Compte rendu de la journée Pro Canon
Compte rendu de la Journée Professionnelle Canon du 19/11/2007
Canon organise un peu partout en France des journées professionnelles pour la promotion des nouveaux produits. Il y en a dans chaque région. Sont invités à ces réunions les détenteurs de la carte CPS. Pour ma région, elle a eu lieu hier à St Priest à coté de Lyon dans le superbe Château de St Priest. Nous nous sommes donc rendus sur place Frog et moi hier après midi.
Canon a bien fait les choses, cadre magnifique, pas mal de nouveautés dont les EOS 1Ds MKIII, le 1D MKIII, les imprimantes PIXMA Pro9500, les traceurs grand format image PROGRAF, ainsi que la nouvelle A2 l’IPF 5100.
Associé à cette débauche de beau matériel, un studio professionnel de prise de vue avec mannequin, éclairage Multiblitz....animé par Lorenzo SALEMI (Maître de Stage au GNPP et Portraitiste de France 2005), il a eu déjà des articles sur lui dans RP et CI.
Le cadre :
Le studio :
J’ai beaucoup apprécié la gentillesse et la disponibilité de Lorenzo qui n’hésite pas à donner des conseils sur la PDV, sympa, surtout que rien ne l’oblige à le faire ! je vous invite à faire un tour sur son site : Lorenzo Salemi, photographe professionnel - Mariage, Portrait, Mode, Publicité & industrie, Reportage.
Quelques photos du maître en action :
Concernant le matériel, nous avons pu tester un peu tout ce qu’il y avait sur le plateau, et quel plateau ! :
Un EOS 1Ds MKIII, version non définitive, un EOS 1D MKIII, un 5D, deux 40D, et un G9, associé avec le 16/35 f/2.8 L II, le 85 f/1.2 L II, le 135 f/2 L, le 70/200 f/2.8 L IS et le 300 f/2.8 L IS ainsi qu’une camera vidéo professionnelle HD XH G1 avec une optique L de 4,5 –90 mm à ouverture constante de f/ 1,6 ! A quand un tel zoom sur nos EOS ? Bref quelques dizaines de milliers d’euros sur la table, je serais bien reparti avec le 1Ds MKIII et son 85 f/1.2 II !
prise en main et mini test du 1Ds MKIII
Concernant le 1Ds MKIII, l’exemplaire que nous avons eu en main était un « Sample », il n’était donc pas équipé d’une carte mémoire. J’avais emmené une carte vierge que j’ai pu glisser à l’intérieur du boîtier et faire une seule photo. Je vous la mettrais en fin de page, sachant que ce n’est pas une version commerciale et que donc le firmware n’est pas encore abouti. D’ailleurs le boîtier était réglé pour le JPEG, les RAW étaient bloqués j’ai réussit néanmoins à en faire un et à le dématricer hier au soir.
Le boîtier à considérablement évolué depuis le premier 1Ds que je possédais, le viseur a encore grossi, il est passé à 0,76 pour 0,72 pour l’ancien ce qui en fait le viseur le plus gros de tous les reflex, moyens format exclus bien sûr ! Attention, quand je parle de 0.76, ça n’a rien à voir avec les 0,95 d’un EOS 40D ! Là on est en 24X36 . Un 5D est à 0.71, un EOS 1D MKIII à 0,58 mais à 100% et en comparaison le 40D est à 0,6 à 95 % ! les menus sont intégralement repris sur ceux du 1D et du 40D. De face et de dos, difficile de reconnaître le 1D du Ds. Seul le logo Ds MKIII et le prisme plus gros qui occasionne une bosse sous la griffe de flash permet de les différencier.
L’ergonomie et le poids ont bien changé sur les nouveaux modèles, le revêtement est plus granuleux et le caoutchouc tient bien mieux en main. J’ai été étonnement surpris du poids de l’ensemble 1Ds-85 f/1.2, même au bout d’un bon moment, aucune sensation de lourdeur. L’autonomie a l’air d’être bonne, à 18 h il restait encore 2 barres sur l’indicateur de charge. Bien vu également, le menu qui renseigne sur l’autonomie et le nombre de photos restantes. Le mode silencieux devrait ravir les amateur de spectacle, quand à la cadence de PDV même si elle est nettement inférieure à celle du 1D, les cinq images par seconde représentent quand même un bel exploit. N’oublions pas que les fichiers font 21 Mpix et les images 5616x3744 pixels. A noter, un mode sRAW qui allège quelque peu les fichiers (2784x1856). Un fichier RAW pèsera près de 25 Mo sur le disque dur! Heureusement les deux Digit III travaillent de concert et sur 14 bits ce qui autorise une cadence de 56 vues en JPEG et 12 en RAW.
Le module d’exposition est également similaire à celui du 1D avec 63 zones (le 1Ds MKII n’en avait que 21). L’AF est le même que celui du 1D, corrigé des petits soucis de jeunesse de son jeune frère. Canon a repoussé la commercialisation du Ds à début décembre au lieu de novembre pour cette raison. Il comporte toujours 45 collimateurs mais seulement 19 (tous en croix) sont actifs, les autres servant à l’assistance.
L’étanchéité du boîtier a été également renforcé avec 71 joints silicone sur tout le châssis. L’écran arrière est un 3 ’’, comme sur le 1D, il reprend le même mode live View, qui trouvera certainement plus d’intérêt que sur le 1D en reportage. En studio, couplé avec le transmetteur wifi, il est possible de piloter directement l’appareil avec le PC ! Deux mots sur le transmetteur, il permet non seulement le dialogue entre l’appareil et le PC, mais aussi de faire un double enregistrement, RAW sur la CF et JPEG sur le DD par exemple. Comme on peut également enregistrer des fichiers sur la deuxième carte SD, je vous laisse imaginer le nombre de combinaisons possibles.
L’obturateur à été renforcé, il est prévu pour 300 000 déclenchements. Comme pour son prédécesseur, la synchro flash est au 1/250 ème .
Bref, Canon a encore placé la barre un peu plus haute, les dos numériques sont vraiment la cible de ce nouveau boîtier ; pour autant, il ne restera pas cantonné au studio, ses 5 im/sec lui autorisant quelques sorties en reportage ou le mode sRAW allègera quelque peu le poids des fichiers !
Je ne vous présenterais pas le 1D MKIII, ni le 40D largement commentés sur le forum. Par contre le 85 f/1.2 L II est une vraie découverte. Je connaissais l’ancien modèle, excellent à partir de f /2-2.8, mais à l’AF parfois hésitant à grande ouverture. Aussi bien sur le 1D MKIII que sur le 5D ou 40D, impossible de prendre l’AF en défaut, la vélocité est incroyable et le piqué est extra, dès f/2. Une bien belle optique !
J’ai vraiment pas eu beaucoup de temps pour regarder et tester les nouvelles imprimantes, j’ai été très impressionné par le traceur grand format qui non seulement délivre des images de toute beauté, mais avec une rapidité impressionnante !
La Pixma PRO9500 sort des fichiers de grande qualité, mais je l’ai trouvé un peu lente, en tout cas bien plus que les données annoncées par le constructeur. Un test plus poussé permettra d’en dire plus. Par contre la qualité est vraiment époustouflante.
Bref, une demi journée bien chargée, mais très riche en enseignements !