Que le sujet est intéressant !

Ca me fait penser à nos grands-pères qui nous disaient : Apprends à calculer avec ta tête et ne sois pas dépendant de l’électronique. Je lui répondais volontiers que le temps économisé à faire des calculs me permettaient de faire autre chose. Le débat tournait en eau de boudin pour se finir par des regards complices… C’est ce regard là que j’aurais dû figer sur une photo.

Le numérique permet des excès alors que le film nous rappelait à la sagesse lorsqu’on manipulait nos rouleaux et qu’il fallait ouvrir le boîtier etc….dans le stress de louper « le moment » qui allait faire « la photo ».

Le plus que j’observe en numérique, c’est au contraire la possibilité de nous améliorer à chaque fois. Quelques bracketings m’ont permis de sauver un cliché sans passer une nuit avec photoshop (il y a autre chose à faire la nuit). L’exposition peut aussi être largement améliorée en faisant des clichés en comparant les mesures spot, à prédominance centrale ou évaluative. Ou encore refaire le cliché avec des PDC différentes ce que le logiciel ne pourra pas rattraper.

Il faut donc connaître son boîtier sur le bout des doigts pour savoir libérer l’inspiration au bon moment.

Pour être à l’aise quand on bénéficie d’un capteur à 12 Mp et qu’on souhaite garder le RAW, une extreme III de 2 Go est parfaite. Ca ne vaut pas dire anarchie de prise de vues.

Pour finir, je reste très réservé lorsque Yann Arthus Bertrand dit que l’écran de contrôle dit si la photo est bonne ou pas. Malgré le bel écran dont je dispose sur le 5D, il ne me donnera qu’une information approximative mais ne remplacera pas l’écran du PC avant de passer vers l’imprimante ou la corbeille.

Mais ce n'est que mon avis...

@+ William