Vers des adaptateurs objectifs EF/EFS ?
Si j’ai bien compris les histoires de taille de capteur, et de différences entre objectifs EF et EFS, et en acceptant les limitations inhérentes à tout complément optique :
- il suffirait d’un multipicateur de focale (ou extender) * 1.6 sur lequel on puisse brancher un objectif EFS pour le transformer en objectif « EF » (focale *1.6) utilisable en full frame (et en prime avec un capteur APSc comme tout objectif EF)
Avec un tel extender ; l’EFS 60mm f/2.8 macro deviendrait un « EF 96mm f/4.5 macro »
- Réciproquement, il suffirait d’un multiplicateur de focale (ou extender) *0.62 sur lequel on puisse brancher un objectif EF pour pouvoir le transformer en objectif « EFS » avec focale plus courte permettant de gagner en ouverture maximale.
Avec un tel extender, l’EF 300mm f/4,0 L IS deviendrait un «EFS 187mm f/2.5 IS »
Si de tels produits adaptateurs (EF/EFS et EFS/EF) étaient annoncés par Canon, je me poserais moins de questions pour acheter des objectifs…
Ainsi j’hésiterais sans doute moins pour acheter tel ou tel EFS qu’il faudrait mettre à la poubelle si je remplace un jour mon matériel par un full frame.
Mais surtout, j’achèterais plus facilement un objectif EF (l’EF 300mm f/4,0 L IS par exemple) : Sans le full frame (ma situation actuelle et future au moins à court terme), je ne profiterais pas des possibilités techniques de cet objectif, tout en devant en payer le prix et en en supporter le poids. En effet moins de la moitié du champ fourni par l’objectif est effectivement utilisé par le capteur APSc (quel gâchis !) et un équivalent EFS 300mm f/4.0 IS serait bien plus léger et moins cher… Alors que s’il existait un extender 0.62, j’aurais au moins la satisfaction de pouvoir utiliser (avec capteur APSc) ce même objectif dans la totalité de ses performances avec les caractéristiques 187mm f/2.5.
Que faut-il penser de tout cela ?
Ouverture maximale et objectifs
Rappelez vous aussi les fameuses scènes de Barry Lindon tournées à la seule lumière de bougie. L'objectif utilisé était un Zeiss qui ouvrait à 0,7. Il me semble que c'est la plus grande ouverture jamais fabriquée pour un dispositif optique. Mais il s'agissait d'un cailloux unique développé, je crois, par la NASA ...
infos sur les objectifs utilisés par Kubrick (en anglais)
Une lumière entrante perd une part de ses photons, elle ne les amplifie jamais ...
Citation:
Envoyé par
ceky
a) Mes notions d’optique aujourd'hui anciennes me conduisent fortement à croire qu’un ensemble optique de type convergeant transformant une image (virtuelle, pour les spécialistes) de taille 24*36 en image (réelle, pour les spécialistes) de taille 14,8*22.2, dans le plan du capteur est réalisable. J’ai appelé, dans le premier message du fil, un tel complément un extender *0.62 par analogie aux extenders multiplicateurs de focale bien connus. On pourrait aussi l’appeler diviseur de focale à coefficient 1.6.
.../...
e) Je branche maintenant mon ensemble extender-objectif sur mon 350D (le seul à être réel dans mon cas ;) , et je reprends la photo du vélo dans les mêmes conditions ; comme mon capteur ignore royalement tout ce qui se passe à l’extérieur du vélo, je retrouverai une photo avec le vélo remplissant l’ensemble du cadre, comme si mon ensemble extender-objectif était équivalent un objectif EFS 187mm f2.5
Notons au passage que cette dernière photo est équivalente à la première photo en b) : Plus généralement avec un objectif EF donné, cet extender imaginaire et un capteur aps-c, une image serait équivalente (à la qualité près) à celle prise dans les mêmes conditions (à l’ouverture près) avec l’objectif sans extender et un capteur full frame.
Ouh là ma tête a mal !!!!
Je comprends un peu le principe de ton raisonnement, mais ça me semble aussi inutile que cher voire impossible à concevoir physiquement (on parle ici de lentilles, pas de théorie de l'optique) :
- un complément optique, par son seul ajout de lentilles, dégrade la qualité globale de l'ensemble ;
- comme dit Canon-Passion, la valeur f est juste un ratio qui symbolise la quantité de lumière entrante : il correspond au diamètre physique du diaphragme ouvert. Donc arrivé à f2.8 p.ex., pour avoir plus de lumière, une seule solution existe sur notre planète : agrandir le diaphragme ... Ça existe, c'est juste (beaucoup) plus cher :) De mémoire f1.4 résulte de racine de 2, et chaque diaph. entier résulte de cette valeur multipliée par 2 : f2.8., f5.6, etc. càd une diminution par 2 de la quantité de lumière. Par construction, on peut avoir des paliers intermédiaires, mais si mon diaph ouvre de 10mm, il laisse passe une certaine qté de lumière. À ma connaissance, excepté un amplificateur de lumière, cette quantité ne peut pas augmenter sans agrandir le diaphr. ; si j'ai un chas d'aiguille de 2 mm, aucun amplificateur ne laissera passer un fil de plus de 2mm de diamètre, même en théorie ;
- pour augmenter 'artificiellement' la quantité de lumière, le procédé existe déjà depuis quelques dizaines d'années : les ISO ;) On augmente la sensibilité, et sur le 30D, c'est réglable par tiers de valeurs ...
Pourquoi bâtir sa décision de choix sur un procédé qui n'existe pas ? Moi, pas comprendre :) Surtout qu'en matière d'objectifs, il y a du choix pour contenter tout le monde ...
Quant à imaginer (même en théorie) qu'un complément optique qui se fixe en bout d'objo permettrait d'avoir un coeff. inférieur à 1, je suis carrément perplexe car ça voudrait dire qu'une lumière entrante qui perd de sa quantité en traversant un tunnel (le fut de l'objo) la retrouve en arrivant dans la chambre (où se trouve le capteur) me semble relever du fantasme complet ... à moins de disposer un amplificateur de photons sur la paroi interne de l'objectif. :rudolph: