Je ne pense pas que ce soit une histoire d'être prêt pour l'hybride ou pas. Mais plutôt une exigence personnelle de qualité quant à la qualité optique renvoyé par le viseur. Beaucoup font l'impasse sur ce critère, car ils sont obligés de faire cette concession, s'ils veulent profiter des autres avantages apportés par l'hybride notamment concernant l'AF (qui soit dit en passant aurais pu être implanté dans des boitiers reflex, mais canon alors n'aurait pas eu de prétexte pour renouveler tout son parc optiques, grand capital quand tu nous tiens). Mais est-ce raisonnable, je ne le pense pas. Pourquoi ? Et bien, pour une raison simple comment restituer la réalité d'une scène si on ne perçois pas intégralement les détails la composant dans les hautes et basses lumières, car rappelons-le la dynamique de l'EVF est bien loin de celle de l'oeil humain. Il faut l'avouer et ne pas ce cacher derrière des "oui mais, on a dans le viseur la photo produite par l'APN". Et bien non, ce n'a jamais été le processus photographique naturel de procéder ainsi. Les photographes ont de tous temps dû s'adapter aux limitations physiques du matériel en ce qui concerne le rendu final de l'image et on eu retour par la suite à des subterfuges - la post production - pour en limiter les impacts. Mais c'est la première fois dans l'histoire que c'est l'oeil de ces derniers qui est privé par la technologie d'une partie de son potentiel. Et c'est une énorme régression ! Car c'est grâce à cette "instrument" que l'humain depuis le paléolithique restitue des scènes de vie qui lui sont chères et qu'il veut immortalisé sur la roche, la toile ou le papier.