Pour cette photo j ai voulu essayé l objectif 50/ 1.8 .
- EXIF: Canon ( EOS-1D Mark IV) | 50mm | 1/8000s | f/4 | ISO 2500
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Pour cette photo j ai voulu essayé l objectif 50/ 1.8 .
- EXIF: Canon ( EOS-1D Mark IV) | 50mm | 1/8000s | f/4 | ISO 2500
Même remarque que sur l'autre photo, pourquoi pas ISO 100 ?
Du coup, on atteint ici des vitesses supersoniques qui figeraient les ailes d'un colibri pour photographier ce rayon, et l'image est dégradée par les ISO.
Pour obtenir l'effet en étoile, il aurait été intéressant de fermer plus.
Il me semble important d'avoir en tête que c'est la cellule qui fait l'exposition de la photo (ou l'utilisateur en jouant sur l'IL ou en mode M), mais pas les iso, qui sont elles à préserver dans 90% des situations. Les ISO correspondent à l'amplification "artificielle" d'un signal lumineux, elles dégradent donc inévitablement l'image.
Pas facile de prendre le soleil de face.
Je crois qu'il faut vraiment que tu étudies ou révises un peu les leviers de l'exposition et que tu regardes les exifs des photos partagées sur ce site pour te construire une échelle de grandeur selon les situations.
Je remarque que tu as quasiment toujours des iso en fort excès et que tu te retrouves avec des vitesses disproportionnées. Si je ne dis pas de bêtise, dans la majorité des cas, le premier levier de l'expo est l'ouverture car il influence l'aspect de l'image par la pdc (et la netteté selon la qualité des objos). Ensuite vient la vitesse (sauf photos d'action) et en tout dernier les iso. Ceux-ci ne servent qu'à fournir une bonne expo quand les deux autres leviers n'y ont pas suffit.
Je me permets d'apporter une précision pour éviter toute confusion : l'exposition, qui est la quantité de lumière qui arrive au capteur, correspond au rapport entre l'ouverture et la vitesse. Elle est par défaut "automatique" quand on prend une photo et dépend de la mesure prise par la cellule photosensible de l'appareil.
Ainsi à exposition constante, donc pour une quantité de lumière équivalente parvenant au capteur, plus on ouvre, plus la vitesse est élevée et plus on ferme, plus la vitesse est lente.
En d'autres termes, l'ouverture n'influence en rien l'exposition mais la vitesse d'obturation (en dehors du mode M où l'on fige ouverture ET vitesse).
Si on souhaite jouer sur l'exposition, on doit donc décorréler l'ouverture et la vitesse (rapport automatiquement calculé par la cellule), soit en jouant directement sur l'IL (ou EX), graduée dans le viseur et accessible avec la touche +/-, soit en shootant en mode M qui fige vitesse et ouverture.
Enfin, il faut aborder les ISO uniquement comment "un facteur multiplicateur" qui permet de gagner de la vitesse à ouverture constante.
C'est très important je crois d'être au clair sur chacune de ces notions pour savoir ce qu'on fait et ne fait pas avec ses réglages ;))
C'est précisément le message que je voulais faire passer mais en beaucoup plus condensé, une sorte d'invitation à étudier les interactions entre les trois leviers de l'expo que sont l'ouverture, la vitesse et les isos.
En faisant varier l'un d'eux uniquement, l'expo change. Une attention particulière sur l'ouverture qui influence l'image par la pdc.