Reportage :
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Évidemment, c'est de la culture artisanale et les fruits ne sont pas conformes aux normes européennes... elle sont très bonnes mais le calibre ne va pas du tout (très important le calibre). Enfin, moi, je n'aime pas les tomates qui croquent mais les juteuses et parfumées; celles du commerce, AMHA, elles ont le gout et la texture de la betterave.
J'en ai 18 pieds (de grosses) qui vont donner environ 40-50 kg. On voit les supports en acier sur lesquels il faut palisser les plantes avec les liens blancs (toile). J'ai aussi 5 pieds de tomates cerises [3] qui sont excellentes, congelées, pour la cuisine d'hivers. Comme elles sont hâtives, en début de saison, je les consomme en salade aussi.
La lutte contre le mildious nécessite de la bouillie bordelaise mais je ne traite plus quand les tomates sont formées. On voit sur la [1] des traces de cette maladie cryptogamique incontournable en culture de plein air. Pour produire les magnifiques fruits commerciaux, la culture se fait hors sol (sans terre) et sous tunnel. Les racines trempent dans un gouttière où coule un liquide de nourissement (un peu comme une perfusion). Dans ce genre de culture on ne produit qu'un bouquet de fleurs; ensuite on change le pied.
En Italie on cultive, entre autre, de la tomate (une sorte de Roma) extrêmement résistante, en plein champ, sans support. En septembre elles sont moissonnées avec une sorte de moissonneuse-batteuse et transportées, en vrac, dans d'énormes camions qui sillonnent les routes de la plaine du Pôt. Ils en font surtout de la sauce tomate car elle sont très... fermes.