gris, perdent leur époque dés que tu donnes des couleurs à leurs vêtements

Le cerveau et l'imagination ont quand même des aprioris.