Le bruit numérique

Bonjour,

J'ai lu, que le bruit généré sur une photo est directement impacté, par les Iso choisis et le temps d'exposition.
En gros, si j'expose longtemps à 1600 Iso, et que j'ai beaucoup de parties sombres, je vais avoir beaucoup de bruit numérique sur la photo.

De plus, si j'ai bien lu, par le fait du cumul des iso et du temps, on peu avoir beaucoup de bruit sur une image à 400 iso (pas trop élevé), et un long temps d'expo.

Est ce qu'il est judicieux de penser qu'il y a un peut etre un moment ou ses deux facteurs se croisent, à savoir qu'il vaut mieux monter un peu les iso, car le temps d'expo plus long a des iso plus bas, généreré autant voir plus de bruit ?

Merci,

Olivier

Negatif, par mon expérience, même avec 30s de pose, tu auras moins de bruit (même pas du tout !) à 100 iso qu'à 400 !

Par contre, tu as nécessairement quelques "hot pixels" : des pixels rouge, vert ou bleu qui chauffent un peu et qui se voient sur ces longues poses. Mais, ça, c'est différent du bruit.

Citation:

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Envoyé par briceos

Negatif, par mon expérience, même avec 30s de pose, tu auras moins de bruit (même pas du tout !) à 100 iso qu'à 400 !
Par contre, tu as nécessairement quelques "hot pixels" : des pixels rouge, vert ou bleu qui chauffent un peu et qui se voient sur ces longues poses. Mais, ça, c'est différent du bruit.

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Vu, je pense comprendre.
En fait, le bruit est généré par la hausse de tension envoyé dans le capteur, pour monter les iso, et donc diminuer le temps de pose. Cette surtension génère un effet thermique qui créé le bruit.
Les hots pixels dont tu parles, sont également en surchauffent par l'excés de temps de pose, mais ce sont des cas isolés.
La génération des hot pixels est moindre que l'impact de la surtension des iso, donc, la courbe d'impact sur le bruit est générée massivement par les iso et moins par le temps d'expo ?

Suis je dans le vrai ?
Ou est ce plus complexe ?

Merci,

Olivier

Exactement, les hot pixels, ce sera 2, 3, une dizaine au maximum, facilement tamponnables. Le bruit (résultat de l'amplification du signal initial, on pourrait dire des "parasites") est global et bien plus génant. Moralité : ISO juste nécessaires, suffisants et indispensables...

Citation:

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Envoyé par briceos

Exactement, les hot pixels, ce sera 2, 3, une dizaine au maximum, facilement tamponnables. Le bruit (résultat de l'amplification du signal initial, on pourrait dire des "parasites") est global et bien plus génant. Moralité : ISO juste nécessaires, suffisants et indispensables...

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Merci pour ces précisions,
Question : Pourquoi pas de 50 Iso dans ce cas, car parfois on a beaucoup de lumière ?

Merci,

Olivier

Bonne question. Sur certains boitiers il y a une extension à 50 ISO, mais pas sur le 40D. Les capteurs Canon CMOS ont une sensibilité native de 100 ISO. L'échelle commence donc là.

50Iso sur les EOS 1D et DS ainsi que EOS 5D

J'espérais l'arrivée de Silver_dot à ma rescousse. C'est fait ! :beer:

Citation:

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Envoyé par mcog2

Vu, je pense comprendre.
En fait, le bruit est généré par la hausse de tension envoyé dans le capteur, pour monter les iso, et donc diminuer le temps de pose. Cette surtension génère un effet thermique qui créé le bruit.
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Il n'y a pas de hausse de tension dans le capteur ni d'effet thermiques engendrés par la hausse des iso. Le bruit à plusieurs origines qui s'additionnent, la plus importante étant effectivement la création de paires électron-trou du à l'agitation thermique du silicium du capteur, il y a aussi divers bruits de grenaille mais c'est toujours la températures qui est la coupable. En refroidissant les capteurs et ampli, on diminue ces bruits. Mais il y a aussi des bruit de nature irréductible, dus au fait que la lumière reçue peut être considérée comme des "grains" d'énergie : même pour un très faible éclairage uniforme du capteur, tous les photosites du capteur ne recevronyt pas exactement le même nombre de grain, il y a une sorte de pile ou face sur le nombre de grains qui seront reçu dans chaque photosite. Les progrès sur le bruit des capteur seront un jour limités par ce phénomène, et on en est pas si loin que ça.