Dans le cas de différences d'exposition marquées, il n'y a guère que le post-traitement.
Mais celui-ci est plus facile si on a choisi au départ le mode RAW : les mesures sont réalisées sous 12 bits (et non 8), c'est à dire que le post-traitement pourra aller chercher l'information dans les basses lumières pour les redynamiser.
Donc RAW->conversion en TIF 16 bits -> tons foncés tons clair ... -> Jpeg (8bits).
Reste que ce n'est pas miraculeux, on touche là aux limites actuelles des capteurs.

On peux faire l'analogie suivante : la lumière c'est comme de l'eau qui s'ecoule et le capteur est un seau dont on mesure le niveau d'eau pour connaitre l'intensité.
L'intensité lumineuse c'est le débit, pour bien mesurer, on réduit le débit (diaphragme) ou on ouvre le robinet moins longtemps (temps d'expo).
Le problème avec le numérique c'est que le seau c'est un cylindre et lorsque le seau déborde c'est rappé. Avec une pellicule le seau commence cylindrique et même diamètre (même iso) mais termine de façon très évasée : pour qu'il déborde il faut vers la fin beaucoup plus d'eau : on conserve des détails dans les hautes lumières (bien sùr il y a une limite !).