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Vue hybride
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13/04/2011, 10h11 #1Cpt'ain FlamGuest
Scan, je trouve ton pluriel bien singulier(vous)...
Nulle envie d' imposer quoi que ce soit, relis bien, nombreux comme tu le dis, sont les intervenants qui cherchent avec didche,
proposent objectivement... Le prêt, le test in situ(IRL), le budget final, le poids total ont été abordés il y a déjà plusieurs jours.
Ceci est une conversation, chacun apporte sa contribution, fruit de ses expériences, je suis certain, tout comme je l' étais pour toi, de savoir déjà, ce que didche va faire.
C' est un peu comme lorsque je lis, le copier coller de SD, sur ceux qui parlent et ne possèdent, tous ces envieux... Je veux bien un L pour chaque post où il apparaît.
Je ne connais ni le budget de didche, ni ses moyens sur le long terme...
Mais commençant a avoir la tempe qui grisonne, je dis ceci, mieux vaut moins de cailloux et plus de moyens pour les faire rouler, car, c' est bien connu, L qui roule, n' amasse pas mousse...
Je préfère en garder sous le pied pour voyager et prendre des photos.
Hors technique, passion, la différence de prix entre 35+85 L et 35+85 roturiers, finance un voyage en Australie, ou un magnifique Safari en Afrique, prés d' un mois en Egypte, ou en Asie, voire plusieurs escapades à Bruxelles...
Les bords de Seine, Paris, ont fait la gloire de Doisneau, avec une seule focale de prédilection, mais Hemingway, HCB, Saint EX, qui voyaient léger, ont un tout autre parfum(les deux écrivains ne sont pas une erreur), Depardon, en Afrique...
Les couleurs de Cuba, les dunes, les visages d' enfants, les vieux burinés, ça fait cliché, mais on peut vouloir réaliser, le sien...
Plus j' ai visité de musées, plus j' ai eu envie d' aller voir, in situ, in real life...
Couleurs, odeurs, parfums, arômes, mélopées, tohus, bohus, brouhahas, bruissements, rencontres, chaleur et moiteur...
L' ambiance, le contexte, l' aventure et la découverte...
Alors, comprenez aussi, chers ultra-lumineux éclairés que l' on puisse avoir une conception différente et non envieuse de ce qu' est l' ouverture... sur le monde.
14+35+85, excellent choix, la classe en plus. C' est sincère, et j' y viendrai certainement.
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13/04/2011, 10h17 #2Membre
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Connaissant Naples, non, je ne prendrais pas le 85, mais plutôt le 50mm pour couvrir l'équivalent de ma vision naturelle (les 30° du 85 me brideraient). En général, je préfère décider avant une sortie du choix de l'objectif me paraissant le plus approprié.
Non, les pays asiatiques ne font pas partie de mes destinations.Supporterais tu l' humidité et la chaleur 12 heures durant à Manille, 5kg sur le dos?
Oui, et tous les jours, même.Irais tu dans le 93 en RER avec ton matos?
J'y vis, dans le 93 précisément.
Je n'ai pas ton gabarit.Moi, je mesure 170cm, pour 74kg non désossés, je suis un ancien para, bien tatoué, et pourtant...
En mars, j' ai couru après le sac d' une camarade, son boîtier, 15 jours de photos... Ils ont lâché le sac pour que je les lâche et surtout que j' arrête de gueuler, j' ai eu du bol, si il avait fallu se battre, je n' avais plus de souffle...
Une autre fois, dans un wadi, j' ai failli partir en arrière pour cause de sac trop lourd et de fatigue accumulée...
Mais je ne sors jamais surarmé en matière de matos, je ne trimballe pas tout mon barda, habituellement, je décide pour chaque sortie quel objectif m'accompagnera, rarement un second en complément. ce n'est pas pour une question de poids, mais simplement d'encombrement, j'aime disposer de ma liberté de mouvement, les mains libres, autant que possible.
Je ne suis pas YAB, ni n'ai envie de faire ce qu'il fait. Je ne suis qu'un simple pékin, un citoyen parmi des millions d'autres, et je me contente de prendre en photo ce qui me plaît, et trouver quelque chose d'intéressant dans la banalité de la vie quotidienne dans laquelle j'évolue.YAB utilise le 24-105 et le 300f/4, et Petra, il l' a fait en hélico.
Moralité, on peut utiliser des f/4, mais il faut inclure un alouette dans le sac!
Je m'en cogne royalement de ce que YAB peut bien faire avec son matos et les moyens à sa disposition.
Je n'ai pas l'habitude de tenir compte du poids de mon matos, de le même manière que je n'achète pas des livres au mètre pour garnir une bibliothèque, je n'achète pas mon matos photo au poids, ayant conscience que la qualité, et ce n'est pas un fait du hasard ou une simple coïncidence, a son poids. Ca ne fait qu'un demi-siècle que je manie quotidiennement des boîtiers et des objectifs les plus variés.
Tu as oublié le petit père Lartigue dans ta série.Doisneau, Cappa, HCB...
Voyageaient léger, je crois, il me semble même qu'il avaient des focales fétiche, pas loin de tes goûts... je crois...
Ces braves gens voyageaient léger, avec les matériels de leur époque, pas tous avec du reflex, et étaient capables de partir avec un seul objectif et tout faire avec. Ils ne trimbalaient pas tout leur fonds de commerce sur eux, quand bien même ils auraient pu disposer d'une pléthore de boîtiers et d'objectifs.
N'argumente pas en leur nom, ce serait plutôt déplacé par rapport à nous, enfants gâtés et éternels insatisfaits, avec tout le matos dont nous disposons.
Leur principal outil était leur oeil qu'ils savaient poser où il faut.
Personnellement, je n'ai pas le tempérament baroudeur, et je n'ai pas vraiment ce qu'on peut appeler le goût des voyages.
J'abonde totalement dans ton sens. Je sors le plus souvent avec un seul objectif monté sur mon boîtier, le 50mm le plus souvent (celui qui n'a pas remarqué qu'avec cet objectif, relevant la tête, quittant l'oculaire, voit naturellement la même chose en grandeur réelle devant son regard, ne saurait comprendre cela, ce qui a motivé mon refus de l'APS-C avec sa vision tronquée, comme porteuse d'oeillères, l'amputant d'un bon tiers ne correspondant pas à ce que je vois là où se fixe mon regard).
Ceci dit, il est tout à fait normal que chacun ait sa propre manière de voir le monde qui l'entoure, sa vocation, ses besoins, ses goûts et envies propres et qu'il les satisfasse à sa propre manière quand cela lui est permis., ce que je conçois parfaitement.
La vie serait bien monotone sans diversité, et sans liberté d'expression par quelque moyen ou outil dont nous pouvons disposer.
je me r"pète, mais ma vision estdes choses, surtout à mon âge, et à la fréquentation quotidienne des matériels, le meilleur outil est celui qui correspond à nos besoins et envie, et qui nous procure du plaisir à manier pour fixer ce qui nous plaît, qu'il s'agisse de lieux, d'attitudes, d'expressions, ou d'ambiances.Dernière modification par silver_dot ; 13/04/2011 à 10h31.
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13/04/2011, 10h30 #3Cpt'ain FlamGuest
Non, les pays asiatiques ne font pas partie de mes destinations.
Oui, et tous les jours, même.
J'y vis, dans le 93 précisément.
Je n'ai pas ton gabarit.
Mais je ne sors jamais surarmé en matière de matos, je ne trimballe pas tout mon barda, habituellement, je décide pour chaque sortie quel objectif m'accompagnera, rarement un second en complément. ce n'est pas pour une question de poids, mais simplement d'encombrement, j'aime disposer de ma liberté de mouvement, les mains libres, autant que possible.
Je ne suis pas YAB, ni n'ai envie de faire ce qu'il fait. Je ne suis qu'un simple pékin, un citoyen parmi des millions d'autres, et je me contente de prendre en photo ce qui me plaît, et trouver quelque chose d'intéressant dans la banalité de la vie quotidienne dans laquelle j'évolue.
Je m'en cogne royalement de ce que YAB peut bien faire avec son matos et les moyens à sa disposition.
Je n'ai pas l'habitude de tenir compte du poids de mon matos, de le même manière que je n'achète pas des livres au mètre pour garnir une bibliothèque, je n'achète pas mon matos photo au poids, ayant conscience que la qualité, et ce n'est pas un fait du hasard ou une simple coïncidence, a son poids. Ca ne fait qu'un demi-siècle que je manie quotidiennement des boîtiers et des objectifs les plus variés.
Tu as oublié le petit père Lartigue dans ta série.
Ces braves gens voyageaient léger, avec les matériels de leur époque, pas tous avec du reflex, et étaient capables de partir avec un seul objectif et tout faire avec. Ils ne trimbalaient pas tout leur fonds de commerce sur eux, quand bien même ils auraient pu disposer d'une pléthore de boîtiers et d'objectifs.
N'argumente pas en leur nom, ce serait plutôt déplacé par rapport à nous, enfants gâtés et éternels insatisfaits, avec tout le matos dont nous disposons.
Leur principal outil était leur oeil qu'ils savaient poser où il faut.
Personnellement, je n'ai pas le tempérament baroudeur, et je n'ai pas vraiment ce qu'on peut appeler le goût des voyages.
[/QUOTE]
EN FAIT AVANT CECI C' EST SILVER, MAIS CA M.R.O.E AU NIVEAU REPONSE AVEC CITATION
Et c' est bien là que nous nous rejoignions, ton expérience te permet de choisir et d' utiliser une focale par sortie.
Si je cite les maîtres, c' est juste pour appuyer le fait que leur légende s' est construit sans débauche de matériel, juste avec un regard.
J' ai un de ces calendriers perpétuels consacré à Doisneau, offert il y 3 ou 4 ans, je ne me lasse pas.
Et je suis bien d' accord avec toi pour ce qui est des enfants gâtés et insatisfaits. Tout comme cette quête perpétuelle de performance et de perfection dont souffre notre monde(occidental). Risible et produisant tout son contraire.
Pas d' opposition ici, encore une fois, des approches différentes, et au fond, on se comprend.
On discute...Dernière modification par Cpt'ain Flam ; 13/04/2011 à 10h40.
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13/04/2011, 10h46 #4Membre
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Comme tout passionné... la raison ne l'emporte pas forcément sur les besoins réels !
Maintenant, quand j'étais jeune, pour mes cours de photo nos profs nous lâchaient dans Paris avec un thème, on avait 3h pour shooter et après on rentrait, développait et sortait nos planches contacts etc... Ensuite le cours d'après on faisait les tirages n/b (c'est aussi pour ça que je travaille toujours bcp en n/b)...
On avait chacun un boîtier d'occaz et généralement ils nous conseillaient un 50 mais rien n'était obligé.
Mais on avait tous des 50 de base... ce qui ne nous empêchait pas de réussir (parfois) nos clichés, loin de là !
Aujourd'hui, avec l'âge, forcément on s'embourgeoise un peu (ne concerne que moi cette remarque !) et on se fait plaisir avec ces beaux objets mais ils ne remplaceront en rien un oeil ou une sensibilité... ça, c'est certain !
Et après avoir eu entre les mains pas mal d'obj... forcément un 50L ou un 85L, ça marque de son empreinte :-)Dernière modification par MOZ ; 13/04/2011 à 11h55.
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13/04/2011, 11h19 #5Membre
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Je trouve amusant ce genre de propos, d'autant plus que je ne suis pas riche, loin de là. Ne me connaissant pas et ignorant de ce par quoi je suis passé dans ma vie, tu ne peux avoir idée de mes motivations.
J'ai passé une bonne quarantaine d'années à assurer le présent et l'avenir de ma petite famille, avec bien d'autres priorités que me faire plaisir en m'offrant ce qui n'était pas à ma portée de par son prix, ayant bien d'autres priorités, comme tout le monde.
Maintenant que l'avenir de ma progéniture est assuré, et qu'elle vole enfin (après avoir passé plus de trente-six ans dans cocon familial), il était temps que je m'occupe un peu de moi-même.
Je cite volontiers cette petite phrase que j'avais entendue il y a longtemps sous d'autres cieu "Mamma, hai lavorato tutta la tua vita per me, adesso che sei vecchia, puoi finalmente lavorare per te". traduction à l'usage des francophones "maman, toute ta vie, tu as travaillé pour moi (pour m'élever), maintenant que tu es vieille, tu peux enfin travailler pour toi."
Je n'ai mis qu'une grosse poignée, en mettant patiemment de côté, pour me faire plaisir en m'offrant ce que je m'étais toujours refusé auparavant (maintenant que je n'ai plus que moi-même à élever) quand j'avais vraiment autre chose à faire de mon salaire que satisfaire quelque caprice de ce genre, et je comptais bien, une fois mes devoirs envers ma famille accomplis, en profiter un peu moi-même.
Non, en attendant de profiter enfin de mon matos, je n'ai pas fait de macramé (j'ai continué à travailler en attendant de faire valoir mes droits à la retraite), je m'en suis tout simplement passé, mais... tout ne m'est pas tombé tout cuit en une seule fois dans le bec, j'ai acheté chaque élément de ma panoplie petit à petit, patiemment, pour réaliser mon projet conçu pour mon départ à la retraite au lieu d'acheter tout et tout de suite, quitte à changer au gré de la mode ou de l'évolution technologique, je m'étais fixé un objectif bien précis à atteindre, quitte à y mettre le temps qu'il faudrait pour y parvenir.
Il ne faut pas opposer les gens fortunés (s'il en est) aux moins fortunés, surtout s'agissant de satisfaire une passion, ce qui est du superflu, mais qui aide à vivre, et trouver du contentement et das satisfactions au point qu'on oublie souvent le prix. Une passion n'est pas une chose raisonnée qu'on saurait mesurer à l'aune de la comptabilité, et on fait selon ses moyens, sinon avec un budget envisagé (souvent irraisonnable), quitte à le remettre à plus tard et savoir attendre.
Je n'aurai en fait, attendu qu'une soixantaine d'années pour enfin ce que je voulais, et que j'aurais pu faire depuis longtemps SI je n'étais pas astreint comme la grande majorité, au travail pour gagner mon pain quotidien et celui de ma petite famille.
J'ai vu le mot "embourgeoisé" dans le post précédent.
Je trouve ça d'autant plus amusant que je n'ai nullement l'impression de m'embourgeoiser. Les préjugés vont bien vite en besogne.
Je n'ai passé que trente-huit ans à l'établi à fréquenter diverses générations de matériels, toutes catégories confondues, avant de réaliser vraiment ce que je voulais m'offrir au moment de le quitter. Ce qui m'a permis de cibler exactement les produits que je trouvais dignes d'investir pour leur achat pour me faire vraiment plaisir enfin. Il ne m'aura fallu que six ans de patience pour les posséder. Si ça, ça s'appelle s'embourgeoiser...surtout pour quelqu'un qui n'a pas eu une vie particulièrement facile...
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sans injures ni rien, tout le monde n'a pas forcement les moyens de se payer ces joujouX meme en economisant pendant pas mal d'annees (d'ailleurs on fait quoi en attendant de les avoir? des macrames ? 