La course aux pixels est à la photographie ce que la course à la puissance est aux voitures.
La développement de la photo numérique est au XXIe ce qu'est le développement de la voiture au XXe siècle.

Au départ, les progrès profitent à tout le monde. ll arrive un moment où les performances nouvelles ne sont plus utiles à la plupart des personnes. Si une voiture ne peut plus dépasser 120-130 km/h légalement, les possibilités supplémentaires ne sont plus utilisables que sur circuit.

C'est un peu pareil pour la photo.

Alors pourquoi les constructeurs continuent-ils à développer des appareils photos à plus de pixels? Des modèles de voitures toujours plus puissant?

Pour des raisons de marketing et de communication.
Il est plus facile de communiquer sur la puissance d'une voiture que sur les éléments utiles. Et en terme d'image, ça paie.
En photo, c'est pareil. Si un grand nombre d'utilisateurs sont satisfaits de leur matériel actuel, l'industriel doit continuer à produire et à vendre.
Du nouveau, toujours du nouveau.
La course au pixel est un des arguments les plus faciles mais c'est l'arbre qui cache la forêt.
Expliquer l'intérêt du GPS et du WiFi du nouveau 6D nécessite beaucoup d'argumentation de la part du vendeur. Comment ça marche, quand on peut l'utiliser, avec quoi, etc. Tandis que les MP, c'est facile. Il y en a plus. C'est tout.

Détail amusant, tous les boîtiers actuels permettent de photographier à plusieurs résolutions inférieures à celle du capteur. Qui les utilise vraiment?

Je me réjouis toutefois des retombées indirectes des recherches et développement des industriels. Mon 7D n'existerait mais pas s'il en était ainsi.