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15 octobre 2008.... Au coeur du haut fourneau... La gueule du four s'ouvre et 500 tonnes de fonte en fusion s'écoulent en quelques minutes... Je suis là, à moins de 10 mètres, de cette lave qui me pique les yeux d'une émotion violente. Ce jour-là, j'ai rencontré Hadès et j'en reste profondément émerveillée, touchée...
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impressionnant, peut etre un peut court comme reportage...y'en a pas encore 2 ou 3?
C'est très bien réalisé, et dans des conditions difficiles, a mon avis.
Bravo pour cette série :)
Jean
Merci infiniment pour ce compliment....Citation:
Envoyé par CELTICJRB
J'ai eu énormément de chance : visite privée, nous n'étions que quelques personnes...
Conditions relativement difficiles : environnement assez... spectaculaire et une exceptionnelle et rarissime autorisation de prise de vues.
J'ai rencontré des gens passionnants, passionnés. Le Maître Fondeur qui m'a expliqué les difficultés de ce métier d'Hommes. Cette coulée a mal commencé : la fusion était trop froide et il a fallu recommencer à chauffer la fonte pour arriver à la bonne température, puis il a fallu rouvrir la gueule et là c'était dangereux parce que parfois, la coulée est trop vive et alors, c'est la course pour se mettre à l'abri !
Voici, juste le moment de l'ouverture de la gueule du four : la découpe du "bouchon" se fait au laser; dans le temps, c'était souvent le boulot des femmes et des enfants !
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Pas plus de 5 photos par post en affichage direct dans les albums. Administration EOS-Numérique.
trés belle serie et surtous pas évidente a faire :clap_1:
Superbe reportage qui montre bien la dureté de ce travail. Bravo.
Merci infiniment pour vos réactions ! J'en rêvais, j'en rêvais depuis ce cours de chimie en 1968 où je découvris les hauts fourneaux.... Un rêve que je croyais irréalisable.
Je suis d'autant plus "touchée" que la situation actuelle provoque la mise au repos d'un haut fourneau sur deux pour des mois et je ne pense pas qu'une telle opportunité ne se représente pour moi et pourtant j'en meurs d'envie d'y retourner !
Voir cette lave, ces explosions au moment de l'ouverture de la gueule du four, les bruits, les odeurs... à moins de 10 mètres.... Et surtout la rencontre d'un Homme, ce Maître Fondeur qui en ses mots passionnés m'a expliqué le danger, la difficulté de son métier... Et puis, ce cadeau qu'il m'a offert : une petite pièce-test de la coulée, et une autre plus grande.... Une coulée de fonte qui se trouve maintenant à mon mur.
J'ai vécu des moments intenses, intenses comme cette lave, au point d'avoir une grosse boule dans la gorge.