En effet le Nikkor FE 10,5 n'est à l'origine absolument pas conçu pour être assemblé à un capteur plein format.
La principale difficulté que l'on rencontre en l'assemblant avec un 5D est la présence du pare-soleil qui apparaît à l'image.
C'est Peter Murphy (à ma connaissance) qui le premier à eu l'idée toute bête de scier ce pare-soleil.
L'opération est délicate, demande pas mal de sang froid mais reste cependant à la portée d'un bon bricoleur... Attention tout de même : certains panographes sont parvenus à abîmer de manière irrémédiable la lentilles frontale !
Voici une petit série de photos montrant Michel et Olivier Thoby décalottant un 10,5 :
Nikkor 10.5mm f/2.8 entre les mains d'Olivier & Michel Thoby | photos g i l l e s v i d a l
La qualité optique du 10,5 est impressionnante, du moins comparé à ce qui ce fait dans le monde du fish-eye.
L'image est bonne quasiment partout, voire très bonne, chose qui n'est absolument pas le cas avec le Sigma 8mm f/4 avec qui j'ai fait mes premiers panoreportages (à priori la nouvelle version f/3.5 s'en sort mieux, mais je n'ai jamais eu l'occasion de la tester sérieusement). Je ne connais pas le 14mm Canon (qui n'est pas un FE et est hors de prix), mais je travaille régulièrement avec le Canon 15mm FE (rarement pour du reportage). La plus grosse différence entre le 10,5 et le 15 : 4 photos pour le premier, 8 pour le second (6+zénith+nadir).
De long discours et palabres ont eu cours sur différents forums au sujet de la capacité du 10,5 à dépasser les 180° de champs de vision... selon moi il offre environ un peu moins de 190° (187°/188°), pour d'autres un peu plus, pour d'autres un peu moins. Le fait est que les 180° sont dépassés.