Franchement, moi non plus, je ne vois pas trop l'intérêt.

Exemple:
à la sortie de l'EOS 450D, je l'achète tout neuf avec le 18-55 IS standard.
Je sors le soir pour faire des images de nuit sur pied.
Il fait sombre, mon pied heurte le pied photo. L'appareil tombe sur le sol d'1m50 de haut sur l'objectif sans pare-soleil.
Je me dis m....
Je relève l'appareil photo. Je continue à photographier.
Je rentre chez moi. L'objectif est fendu et le pas de vis est écrasé.
Mais depuis deux ans, l'objectif marche toujours parfaitement.

Résultat, un objectif léger et un appareil léger sont moins fragiles que les mêmes en lourds. Le même aléa appliqué à un 7D muni d'un 24-70mm, le tout aurait fait un gros crash sur le sol.

2e exemple:
Chaque amateur (normalement) complète sa gamme optique au fur et à mesure de ses moyens.
Résultat, il fait de moins en moins de photos avec chaque objectif puisqu'il répartit les photos sur plusieurs objectifs. Un concert, de la macro, du portrait, du paysage, etc. Si on a un transtandard, on fait tout avec, si on a 4 objectifs, même si on fait un peu plus d'images, on en fait 3 ou 4 fois moins avec chacun.
Les objectifs s'usent donc moins.
De plus, on les change régulièrement avec l'expérience de l'usage.

3e exemple:
Le vitesse de renouvellement des boitiers est nettement plus rapide que celle des objectifs. Si on trouve des modèles d'objectifs de dix, quinze ou vingt ans sur le marché, les boitiers ont rarement plus de deux ans d'existence. Je parle de la date de mise sur le marché, bien sûr.
Ce qui signifie en clair qu'un objectif supporte plusieurs générations de boitiers.
Et comme dans mon exemple 2, si le photographe possède 4 ou 5 optiques, chaque boitier fera à peu près autant de photos que chaque objectif.

Bref, tout ça pour tourner en rond sans pouvoir en tirer quelque leçon que ce soit.
Monsieur de la Palisse en aurait dit autant.