Dans l'article suivant assez long très technique mais passionnant :
http://www.astrosurf.org/buil/5d/test.htm
On y apprend des choses étonnantes sur les capacités et les réactions de nos capteurs.

Certes l'article est orienté astronomie. En astronomie, on est très exigeant et pointilleux concernant des caractéristiques qui ne sont pas forcément primordiales ou prioritaires en photographie traditionnelle.
Néammoins, on y apprend que le capteur du 5D n'a pas que des avantages par rapport aux autres. par exemple :
- il chauffe notablement plus créant en usage prolongé un bruit thermique qui n'est pas négligeable)
- les distorsions dans les coins sont bien plus importantes avec le capteur FF. c'est assez normal avec un angle de champ très supérieur mais c'est du moins confirmé de façon indubitable.
- et autres problémes à voir au cours de la longue discution

En revanche les avantages et qualités du capteur du 5D sont clairement mis en lumière !

Après cette lecture on comprend un peu mieux les problèmes des différents capteurs (il y a aussi une brêve comparaison avec Nikon) et les évolutions possibles que l'on peut en attendre.
je vous en livre juste la conclusion :
Conclusion générale

Pour la plupart des applications courantes de l'observations astronomique, le Canon 5D n'apporte rien de décisif par rapport à un reflex nettement moins coûteux comme le 350D. Il est même en retrait sur certains points, comme l'échauffement supérieur des composants électroniques adjacents ou l'électroluminescence de l'étage de sortie plus accentuée. L'augmentation de la taille des pixels ne produit pas le gain escompté en terme de détectivité dans les conditions du présent test (forte pollution du ciel), aussi bien sur les objets ponctuels que étendus, ce qui est une déception. La sensibilité au niveau de la raie Halpha est toujours aussi médiocre, du type de celle classiquement relevée sur les 20D et 350D par exemple ; pas de bonne nouvelle de ce coté là non plus. S'il faut modifier un boîtier pour retirer le filtre anti-infrarouge, il est bien entendu plus avantageux de réaliser l'opération sur un 350D compte tenu du coût. Le Canon 5D reprend l'avantage pour des applications où le très grand champ est nécessaire. Ce boîtier est potentiellement très efficace pour la recherche de phénomènes fugitifs, comme la détection de novae ou de comètes. Cette niche, encore peu explorée avec les reflex numériques au moment où sont écrites ces lignes (janvier 2006), est une voie royale pour le Canon 5D. Disposer d'un capteur d'un telle taille au prix où est vendu le 5D constitue une réelle avancé et une réelle aubaine. On peut s'attendre à ce que le 5D fasse aussi merveille lors de la photographie de scènes telles que la surface lunaire ou encore, l'imagerie à très grand-champ de la sphère céleste. Le grand écran LCD TFT du 5D est un plus net par rapport au 20D/350D pour focaliser l'appareil au foyer d'un télescope.

Pour la photographie traditionnelle, il est indiscutable que le 5D procure du confort. Le viseur est en net progrès par rapport au 350D/20D. L'appareil est simple d'usage, ergonomique, tout en étant complet. La taille de l'image permet de composer plus aisément et de recadrer efficacement en post-traitement. Le rendu général des clichés est très propre, sans avoir recours des retouches : belles couleurs, belle exposition. Le cœur de l'appareil, c'est à dire sont capteur, est exceptionnel, notamment grace à sa résistance au signal thermique en pose longue et en basse lumière. Les images sont fouillée grace à la taille des pixels qui exploite mieux la vraie résolution délivrée par les optiques et grace à la taille de l'image. C'est un régal de pouvoir refaire du paysage avec une focale de 50 mm. En revanche, cela se complique un peu en portrait à cause de la profondeur de champ plus restreinte, mais c'est aussi une source de créativité. Clairement, on tire un réel plaisir à faire des photos avec le 5D, au point que le retour vers un capteur au format APS est bien difficile. C'est un signe !