Quelles espèces ? A quelle époque ? Dans quelle région ?

Bonjour tout le monde,

J'ai trois questions destinées aux spécialistes de la faune.

Quelles espèces d'animaux peut on photographier,
Et ce quel est le moment le plus propice ( matin, soir, quelle saison )?
Dans quelle région ? ( c'est un peu vaste à référencer mais grossièrement )
Et surtout, quelles sont les précautions à prendre pour ne pas les déranger ?

Ce sont des questions qui me viennent à l'esprit comme ça. Pour parler de mon cas, le week end je me retrouve prés des étangs de la somme, j'observe les hérons, les grands cormorans, les martins pêcheurs, les grêbes...

Y a t'il des moments dans la journée plus intéressant pour photographier ce type d'espèce ?...

C'est une question assez vaste, j'attend seulement les "grandes lignes", charge à chacun d'aller se renseigner ensuite pour plus de précisions peut etre...

Bonne journée,

SéB

D'une façon générale, la nature appartient aux lève-tôt.
Je l'ai vérifié en ce qui concerne les martins par exemple.
Le bassin sommois est très riche. Le problème c'est que tout est privé et inaccessible.
Dénicher un spot intéressant relève du parcours du combattant !!

Daniel :o

Lu,

Un peu de précisions cependant:

- en effet tôt le matin et au couché donnent des ambiances souvent plus sympa, les couleurs saturés et les ombres crées par les rayons obliques donnent une profondeur et des volumes.

- les espèces vont bien sûr dépendre du lieux

Cependant le matériel joue un rôle très important dans le résultat, car c'est bien de pouvoir se lever tôt mais shooter avec un 70-300mm F4-5.6 à 3s de pose à 1600iso risque vite de te lasser des photos de flous de bougé. Donc l'affût demande plusieurs choses:
- choisir une espèce shootable avec des faibles lumières (certaines espèces bougent trop, d'autres sont plus statiques, permettant avec un pied de les shooter) Un martin ou un héron par exemple sont capables de rester sans bouger pendant quelques sec, cela permet donc de shooter même avec des temps importants malgré une longue focale, il suffira de stabiliser le mouvement photographe
- faire du repérage au moins au jumelles ou encore à la vue (si espèces faciles à voir) et si possible plusieurs fois, pour connaître les habitudes. Cela permet d'assurer tes chances de revenir avec quelques clichés, malgré que malgré tout cela n'est pas toujours garanti. Une fois que tu peut dire que tel bestiole se pointe assez souvent à tel endroit, il faut essayer de voir quel angle de vue permettrait de se placer au mieux. Le reste c'est on se lève tôt et en prend possession des lieux en étant silencieux et plus qu'a attendre longtemps parfois pour espérer capturer.
Dans tous les cas il faut respecter l'espèce qu'on shootera et en prendra pas les mêmes précautions de distance si il s'agit d'un simple lieux de pause de l'espèce ou si il s'agit de lieux de nidification, car ici le risque est la mort de la progéniture, donc ne pas hésiter à demander avant de faire n'importe quoi, pour que cela soit fait sans aucun risque pour l'espèce.

- l'époque va encore dépendre de l'espèce, car certaines espèces changeant complétement de "robe" ce qui demande de savoir à quel moment de l'année il va arborer la plus belle, ou au pire la shooter dans ces états multiples

Pour les lieux c'est simple: partout ou cela est possible ;)

Le printemps, c'est la saison des amours chez la plupart des espèces, d'où des comportements intéressants : parades, offrandes, accouplements, et souvent couleurs au maxi de leur éclat.
Faire alliance avec un forestier, un garde, ou tout autre agent de terrain peut etre très fructueux !!
Marcellin et moi même sommes sur un projet "sanglier" de cette façon.
Evidemment, je rejoins Gérardo sur le point essentiel de l'observation préalable, étape absolument incontournable.
Bien de la marge avant d'être confronté aux limites de son matos...

Daniel :o

Merci beaucoup à vous deux pour ces précieuses informations :)

Je vais aller du côté de Provin tiens :p

Bah, un peu derrière chez moi (4-5 km) du coté de Wingles, pas mal de marais, avec du potentiel.
Reserve des cinq tailles à Thumeries.
Reserve de Mont Bernanchon.
Divers sites "Chico Mendes", une trentaine dans la région. Je suis moi même guide botanique. Contacter l'asso Chico Mendes de Lille.
Chevreuils : Forets de Phalempin et Nieppe.
Participer aux diverses promenades vertes et autres visites guidées à vocation ornitho ou naturalistes. Pour ce faire, se rapprocher de la maison de la nature et de l'environnement de Lille. La plupart de ces ballades, très enrichissantes, sont gratuites.

Daniel :o

Des livres sur ce lien:

ICI

Merci Daniel !

@JMG, les bouquins c'est bien mais rien ne vaut les conseils des gens sur le terrain ;)

tu peux faire un tour aussi au bois des dames à bruay la buissiére. Petit plus : il y a un teril à l'intérieur qui permet de shooter au dessus des arbres. Ils y a aussi le bois d'ohlain et les alentours.

Bois des dames de Bruay, fréquenté par le pic noir parait il...

Daniel :o

Citation:

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Envoyé par ardeas

Bois des dames de Bruay, fréquenté par le pic noir parait il...

Daniel :o

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pas vu recemment. Mais beaucoup de chevreuilles (attention ça vol bas lol) ils viennent tôt manger sur les parcelles cultivées à l'entrée du bois, et ils nichent dans le secteur pendant la période de chasse. Tu pourras shooter aussi différentes espéces d'oiseaux (Grue cendrée, faucons...). En décembre/janvier il y a aussi des mouettes ( lol ) qui viennent manger sur place, ça fait des photos marrantes.

au rayon batraciens, je crois me souvenir qu'un forestier m'avait parlé de sonneur à ventre jaune, a cet endroit, au niveau des terrils.

Daniel :o

Citation:

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Envoyé par ardeas

au rayon batraciens, je crois me souvenir qu'un forestier m'avait parlé de sonneur à ventre jaune, a cet endroit, au niveau des terrils.

Daniel :o

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je ne connais pas. désolé.