Résolution / Impression

[willyboy]

Bonjour le forum.
J'ai une question j'ai un Canon EOS 600D.
Mes photos sont en 72 ppp quand je regarde sur internet tout le monde parle de DPI.
Alors quèsaco ??
Quel est la différence entre DPI et PPP ?
Ma question est aussi jusqu'à quelle taille je peux aller en impression (par une société pro) avec un appareil 18Mega avec des photos en 72 PPP.



Merci pour vos réponses

[Buzzz]

ppp = point par pouce
dpi = dot per inch

donc ppp = dpi, tout simplement

[willyboy]

Merci pour les réponses.

Donc le mieux si je comprend bien c'est de faire du 300 DPI c'est bien ça.
en gros avec un 18 mega on peu faire des photos en 41,5 x 31,1 CM (d'après la grille que j'ai trouvé Taille en pixels des photos numériques et taille maximum d'impression)

[Diakopes]

Tes photos ne sont pas en 72 dpi ou ppp, mais en 5184x3456 pixels. Ensuite, tout dépend sous quel format tu les veux : si tu les imprimes telles quelles en
- 4x6 pouces (10x15) elles seront en 864 dpi ou ppp
- 8x12 pouces (20x30) elles seront en 432 dpi ou ppp
..... et ainsi de suite

Sur ton écran, si il a 1080 pixels en hauteur, il te faudra plus de 3 hauteurs d'écran pour les voir à 100%, quelle que soit la dimension en cm de ton écran, mais les logiciels te permettent de comprimer tes images pour qu'elles entrent dans une hauteur

[willyboy]

Ok Merci.
Je fais pas mal de photo mais j'imprime jamais donc je m'été jamais penché sur le sujet.

[Cildyddd]

Diakopes a bien résumé.

En gros te prends pas trop la tête. Je me la suis prise pour toi lorsque j'ai voulu imprimer en grand format récemment (100X50cm, 90x60cm)

En faisant les calculs je suis parfois descendu jusqu'à 119 dpi sans aucune dégradation visible même le nez collé sur la photo (bon je ne suis pas non plus un grand expert...). Je pense qu'il était possible de descendre encore un peu (imprimer plus grand) mais je n'ai pas testé. En moyenne je visais 150dpi.

[Diakopes]

Comme le dit Cildyddd, tout dépend à quelle distance on regarde l'image. En gros, le pouvoir séparateur d'un oeil normal est 1' d'angle et comme son pouvoir d'accomodation est d'environ 30 cm (oeil toujours normal, pas myope comme moi), le mieux qu'un oeil normal puisse voir est donc deux points séparés de 0,1 mm à 30 cm, soit 100 par cm, soit 240 points par pouce. Par mesure de simplification et pour satisfaire les "Oeils de lynx", on a fixé la norme à 300 dpi pour une image regardée à 25 cm.
A partir de là, on n'a plus qu'à faire des règlse de trois : à 3 m - pouvoir séparateur 1mm - 10/cm - en principe 25 dpi devrait être suffisant. Etc.

[Diakopes]

Rilou, si tu me lis bien, j'ai écrit "en principe". Et ta comparaison avec Michel-Ange est un peu (beaucoup) biaisée. Lui, comme nous en diapositives, travaillait en milieu continu, alors que nos images sont dans un système discontinu. En fait, les technologies modernes se basent sur nos imperfections naturelles, soit le pouvoir séparateur de notre oeil. C'est d'ailleurs le même principe pour la musique sur CD : on numérise le son à 44 ou 48 kHz tablant sur le fait que notre oreille est limitée à 20 kHz et on est passé du vinyle (son continu) au CD (son discontinu). Et beaucoup font le différence entre un son "vinyle" et un son "CD".

En ce qui concerne les images, on joue sur deux imperfections de l'oeil : le pouvoir séparateur (1 minute d'angle) et le pouvoir d'accommodation (25-30 cm pour un oeil normal). Ce qui conduit à cette "norme" de 300 dpi pour un 10x15 dont on ne pourra de toute façon pas voir les discontinuités puisqu'on ne pourra le regarder qu'à 25 cm. Mais si on voulait adopter cette norme pour une image en 1mx1m50 - comme on regardait les dias en son temps - on devrait avoir une image de 18'000 x 12'000 pixels, ce qui est encore impossible pour l'instant (note : c'est d'ailleurs la raison pour laquelle le cinéma travaille encore avec du film, le caméscope étant réservé à la télévision).

Alors, on fait des compromis et on se dit que, comme qui peut le plus peut le moins, on essaiera d'avoir le plus de pixels POSSIBLES pour le format le plus grand POSSIBLE, en tirant profit de nos imperfections visuelles.