Envoyé par
silver_dot
J'ai eu l'occasion d'avoir en prêt pendant trois week-ends, d'un EOS 1Ds MKIII quelques mois avant la sortie de l'EOS 5D II, alors qu'il était ce qu'il y avait de mieux dans la gamme Canon, son produit phare. J'ai pris plaisir à le manier et j'étais satisfait de ses performances et sa qualité.
Si j'avais écouté mon épouse, cédant à l'impatience, et disposant largement du budget pour me l'offrir, je pouvais passer commande dés juin 2009 pour l'étrenner pendant mes vacances d'été. mais... j'ai eu un pressentiment, et ai préféré attendre la photokina à venir quelques mois plus tard.
Au salon de la photo, l'évènement chez canon, était la sortie de l'EOS 5D II: un boîtier FF avec le capteur du 1Ds III, un nouveau processeur Digic IV offrant une gestion du bruit en montée en isos supérieure à celle di 1Ds KIII, et un écran LCD plus contemporain, de définition de 920 ooo pixels contre les 230 000 de celui du boîtier pro (qui n'existe plus que dans les boîtiers d'entrée de gamme comme les 450D et 1000D, déjà répandu dans les produits grand public de la concurrence au moment de la sortie du 1Ds III.
Il n'était pas nécessaire de sortir de polytechnique pour en trer les conclusions qui s'imposent: au lieu d'aligner comme on doit s'y attendre à ce prix, des points positifs sur le produit phare de Canon, LE boîtier pro FF à haute définition de la marque, on pouvait noter les moins, à savoir, tout en héritant du capteur du boîtier pro, le 5D II bénéficiait d'un nouveau processeur Digic IV lui conférant une gestion du bruit supérieure en montée en isos et un écran LCD de définition quatre fois supérieure (920 000px contre 230 000px), déclassant du jour au lendemain le boîtier pro que j'aurais pu commander quelques mois plus tôt, et qui était en ce moment là, le top de ce que canon pouvait proposer.
Restent au 1Ds III la qualité de construction, l'ergonomie, les performances et la robustesse des boîtiers pros Canon, mais à trois fois le prix du 5D ii qui le surpasse avec l'implémentation d'éléments technologiques plus performants, c'était le choc, et la perte de l'illusion d'acheter ce qui se faisait de mieux chez Canon.
J'aurais été pronfondément écoeuré si j'avais acheté l'EOS 1Ds MKIII à quelques mois de la sortie du 5DII, en réalisant que ce que j'estimais comme étant le meilleur boîtier pro possible, était én retrait d'un boîtier expert grand public trois fois moins cher en retrait d'une avec une génération technologique, surtout à ce prix.
Le constructeur, en changeant de vocation, a gravement merdé sur ce coup.
Je n'aurai probablement jamais le successeur du 1Ds III, non pas à cause d'une question de budget, mais simplement parce que s'il sort un jour, pas avant 2012 ce sera trop tard pour moi, ayant renoncé aux projets que je pensais concrétiser cette année, que j'ai abandonnés, ne m'imaginant pas un seul instant travailler avec un 5D II.
Il me reste une alternative éventuelle, que je n'exclus pas d'emblée, l'achat du seul boîtier pro FF à haute définition existant et disponible au jour d'aujourd'hui, face au 1Ds III, chez la concurrence en me limitant à deux ou trois objectifs (tout en sachant qu'une partie de mes objectifs n'existe pas dans la gamme Nikon) sans engloutir la totalité du buget prévu pour compléter mon équipement.
Je n'ai jamais dénigré le 1D III, je ne fais qu'un simple constat: il ne s'agit plus depuis la sortie du 5D II du produit phare qu'il devrait être dans la gamme des boîtiers pros, à causé e précisément des apports technologique dont il ne bénéficie pas, qui sont présents dans la quasi-totalité des boîtiers grand public depuis deux ans. Ce boîtier est toujours aussi bon, malgré l'écart qui s'est creusé depuis entre ce boîtier et les produits grand public, alors qu'il est toujours maintenu sans remplaçant dans la gamme Canon et au prix élevé qu'on lui connaît.
Ce n'est plus, pour ces raisons, un produit que j'envisagerais à acheter pour compléter ma petite panoplie d'objectifs que finalement j'ai achetés pour rien, n'ayant jamais pu imaginer que Canon change de vocation.
Ce n'est que mon avis, en tant qu'acheteur, qui, bien sûr, n'engage que moi-même.