C’est l’histoire d’un chevreuil.
Il somnole dans un pré par une belle soirée d’août.
J'ai d'abord rampé dans l’herbe, derrière lui, puis je me suis assis à une cinquantaine de mètres.
Voilà maintenant une demi-heure que j'attends, il ne bouge toujours pas.
Je m'impatiente, siffle doucement, claque la langue : il finit par me voir mais ne se trouble pas.
Il se lève, s'étire, satisfait un besoin élémentaire.
Il remet les choses en place, à moins que ce soit un bras d'honneur.
Puis il va à l'essentiel.
J’attends qu’il s’éloigne un peu en broutant, je me lève doucement et je m’en vais.
Il y a des jours où je n’y comprends rien !