Version imprimable
Bonjour,
Y a-t-il des principes de bases à mettre en oeuvre sous photoshop pour le post-traitement des images issues de la phase de compositage sous un logiciel du type Deepskystacker ?
Ces images en tif 16 bits ont toute leur dynamique dans les sombres, et le réhaussement des niveaux se traduit souvent par l'apparition de bruit.
Quelles opérations faites vous ?
Slt,
importe tes fichiers en ".psd" 16 bits...
Le tif est un format bitmap!
@+
J'ai peur de ne pas comprendre ce que tu me suggères :confused: . Le format psd est le format photoshop. Il est donc généré par photoshop et sert à garder une trace des travaux qui ont été fait sur une image. L'image générée par des outils de type iris ou deepsky n'est pas du psd me semble-t-il. Je génère du TIF 16 bits, qui a donc en principe gardé sans dégradation les infos issues du traitement.Citation:
Envoyé par nicobuffat
Mais ma question portait sur les traitements photoshop à faire ensuite. Lorsque l'image sort d'iris ou de deepsky, on ne voit rien, toute la dynamique étant dans les teintes sombres. Quelles sont les manips à faire, ou à ne surtout pas faire, sous photoshop, pour obtenir une belle image finale.
D'instinct, j'irais jouer avec les niveaux sur chaque couche pour faire apparaître l'objet photographié, mais y a-t-il des précautions à prendre pour éviter l'apparition de bruit par exemple ? Comment faire pour faire apparaître l'objet sans blanchir le fond du ciel ?
Slt,Citation:
Envoyé par 6lv1
tout d'abord, je ne connais pas les logiciels dont tu me parles puisque je ne travaille que sous lightroom pour developper mes fichiers raw, puis eventuelement sous photoshop pour les dernières retouches...:)
Ce que je veux te dire, c'est qu'à la sortie de tes logiciels, iris ou deepsky, enregistre tes photos au format "psd 16bits" et non au format tif, si bien evidement tes logiciels te le proposent...:)
Le format psd est le format natif d'adobe. il conserve les couches de transparences, les masques....
Ainsi, les seuils minis et maxis de tes modulations, sur les niveaux par exemples, seront bien plus élevés que sur un format tif, qui est, je te le répète, un format bitmap, en clair aucune couches, aucun masque...etc
Encore plus simple, si tu eclaircies une photo, à réglage équivalent, le bruit sera moins présent sur une photo au format psd que sur photo au format tif!:)
En revanche, une foi tes travaux terminé sous photoshop et que tu es sure de ne plus avoir de retouche à faire, tu pourras à ce moment la enregistrer ta photo avec un format bitmap tel que le tif ou le jpeg...
@+
Tout d'abord, merci de prendre le temps de m'aider :) !
Je ne peux qu'être d'accord avec toi sur l'intérêt du format psd, mais les logiciels dédiés astro comme iris ou deepskystacker ne gèrent pas ce format.
Je passe par ces logiciels pour l'empilage des n prises de vue, avec la prise en compte des darks, des flats, er des offsets, ce qui se fait (à ma connaissance :)) rarement sous photoshop.
L'image générée passe ensuite sous photoshop pour la "cosmétique", sachant que telle qu'elle sort de deepsky, elle ne permet de pratiquement rien voir.
Ma pratique autodidacte de photoshop me permet d'obtenir des résultats, mais je tâtonne à chaque fois, et je ne suis pas totalement satisfait des résultats. D'où ma question.
A titre d'exemple, voilà ce qu'on obtient à la sortie de deepsky : lien. C'est traduit en jpg et en taille réduite, mais c'est pour donner une idée (le TIF fait 46Mo).
Après traitement, j'obtiens ça : lien.
bonjour, deepsky ne te permettra que du tif en sortie. Iris te permet d'enregistrer en format .psd (c'est un avantage), en tapant en ligne de commande (savepsd2 nomdelimage).
Une fois ouverte dans toshop, tu resserres les niveaux jusqu'à faire monter le signal.
Perso je trouve que la dynamique générée par iris est bien meilleure que celle générée par DSS.
Merci epsi !
Va falloir se mettre à iris alors. Ca va être dur quand on voit la facilité d'utilisation de DSS. :)
Par contre, sous iris, quel est l'avantage à exporter en psd plutôt qu'en tif non compressé ? Je comprends bien que pour un fichier travaillé sous toshop, la sauvegarde en psd permet de garder tout l'environnement de travail, calques, masques, etc. Mais à partir du moement où on obtient une image sous iris, que gagne-t-on à exporter en psd ?
Le TIFF est un excellent format d'images... je ne passe en PSD que pour conserver les calques&co de Photoshop.
Une fois mon image sortie d'Iris ou de DSS vers Photoshop, je fais rapidement un calque de niveaux, mais surtout un calque de courbes, qui permet un réglage bien plus fin. Ensuite réduction du bruit et léger flou gaussien pour adoucir l'image, souvent avec des masques de fusion pour éviter la perte d'informations à certains endroits. Le tout en utilisant le plus possibles les calques de réglages et objets dynamiques pour pouvoir revenir sur chaque étape. Vive le PSD de 200Mo à chaque fois !
Ah, le troll DSS/Iris.. je ne peux plus passer une demi journée rien que sur les prétraitements, je suis donc sur DSS pour ma part. Il est par contre impératif de prendre un peu de temps au début pour définir les réglages qui vont bien, particulièrement la méthode d'empilage. Le prochain que je testerai sera MaximDL, des membres de mon club m'en disent que du bien depuis qques temps
Merci Sendell,
Merci pour la précision concernant le format d'image, qui correspond à ce que je pensais. Concernant dss/iris, pas de troll :). Pour l'instant, pour moi c'est dss parce que c'est simple et que ça me convient. Après, je n'ai pas de passion :).
Pour les réglages via les niveaux et via les courbes, as-tu des manips systématiques, comme travailler par couches pour les courbes, ou travailler les niveaux de chaque couche séparément ? Ou chaque objet a-t-il sa spécificité en terme de traitement ?
Certains parlent de passage en mode lab. Est-ce utile ?
Désolé pour toutes ses questions :rolleyes:
Je traite toutes les couches d'un coup très généralement. J'utilise la "calibration du fond des canaux RVB" de DSS pour avoir une balance des blancs équilibrée dès l'ouverture dans Photopote, je joue parfois avec la couche rouge pour les nébuleuses HAlpha.
Chaque objet a forcément sa spécificité : une galaxie aura un coeur très brillant par rapport à ses bras, une nébuleuse est (généralement) plus régulière, ... Ma "procédure" (niveaux légers, courbe soignée, adoucissement) n'est que ma procédure du moment, dès que j'aurais trouvé plus efficace/plus souple je ferai surement autrement... l'important est de se faire la main.
Je ne connais pas le mode lab
Par curiosité, tu fais partie d'un club dans la région ?
Merci pour les infos en tout cas ! :)
Je fais partie du club d'astronomie Sirius de Villefontaine.