Salut,
J'ai entendu parler d'une durée assez limitée de l'obturateur du 350D.
Avez-vous déjà rencontré des problèmes et est-ce vraiment une chose à se méfier (du style, j'arrête de shooter comme un bourrin!)
Merci
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Salut,
J'ai entendu parler d'une durée assez limitée de l'obturateur du 350D.
Avez-vous déjà rencontré des problèmes et est-ce vraiment une chose à se méfier (du style, j'arrête de shooter comme un bourrin!)
Merci
La durée de vie d'un obturateur, dans le meilleur cas, est de l'ordre des 70 000 à 80 000 déclenchements...
ce qui n'est pas si mal pour un obturater entièrement en matière plastique, surtout sio on sait que le constructeur recommandait l'échange de celui des EOS1N à 100 000 déclenchements (boîtier pro tout métal, y compris le superbe obturateur, prédécesseur de celui des EOS1 D numériques qui permettent d'atteindre les 200 000 déclenchements avant de donner des signes de faiblesse);) pour
De mémoire, l'obturateur du 350D est calculé pour environ 50 000 déclenchements
donc d'après un rapide calcul, à raison de 250 clichés par séance, ça me laisse environ 320 séances... ah ouais c pas mal!
Merci pour ces précisions
Environ 50.000 déclenchements... Jean Gilletta a fait 8000 photos de cartes postales sur la Cote d'azur de 1870 à 1920 soit une carrière de 50 ans. Cela fait 160 photos par an.
A son rytme, Si Jean Gilletta avait eu un 400 D dans les mains (plutôt que son appareil à plaques) il aurait du vivre et faire des photos pendant 50.000 : 160 = 312ans pour user son 400d .
Avec nos 400D laisserons nous plus de 8.000 photos pour la postérité, photos que les gens viendront voir au Musée de la photographie dans 50 ans...
Bernardp
En même temps, avec les numériques, la tendance est clairement à la multiplication des shoots, puisque ça ne gaspille pas de pellicule, entre autres. pas vraiment comparable.
Je vois par exemple pour ma part, en une après-midi de shoot, je sort une centaine de photos. Bien sûr j'en jette beaucoup (en général la moitié part à la poubelle sans autre forme de procès). Pourquoi ? parceque j'ai fait beaucoup de photos en double, avec des expositions différentes, des cadrages différents, etc... ce qui génère beaucoup de rebus a moindre coût. Fatalement quand je shootais en argentique (NB), les séances se limitaient souvent a 24 poses et étaient moins courantes.
Bref, pas très comparable a mon avis : autre outil, autres comportements, et c'est bien normal.
@+
guilc
Il est vraissemblable que l'on ne parlerait pas de lui 50 ans plus tard !
Aucune comparaison n'est vraiment possible entre un art naissant avec un très faible nombre de photographe/appareil photo et la situation actuelle où la photo n'est plus qu'un média parmi tant d'autres noyé dans la profusion de moyens divers d'enregistrement accessible à tous.
Et combien de plaques ratées pour arriver à en faire une bonne ?
Personne ne peut le savoir, car les plaques étaient nettoyées, recouvertes de nouveau de gélatine au sel d'argent, séchées et réutilisées.
Avec la faible sensibilité, les photos étaient statiques, les personnages figés, avec des appuis têtes pour réduire les bougés.
Aujourd'hui, c'est le mouvement, l'action, l'instantané qui est recherché avec forcement beaucoup plus de hazard et de chance.
Et même si l'expérience professionnelle et la qualité du photographe moderne réduit les déchets, le nombre de photos prises ne peut être comparé !
Je considère encore qu'à l'heure du numérique et des 5 i/s une photo ça se réfléchit, ça se fabrique, ça ne se "prend" pas : à part qq exceptions (sport mécaniques, reportage, mariage, etc.), si on prend des centaines de photos chaque mois, c'est qu'on ne "pense pas" sa photo avant de déclencher. Or, ça fait moins de 1500 photos par an et donc des dizaines d'années.
Si on raisonne à l'inverse, p.ex. 50K photos en 10 ans, ça fait 5000 photos/an, soit plus de 400/mois ou encore +10/jour incluant les jours où on travaille, ceux où il n'y a rien à photographier, ceux où on n'a pas son apn avec soi, etc.
J'en conclus que si on atteint ou dépasse 1000 photos par mois, c'est qu'on a a) beaucoup de temps libre, b) la déclenchite sensible, c) un manque de réflexion pré-cadrage.
Attention, ce n'est ni une règle absolue, ni une critique, mais un avis personnel issu du temps où je payais mes développements et assez proche de moi mon 1er voyage au Canada duquel je suis revenu avec 37 pellicules, une grosse facture et beaucoup de déchets. Donc bcp de cash mis à la poubelle. Depuis, même en numérique, je préfère ne pas déclencher plutôt que prendre n'importe quoi en comptant sur un Photoshop quelconque pour rattraper mon absence de réflexion.
Avec mon compact, je dois faire 1000 photos/an, avec des pics selon les occasions. Avec les EOS num. que j'ai eu entre les mains, j'ai gardé la même démarche.
C'est clair que le photographe amateur qui couvre tous les mariages de son entourage ou qui suit la F1 sur les circuits (ou que sais-je ?) va "consommer" l'obturateur plus vite, mais est-ce une norme ? À la limite, l'apn est bel et bien accessoire dans tout ça.
Du coup, en "pensant" avant, j'économise l'obturateur, je diminue mon taux de déchet, et je garde précieusement mon cash pour autre chose que changer mon boitier aux 2 ans.
Ok pour dire aussi qu' avec un numérique on déclenche plus qu'avec une péllicule , mais en tous cas plus le temps avance et moins j'en fait, et surtout moins j'en jette.
Car avec le temps on s'applique plus au niveau des réglages et des cadrages, donc moins de déchets.
Et plus on fait attention lors des prises, et moins on se casse la tete a les éssayer de les retoucher sous logiciels.
Et bien je vois que mon topic a engendré de belles dissertations quasi philosophiques !
Jolis témoignages...