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Bonjour,
Déjà du temps de mon argentique, il y a une question qui m'a toujours tracassé ...
Pourquoi est ce qu'une grande ouverture est représenté par un petit chiffre et inversement ???
Je suppose qu'il doit y avoir une explication technique ou logique à ce système mais j'avoue que je ne l'ai pas encore trouvé ...:badmood:
Si quelqu'un peut m'aider sur le sujet, je suis curieux d'avoir la réponse :D
non c'est le contraire !!! ce n'est pas 2.8 ou 16 mais 1:2.8 ou 1:16
le "1:" est souvent zappé
Le sujet est largement développé sur le forum, faire une recherche.
En gros :
Si la focale est de 50 mm.
Si l'ouverture est de f 1:2
ça fait 50:2 = 25 mm de diamètre d'ouverture (en théotie).
Si f 1:8, 50:8 = 6.25 mm
Pour une ouverture donnée, la quantité de lumière reste bien sur constante d'une focale à une autre.
Ouala....
Arff ! on va encore dire que je chipote, mais il faut être prudent avec la notion de quantité de lumière. Un télescope de 1m de diamètre avec une focale de 4m, ouvre à f/4, il va recevoir d'une étoile énormément plus de lumière qu'un objectif d'appareil photo qui a la même ouverture de f/4. Ce qui est constant, c'est la luminosité de l'image des objects étendus mais pas celle de l'image des objets ponctuels et dans tous les cas, la quantité de lumière reçue est uniquement fonction du diamètre util de l'objectif.Citation:
Envoyé par Viktor
Comprendre la quantité de lumière traversant l'ouverture...
(c'est plus du chipotage là !) :rolleyes:
Je vois bien ce que tu veux dire, mais ce n'est vrai que pour les objets étendus (et pour une même surface de capteur) mais si tu photographie une étoile, un 500mm de haute qualité ouvert à f/8 donnera sur le capteur une image (ponctuelle) beaucoup plus lumineuse (x100) qu'un 50mm à f/8.Citation:
Envoyé par Viktor
Si tu as un objectif de focale f mm et un diamètre de l'objectif de d mm, alors le nombre d'ouverture n est égal à f divisé par d. On dit que le diaphragme est f/n (Ceci pouvant être approximatif, et même très approximatif pour des formules de lentilles complexes, il faut tenir compte de la pupille d'entrée ).
Par exemple pour un 50 mm de focale dont le diamètre est 50 mm le nombre d'ouverture est 50:50 = 1. On dira que le diaphragme est f/1.
Pour avoir deux fois moins de lumière il faut diviser la surface des lentilles par deux ( soit par construction de l'objectif, soit en introduisant dans l'objectif un disque perçé d'un trou; le diaphragme), donc diviser le diamètre par la racine carrée de 2. ( surface du cercle varie comme le carré du diamètre ). Ce qui donne 50: (50/racine2) = 1,414. On dit que le nombre d'ouverture est n= 1,4. Le diaphragme est f/1,4.
Et maintenant c'est parti.
à chaque fois que tu divises le diamètre de l'objectif par la racine carrée de 2, tu as une multiplication du nombre d'ouverture par la racine carrée de 2, donc une variation de 1 diaphragme.
On a donc la suite des nombres d'ouvertures 1 ; 1,4 ; 2 : 2,8 ; 4 ; 5,6 .....
ou de diaph : f/1 ; f/1,4 ; f/2 ...
Ceci nous démontre donc que plus le nombre d'ouverture est grand plus le trou ( diaphragme ) est petit.
Une remarque : La normalisation fait que quelque soit l'objectif, quelque soit l'appareil, quelque soient les dimensions du film ou du capteur pour une sensibilité donnée ( 100 iso par exemple ) une vitesse donnée, une ouverture donnée, la quantité de lumière recue par le film ( lumination = Eclairement en lux X Temps expo) est strictement identique.
Photographier un sujet donné ( la lumière d'un lampadaire de nuit) par exemple au 1/100 à f/8 sur tout récepteur de sensibilité 100 iso donnera exactement le même résultat que ce soit avec un 500 mm qu'avec un 50 mm. Par contre cette lumière occupera une surface différente sur le récepteur mais ne sera pas plus lumineuse avec le 500 qu'avec le 50.
Je ne sais pas si c'était une réponse à ce que j'ai dit, mais je suis tout à fait d'accord avec toi et ce n'est pas en contradiction avec ce que j'ai dit. Evidemment pour le photographe, la notion d'object ponctuel n'a qu'un sens anecdotique, le lampadaire n'est pas un object ponctuel et son image grandit avec la focale de l'objectif, alors que l'image d'un point (une étoile, une lampe très lointaine, ...) ne grossit pas. Dans ce cas particulier la quantité de lumière n'est pas fonction du "f/d" mais seulement du "d".Citation:
Envoyé par jclauney
Vu la question, il est clair que notre ami est total débutant.
J'ai donc fourni une réponse permettent de comprendre "comment ça marche" sans trop le brouiller avec des développements trops complets et sans doute pour l'instant incompréhensibles.
Pour les mouches, attendons qu'il s'interesse à la macro.
Ouala.
Sous-entendrais-tu que j'ai des rapports particuliers avec les mouches ? ! :rudolph:Citation:
Envoyé par Viktor
Pour les reste, je suis d'accord, dans un premier temps, on peut se contenter de dire que la luminosité d'un objectif est défini par son f/d.
(c'est bien ce que je voulais dire....)
:rudolph: :rudolph:
:rudolph:
:rudolph:
Wouwwww !!!
Je m'attendais pas à un tel cours :thumbup:
Merci beaucoup à tous, je comprend nettement mieux maintenant :D
Le mister maintenant levé, je vais enfin pouvoir retourner faire des photos l'esprit tranquile !!!
Encore merci à tous et bonnes photos ;)