Bonjour,

je post cette réflexion au sujet de la sensibilité à utiliser en numérique......?

je cite:
Avec l'argentique la sensibilité allait de paire avec le grain, gros grain, grosse sensibilité. Aujourd'hui la donne est un peu différente, le grain ne change pas, les pixels ne grossissent pas.

Mais plus on monte en sensibilité et plus on amplifie le bruit.
C'est à dire qu'un pixel qui ne reçoit pas assez de lumière délivre un signal ne correspondant plus à la quantité de lumière reçue mais à son bruit interne. Cette valeur est aléatoire et donc fausse. On a donc intêret, face à une scène correctement éclairée, à choisir 100 ISO pour limiter le bruit.

A contrario, si un pixel est mis en présence de hautes lumières, il va se saturer.
Quelque soit le traitement que va subir le signal qu'il délivre, celui-ci est et restera saturé, incapable de montrer une nuance.
On a donc intêret à limiter la quantité de lumière lui arrivant et, pour celà, à ouvrir un peu moins le robinet.
C'est ce que permet le choix d'une sensibilité plus élevée.

Donc, le photographe est mis devant le choix:
- plus d'ISO, moins d'exposition et moins de pixels saturés (c'est ce que fait le DR200 des Pentax par exemple).
ou
- moins d'ISO's, moins de bruit .

C'est là que l'on va assister à la victoire de l'homme sur la machine et ses automatisme. Suivant la scène à photographier, le photographe adaptera ses réglages et comme aujourd'hui on peut changer de sensibilité entre deux photos.....

ça peut paraître paradoxal mais il vaut mieux photographier les scènes faiblement éclairées à faible sensibilité et celles fortement éclairées à forte sensibilité.

cet exposé (si j'ose dire) me laisse dubitatif......
la discussion est là:
gérer les ISO's

j'aimerais avoir votre avis
car pour moi, je ne vois pas ce que le numérique peut changer ?