Merci d'entretenir la bouillie qui me sert de cerveau :D
J'ai beau réfléchir, je ne vois pas pourquoi corriger une expo en manuel, ni l'influence d'un mode de mesure !
(en manuel!!)
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Merci d'entretenir la bouillie qui me sert de cerveau :D
J'ai beau réfléchir, je ne vois pas pourquoi corriger une expo en manuel, ni l'influence d'un mode de mesure !
(en manuel!!)
Pas facile à comprendre, mais je pense que tu as remarqué que les réglages étaient differents suivant les modes d'expo que l'on sélectionne
Et bien je pense que c'est la même chose avec le mode M, en fonction de quel type d'expo il se cale pour te donner l'équilibre sur la bargraf
CFn-1_11 du 1D4 : Il est possible de régler le mode de mesure à utiliser en mode d'exposition manuelle
0 : Mode de mesure spécifié - 1 : Mesure évaluative - 2 : Mesure sélective et ainsi de suite les 4 modes que l'on connaît
Maintenant je me pose la question sur le mode par défaut, qu'est ce que ce mode de mesure spécifié ?
Hmmm...
Joker !
Un de ces soirs je vais tester les modes de mesure en studio et analyser les courbes. J'imagine que le fabuleux 7D fonctionnait pareillement à ton 1D4 (je ne connais que le 5d2, le 7d et le 550d)
Resimplifions un peu le débat.
Le mode de mesure n'est qu'une aide pour évaluer l'expo.
Il te faut bien une référence si tu ne disposes pas d'un flashmètre. J'avais parlé de cette cellule plus tôt en mesure incidente.
En Manuel + flash, tu règles évidemment le couple diaph et l'ISO. Le vitesse n'a pas beaucoup d'importance entre la vitesse maximum en expo flash (1/200e?) et une expo plus lente. La lumière ambiante commencera a influencer l'image au fur et à mesure que tu te rapprocheras de la mesure sans flash.
Etant donné que tu es face à un objet 2D éclairé le plus uniformément possible, il est logique que les différents modes d'exposition te donne une mesure quasi identique.
Tenant compte des flashs bien entendu.
Par contre, une mesure spot serait influencée par la zone mesurée. Imaginons que tu choisisses les ombres du tableaux en spot, la photo sera surex.
C'est pourquoi j'évoquais la méthode du carton gris 18% en spot afin de corriger ce problème.
A partir du moment où tu as estimé la mesure idéale, le barregraph est là pour te confirmer la bonne expo, c'est tout.
PS: pour la teinte et densité du support, ce que tu dis n'est pas tout à fait juste.
1. La BDB n'est pas la solution pour corriger une dominante de support. Ce n'est pas une dominante de lumière. Fait attention. 5600k me semble correct.
2. Le pas oublier la densité et le relief du support. Soit on garde la teinte et la densité (le papier n'est jamais tout à fait blanc), soit on ramène le support au blanc avec la pipette et on corrige ainsi à la fois la dominante et la teinte. En post-production évidemment, à la prise de vue, c'est trop dangereux.
Ce que je comprends :
- si tu règles la CFn 1-11 sur 0, tu utilises le mode de mesure que tu as sélectionné ("spécifié") de manière "normale",
- si tu règles la CFn 1-11 sur 1, 2... , quand tu utiliseras le mode M tu passeras automatiquement au mode de mesure fixé par la CFn quel que soit le mode de mesure sélectionné "normalement".
NOTA : le 7D ne possède pas ce réglage.
@Dolgo : si tu fais la prise de vue en "visée par l'écran" (comme je le lis dans ton message de retour - #76) avec un 7D tu n'as pas le choix du mode de mesure de lumière, c'est obligatoirement la mesure évaluative. Voir manuel 7D bas de page 135 (manuel V1). D'ailleurs, quand on sélectionne la "visée par l'écran" le pictogramme du mode de mesure disparait de l'écran supérieur.
Quand je parle de barregraph, ce ne sont pas les courbes que tu peux lire en regardant ta photo. C'est le curseur au bas du viseur qui te donne ton indication d'expo.
En M il sert quand même puisque l'on fait en sorte de le placer au centre (en général), cela en modifiant soi même un des paramètres (vitesse, ouverture, iso).
C'est vrai qu'en Tv ou Av c'est le boitier qui adapte les autres paramètres en fonction de la priorité et du mode de mesure choisi, puis on fait éventuellement une correction d'expo.
En M, je pense qu'il serait plus juste de dire "modifier les paramètres d'expo" que de dire "corriger l'expo".
Je comprend que tu t’interroges sur le mode de mesure et non l'expo, mais je parle un peu des deux car c'est ton mode de mesure qui fait que tu choisisses un réglage d'expo plutôt qu'une autre.
Et en l’occurrence dans ton cas de repros, pas de diff entre la moyenne et l'évaluative, la spot je pense qu'il peut y en avoir une si tu fais ta mesure sur une zone très sombre de ton tableau, cette zone sera bien exposé et le reste sur ex. Les courbes seront donc différentes. Tu as aussi un autre paramètre, les flashs
Mais en règles générales, la mesure d'expo et surtout la spot donneront un rendu (d'exposition) différent et des courbes différentes alors que le curseur de ton barregraph sera placé à 0 dans les 3 cas.
Suis pas sur de bien me faire comprendre...
N'oublie pas que Dolgo travaille avec des flashs studio et pas en E-TTL.
Le mode de mesure de la lumière et la vitesse d'obturation n'ont donc pas d'influence sur l'exposition, sauf si pose longue en open flash.
Donc simplifions le débat: il faut prendre une image test, vérifier l'expo, la modifier, et recommencer jusqu'à obtention de l'expo souhaitée.
La seule manière d'éviter ce processus est d'utiliser un flashmètre.
Je résume: A 100 ISO, le seul réglage à trouver (en admettant que la puissance des flashs est choisie) est le diaphragme.
Si le diaphragme trouvé dépasse f11, le rendement de l'optique diminue et je suggère de diminuer la puissance des flashs.
Si au contraire on veut garder le maximum de profondeur de champ pour photographier une sculpture, on gardera les flashs au maximum.
Alors je vais préciser ce qui pour moi est simple à préciser. Et réagir à vos précisions, lues et relues. Et inutile de vous dire merci, parce que vous savez déjà que je vous dois beaucoup, vous qui intervenez, soyez remerciés de m'aider aussi bien techniquement (en plus c'est bon pour mon moral).
Grâce à ces connaissances que j'adapte à ma pratique et mon esprit particulier, je prends du temps, j'essaie de mieux modeler la lumière, et je travaille en heures sup parce que ça me passionne (ou bien parce que la photo m'obsède). J'ai imposé ça au taf : quiconque veut une photo d'oeuvre (2d/3d) doit attendre au moins 2 heures. Une heure pour que j'installe le setup, une heure pour que je traite. "Clic clac kodak" c'est vraiment de la pub.
Mon interrogation portait en effet sur la mesure d'expo dans l'utilisation studio uniquement. De façon générale, en paysage, en concert, dans la rue je vois et comprends les différences entre spot, pondérée, moyenne et évaluative (j'ai lu les manuels), et je suis toujours en évaluative ou moyenne. Ou spot en concert. Hors studio, je suis toujours en AV.
Pour le flashmètre : c'est un appareil que je ne connais pas. Je vais voir l'intérêt de nous équiper. C'est le moment, parce que je commande du complément (kit nettoyage, polarisants, une BAL de plus, des réflecteurs, un pied girafe, un réflecteur gris 18%) Par ailleurs, je vais bricoler mon studio en ajourant (à coup de scie sauteuse) la table sous l'altuglass, ce qui me permettra d'éclairer par dessous, à travers l'altuglass (cf. les photos du studio actuel ci-dessus). Mais passons. Je ferai un reportage photo là-dessus, ce sera plus clair, et sans doute plus fun à lire.
Exactement! Sans flashmètre, je joue au poker. Je me mets par défaut à F/11 et je modifie au besoin la puissance des flashes ou bien mon ouverture. Tu as raison sur la vitesse, elle est secondaire dans ce cas. Jamais plus de 1/250e (sinon on voit l'obturateur sur l’image ! ) Et bien sûr pas de pose longue qui serait parasitée par l'éclairage continu qui est orange (tungstène). Sur une oeuvre 2D, je peux d’ailleurs ouvrir à F/2.8 que ça ne changerait rien.Citation:
Le mode de mesure n'est qu'une aide pour évaluer l'expo.
Il te faut bien une référence si tu ne disposes pas d'un flashmètre. J'avais parlé de cette cellule plus tôt en mesure incidente.
En Manuel + flash, tu règles évidemment le couple diaph et l'ISO. Le vitesse n'a pas beaucoup d'importance entre la vitesse maximum en expo flash (1/200e?) et une expo plus lente. La lumière ambiante commencera a influencer l'image au fur et à mesure que tu te rapprocheras de la mesure sans flash.
Mais quand on détient la puissance, pourquoi s’en priver ?
Tu as tout dit !Citation:
Tenant compte des flashs bien entendu. .
En manuel, je ne contrôle rien sur le liveview, il est noir, normal, il ne sait pas que je vais flasher. Alors, SRT100, je comprends l'influence du mode de mesure dans le principe. Mais dans la pratique, en mode manuel, l'éclair n'est pas "anticipé", ma mesure sera bonne ou mauvaise en TV ou AV, selon la zone où je pose mon collimateur. Et selon mon mode bien sûr. Mais en manuel, c’est une indication qui n’a pas de visibilité, puisque je suis toujours très très sousex (flèche du barregraph à gauche)
J’espère qu’on se comprend ! Le mieux serait de voir en vrai.
En effet, j’ai confondu barregraph et les graphs d’expo visibles en lecture de l’image (touche INFO sur le 7d)
Pour la BDB : 5600K définis sur le boitier quand j’utilise le flash des RX, c’est la température que j’ai trouvé dans les spécifications de ce matériel. Le reste du temps (comme aujourd’hui, je suis allé faire des panos dans une expo sur la musique trad), je fais une photo avec moi qui porte une feuille blanche. Le graphiste pourra cliquer dessus. Ce sera le réflecteur 18% à l’avenir.
Là, je suis perdu, ce sera mon questionnement N°2, le N°1 étant réglé. Mais je ne vais pas vous embêter plus avant.Citation:
La BDB n'est pas la solution pour corriger une dominante de support. Ce n'est pas une dominante de lumière. »
JFB18 : parfait ! Tu confirmes donc que sur le 7d le mode de mesure est unique dès que l’on bascule en manuel.
Ldo :Si si ! Tu résumes d’ailleurs toute la question.Citation:
Tu as aussi un autre paramètre, les flashs
Mais en règles générales, la mesure d'expo et surtout la spot donneront un rendu (d'exposition) différent et des courbes différentes alors que le curseur de ton barregraph sera placé à 0 dans les 3 cas.
Suis pas sur de bien me faire comprendre...
Conclusion : même en manuel, l’expo globale sera modifiée selon le mode de mesure effectué ! (quasi-invisble avec un éclairage homogène)
Conclusion2 : le 7d c’est vraiment un boîtier petit joueur ;)
Enfin, je suis à 1000% d’accord avec l’ouverture selon la PDC voulue. F/11 c’est la sécurité. Mais F/16 ne me paraissait pas outrageux.
En guise de remerciement, une rapide sélection de photos sans traitement et juste pour le plaisir, « après le travail » https://picasaweb.google.com/Dolgosp...PC17r60xJ6QGg#
Oui, je me suis emmêlé les pixels, on parle bien du liveview.
Je parlais du second barregraph, visible après la prise de vue.
En effet, pratique pour corriger la BDB.
Je reviens sur le problème du support. Comme je disais, la BDB n'est pas faite pour corriger la couleur du support sauf pour les imprimés.
Deux exemples opposés:
en aquarelle, on utilise normalement du papier 100% coton non acide donc stable. La teinte du papier reste un paramètre important de l'œuvre, en corrigeant la dominante papier, tu modifies l'œuvre.
en imprimerie, (les affiches) on n'utilise pratiquement que du papier à base de bois, bon marché, acide qui jaunit avec le temps. Une correction de la balance permet de se rapprocher de l'œuvre originale.
Je recommande donc le RAW + jpeg. Le jpeg sert de référence de prise de vue. Le RAW n'étant pas influencé par la BDB, il permet d'affiner la correction de dominante.
Un petit commentaire à propos de ta galerie.
Travaille tes cadrages, tu peux mieux faire.
De l'image des violons, j'aurais choisi le violon du milieu pour la mise au point. (En tant que violoniste depuis + de 50 ans, je trouve toujours triste ces cimetières de violons. Un violon, c'est fait par un luthier pour être joué, pas pour dormir dans un musée, snif! On m'a volé mon violon il y a 10 ans. Quand je vois tous ces violons inutilisés alors que je joue sur un Yamaha electrique!).
Quand je disaisc'était pour répondre à Ldo dans son message #86 ! Le vocabulaire est éclairci.Citation:
En effet, j’ai confondu barregraph et les graphs d’expo visibles en lecture de l’image (touche INFO sur le 7d)
On va vérifier si j'ai bien compris!
Concernant la couleur des supports tu évoques des réglages fins, et c'est très juste (là, on a quitté la question de l'expo). Reste que corriger ou non la teinte d'une repro est un choix drastique. Ce doit être mon côté conservateur, mais même pour une affiche jaunie, je privilégie la fidélité. Sauf éventuellement pour un document de communication style dépliant, affiche, livret enfant, etc. où on pourra rendre le jaune un peu plus blanc. Pour un catalogue, je garderais la version sans correction, pour témoigner aussi de l'état du document à l'instant T.
RAW + JPG : en effet c'est ce que je fais (autant pour les photos perso que pro)
Enfin, si j'ai bien compris, je dirai :
- puisqu'on est en RAW avec une référence (gris 18%), dans l'absolu, peut importe la BDB, on peut appliquer n'importe quelle température sur le RAW après la PDV
- puisque je sais que mes flashes produisent exactement 5650 kelvin (pas facile à trouver comme info!!), je règle le boitier sur 5600k et je suis certain que mes couleurs seront fidèles. Du coup, même pas besoin de photographier un gris 18% ou un blanc.
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Ton point de vue sur ma galerie m'a interpellé, merci d'avoir regardé. Mais je dois vraiment réagir en 2 points.
- En deuxième lecture, je comprends que tu trouves mes cadrages moyens, ça ne m'avait pas choqué hier mais ce soir oui, je peux faire bien mieux. Autant la prise de vue que l'upload étaient uniquement défouloirs. Ces exemples ne sont ni recadrés, ni traités (netteté pour upload, couleurs...)
- Pour le cimetière de violons et leur sommeil dans un musée, là, je réagis plus !
(au fait, l'expo étant sur la musique trad, le 3ème violon dans le bokeh n'est pas d'un luthier mais un "violon de berger", pas sûr qu'il sonne bien! -même si l'immense violoniste Yehudi Menhuin l'avait testé à Genève, pour rigoler ! )
Ici, il ne s'agit pas d'un musée (on en manque cruellement en Haute-Savoie), mais d'un site départemental qui expose des collections. En proposant au grand public des expositions de qualité (scientifique et scénographique), nous essayons justement de faire vivre les objets. On les présente sous leur meilleur jour. Et quand il retournent dans nos sombres réserves, plus personne n'y a accès, on les range en boîtes neutres, on surveille la température, on verrouille le coffre-fort et on appelle un restaurateur... Mais c'est un mal pour un bien. Toute notre énergie est mobilisée pour que dans 150 ans les objets, témoins culturels soient dans le meilleur état possible.
"Avantage collatéral", cette expo a permis à tous (moi le premier) d'entendre/vivre de superbes musiques trad. notamment pendant le concert du vernissage. Tu vois que les violons jouent ! (mais pas ceux des collections!!)
Là aussi, c'est un choix net (de la part d'un conservateur, d'un politique, d'un collectionneur....) : un instrument de musique change de statut quand "on décide" que c'est un "objet de culture". Un accordéon était taché de vin de Savoie, bringuebalé de bistrots en bistrots en 2008, et en 2009 nous avons acheté la collection. Dès lors, c'est caisses de transport, attestations d'assurance et manipulation en gants blancs.
Fait pour être joué, oui. Mais en conserver quelques-uns me semble important aussi. Le musée n'est pas un cimetière d'objets, on les fait vivre autrement.
Ouais, bon. Disons qu'on est un peu hors sujet...
Musicien depuis fort longtemps, j'ai pratiqué toutes les musiques, classique, symphonique, rock, folk, variété, jazz, contemporaine, je crois avoir tout joué seul, en groupe ou en orchestre.
Donc, j'ai pu forger mon avis là-dessus.
Je mets les instruments dans deux catégories. Ceux qui s'usent et ceux qui bonifient (en gros). Parmi ceux qui s'usent, il y a les claviers, les cuivres, les percussions. Après un moment, ils sont destinés soit à la casse soit au musée selon leur état extérieur. Les cordes font partie de la deuxième catégorie. S'ils ne sont pas abîmés, ils peuvent servir indéfiniment.
Or, les bons instruments sont rares par rapport à l'ensemble de la production. C'est pourquoi je suis toujours un peu triste de voir un Strad, un Vuillaume ou un Bazin dormir dans une vitrine.
Un violon qui ne se joue pas n'est un bout de bois sans intérêt.
Cela dit, je te souhaite bonne continuation dans ton travail. Tu me sembles passionné, c'est l'essentiel. La société a besoin de gens comme toi.
Hors sujet, certes, mais c'était tentant ! Ce n'est qu'une parenthèse.
Je comprends bien ta position et toi aussi tu es passionné, c'est la meilleure approche à avoir, dans n'importe quel sujet comme ici la photo ou la musique.
Ensuite, côté conservation, muséologie ou collections, je me demande si conserver un (un seul !) exemplaire à un moment donné prive vraiment (un violoniste par exemple) de son usage. Les Stradivarius, ça court les rues, non ? Sinon, il faut faire un casse au musée de la musique de Prague, là, il y a des instruments à cordes de toute beauté, en quantité et en parfait état.
Quant à la bonification dans le temps tu prêches un convaincu ! Parmi les objets que je préfère dans notre collection ethno, il y a des outils (varlopes, rabots, bouvets pour le travail du bois) polis par l’usage, ce qui leur donne une patine magnifique. Ils sont bonifiés par le temps mais pas éternels ! Même la plus belle lutherie va souffrir de l’humidité, la lumière, le vol, le tremblement de terre, ou les insectes. Alors à un moment, il faut décider de les conserver. Sans priver les intéressés. Ça pose des questions…
Suite du hors sujet. ;-)
L'une des plus belles villes que j'ai visitées jusqu'à présent. J'y ai notamment découvert une superbe collection de dessins et peinture d'Arnold Schönberg (oui, le dodécaphoniste) digne de son contemporain Kandinsky.
Pas de guillaumes ni de trusquin? J'ai l'impression de visiter l'atelier de feu mon grand'père ébéniste.
Mon "Georges Apparut 1945" avait subit les outrages du temps. Le manque de précaution de l'étudiant ou les aléas des concerts de rock. Mais ça fait vivre les luthiers. Il y a plus de travail de réparation ou de restauration que de construction. C'est comme sur les voitures. Une clio = 34h de main-d'œuvre. Combien d'heures d'entretien sur la durée de vie de la voiture?
Etant un grand amateur de visites muséales, ce n'est pas moi qui vais y trouver à réduire, à la conservation.
Un hors-sujet? Où ça ??
J'avoue que flâner dans les galeries Praguoises a quelque chose de thérapeutique.
Des centaines, alignés sur les poutres, par terre, sur les murs, sous les établis... Ainsi que des galères, des tarabiscots, tours à bois, feuillerets et autres passe-partout! Je n'ai pas regardé mon inventaire mais nous avons une bonne part d'outils parmi les 20.000 objets que compte le musée, de toute facture, de toutes époques, un vrai méli-mélo que le collectionneur/artiste a rassemblé toute sa vie, créant une oeuvre globale... Et nous rangeons tout cela dans une base de données, dès qu'on a un jour de libre, c'est-à-dire rarement...Citation:
Pas de guillaumes ni de trusquin?
Passionné par les objets, j'imagine bien que la disparition de ton instrument a été douloureuse.Citation:
Mon "Georges Apparut 1945" avait subit les outrages du temps. Le manque de précaution de l'étudiant ou les aléas des concerts de rock. Mais ça fait vivre les luthiers.
Au final, je crois et j'espère que la muséologie n'est pas antithétique avec la lutherie et la musique. J'essaierai volontiers d'aborder le sujet avec ma conservatrice et notre ethnomusicologue.
Séquence pub pour les intéressés :
Sur cette page, on peut télécharger plus d'infos (faudra qu'on mette à jour...) sur cette étonnante collection : Collection Ethnographie - Bernard Lacroix
Ici, une vidéo, un catalogue (page 19, 21 et 23 pour les violons et la vielle à roue) et la fameuse visite virtuelle de l'expo dont j'ai essayé d'assurer le commissariat : 2011 / La fabrique du quotidien, art populaire alpin
Bien. Il est temps de quitter le boulot. Quoique.