Citation Envoyé par predigny Voir le message
J Un appareil parfaitement réglé peut très bien se dérégler
Le temps des réglages physiques au tournevis des boîtiers reflex Canon est définitivement révolu. Les seules chose qu'on peut encore effectuer mécaniquement sont le centrage des blocs de capteurs de la cellule et du basis (bloc comportant la matrice de capteurs CCD de l'AF), voire le calage du tirage mécanique de la cage reflex au moyens de cales. En aucun cas, sauf accident (choc), ces réglages mécaniques ne peuvent se dérègler.

Tous les réglages depuis l'apparition des boîtiers de nouvelle génération argentique (EOS) et les suivants, en numérique (EOS toujours) se règlent avec un PC en entrant ou modifiant des données numériques en code binaire. Une fois le boîtier programmé, aucun de ces réglages ne peut se dérègler.

Bien entendu, depuis que les circuits numériques pilotés par un microprocesseur se sont substitués à la mécanique traditionnelle employée par le passé, personne, en dehors des ateliers agrées Canon, équipés des logiciels dédiés à chaque modèle de boîtier, et des interfaces de communication vers un PC, n'est en mesure d'effectuer quelque réglage que ce soit.

Les objectifs conservent toujours une partie mécanique nécessitant des réglages traditionnels au tournevis (notamment le groupe avant pour tous les modèles confondus, plus le groupe arrière pour les objectifs professionnels) ces réglages (centrage optique et map) peuvent, en cas d'accident (choc) se dérègler.

Pour résumer: un réglage de boîtier ou d'objectif ne peut pas se dérègler, sauf accident (choc, déformation ou desserrage d'éléments dans un objectif).

Par contre, il est possible que la fourchette de tolérances de fabrication des boîtiers et des objectifs ne suffise pas à garantir contre le cas de tolérance de tirage mécanique entre boîtier et objectif s'additionnant dans certains cas, le couple ainsi réalisé ne donnant pas les résultats escomptés par l'utilisateur, il y a lieu alors de procéder à un réglage tenant compte de l'écart de caractéristiques.

Dans l'absolu, la solution idéale ne tenant pas compte des coûts de production, aurait été de régler l'objectif avec son boîtier. Malheureusement, la chaîne de production des boîtiers et objectifs séparés ne peut qu'appliquer la fourchette de tolérance de fabrication értablie pour les diverses catégories de produits.

J'ignore quel pourcentage de probabilités peut donner lieu au couplage d'un boîtier et d'un objectif dont les tolérances se conjuguent pour qu'un décalage d'AF signnificatif et apparent se produise. Il est à noter que ce décalage d'AF ne se remarque particulièrement qu'aux plus grandes ouverures d'objectifs (PDC la plus faible), ce qui a été surtout remarqué en numérique où une nouvelle habitude s'est installée: la PDV à grande ouverture.