Cinéaste converti au DSLR autant par souci de qualité que par obligation financière, je me rends compte qu'une révolution - encore une ! - est en marche. J'exagère un petit peu, mais je peux vous assurer que lorsqu'on a débuté avec la photo à l'époque glorieuse de l'argentique et qu'on a touché au cinéma sur des Bauer, des Beaulieu et des Красногорск (pardon Krasnogorsk) - je sais ça ressemble à Papy qui raconte ses gloires guerrières- retrouver des ouvertures, des sensibilités et du son enregistré sur un support indépendant, eh bien c'est comme retrouver de vieux amis. Cela est d'autant plus vrai lorsqu'on a abandonné le métier pendant plus de 20 ans et que l'on revienne en terra incongnita dans le monde imperméable de la vidéo. Les DSLR et les EOS en tête, eh bien c'est la réconciliation entre deux mondes, entre plusieurs générations. Je ne suis pas si vieux mais je passe pour le patriarche devant les jeunots très inventifs que je rencontre depuis quatre ans dans le métier.Voilà, merci pour ceux qui auront lu jusqu'au bout.