Je suis bien d'accord, mais comme déjà expliqué, avec des optiques très ouvertes sur APS-C (F/2 et moins), on arrive déjà à une très belle gestion de la PDC, parfois délicate. Le rendu spécifique au FF est "simulable" sur APS-C, à partir du moment où on tient compte des 1 IL 2/3 d'écart de PDC entre les 2 formats.

Ca veut dire qu'on peut obtenir le même cliché à la même distance avec un 50mm F/1.4 sur APS-C alors qu'il faudrait juste un 80mm F/2.2 sur 24x36. Par contre, pour obtenir le rendu natif d'un 85mm F/1.2 sur FF, il faudrait sur APS-C un 50mm F/0.75, qui n'existe évidemment pas.

En clair, tous les rendus des objectifs ouvrant à F/2-2.8 montés sur FF sont simulables (c'est à dire identiques) avec des optiques ouvrant (respectivement) à F/1.2-F/1.8. Par contre, le rendu de ces mêmes optiques F/1.2-1.8 montés sur un boitier FF est unique et ne peut être obtenu sur APS-C. Dans ces conditions, le 24x36 offre un autre rendu. Dans toutes les autres, l'APS-C fait pareil, moyennant des diaphragmes différents (et évidemment des focales différentes).

Nul donc besoin de 24x36 pour devoir jongler avec la PDC. Je parie même que les clichés à pleine ouverture sur 24x36 seraient tout à fait marginaux dans ma pratique, il me faudrait fermer un peu, afin d'avoir une PDC qui n'inclue pas que la pointe du cil de l'oeil droit

@Retz : les habituels raccourcis trouvés sur le net feraient plutot état du contraire (petits photosites = plus de bruit / grands photosites = moins de bruit), mais c'est évidemment plus complexe, et le plus dense des capteurs APS-C est aussi celui qui gère mieux le bruit sur ce genre de format, en l'occurence les derniers capteurs à 18MP trouvés dans le 7D et le 60D, bien mieux qu'un 300D qui ne faisait que 6MP sur la même surface (photosites donc plus gros que ceux d'un 7D).