Ancien pro passe enfin au numérique !
Ancien pro passe enfin au numérique !
Bonjour à tous,
Il y a quelques mois, j'ai repris la photographie mais en noir & blanc et vraiment très récemment le numérique.
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J'avais débuté un travail personnel sur les cimetières en noir & blanc dans les années 90, j'ai pensé que maintenant que j'avais le temps, il serait bien m'y remettre après 10 années d'arrêt.
Pour me comprendre, voici ma petite histoire au niveau de la photographie :
Déjà petit, j'ai toujours su ce que je voulais faire : reporter-photographe, être l'œil du monde, celui qui irait sur place pour rapporté un témoignage sous forme d'images.
Mon grand-père m'a appris dés mes 8 ans à me servir d'un appareil Zenit E, j'ai continué longtemps avec cet appareil a "mitraillé" les sorties avec mes camarades de classe, mes grands-parents, etc…
C'est aussi mon grand-père qui m'a tout appris pour le développement et le tirage.
A l'âge de 15 ans, je suis rentré comme apprenti dans un laboratoire professionnel, après quelques mois, je sentais que quelque chose manquait.
Etant donné que j'avais la possibilité de pouvoir traiter mon travail au labo, je faisais de petits reportages dans les manifestations, certains concerts et d'autres événements.
L'attente de voir si j'avais une "bonne" photo me donnait de plus en plus de frissons et j'avoue aussi que je me suis rendu compte que dans certaines manifestations qui devenaient plus "violentes", je me rapprochais instinctivement pour photographié les scènes, je pense que c'est là que j'ai pris goût à la décharge d'adrénaline que procure le fait de photographier un événement violent et rapide en même temps.
Un petit peu avant mes 16 ans, j'ai eu l'opportunité de rentré comme apprenti dans une agence de presse. J'ai commencé comme tout le monde au bas de l'échelle, nettoyer le labo et le matériel, faire les préparatifs pour les traitements des films, ensuite, j'ai pu montrer que je savais bien me débrouillé niveau labo et on m'a envoyé sur le terrain.
Au début, je faisais juste de petite "commande" : une photo de chantier, un immeuble, des choses banales.
Une nuit, un entrepôt de produits chimiques non loin de chez moi se mit à brûlé, j'ai été directement sur place, j'ai pu éviter le cordon de sécurité et me rendre prés des pompiers, j'ai demandé si je pouvais les suivrent, ils étaient d'accord si je restais bien en retrait.
Le lendemain, j'ai développé mon travail à l'agence, je regardais mes négatifs sur la table lumineuse, j'avais fais déjà quelques tirages. Mes collègues "pro" ont été intrigués, le boss à demander à voir mon travail, il a aussi vu les photos des manifestations et à décider que je pouvais couvrir dorénavant les manifestations et des conférences de presse en binôme avec un collègue plus expérimenter.
Peu de temps après mes 18 ans, j'étais officiellement photographe de presse, je réalisais mon rêve. Il faut dire que ma vie se résumait entièrement à la photographie !
J'ai utilisé quelques temps le Nikon F4 et je suis passé ensuite sur Eos-1 HS avec les trois zooms 20-35 2.8, 28-80 2.8/4 et 80-200-2.8 et flash 430EZ. J'ai continué dans cette agence à couvrir les événements quotidiens lorsque mon meilleur ami lui aussi photographe en agence de presse me propose de partir avec lui en Bosnie couvrir la guerre qui s'y déroulait en "freelance".
J'ai du mentir à mes grands-parents car je ne voulais pas leur faire peur.
Mon expérience là-bas m'a beaucoup appris sur un plan personnel et sur mon travail de photographe, je retrouvais cette envie d'être "l'œil du monde" malgré le danger quotidien.
En rentrant au pays, nous avons pu "vendre" quelques photos à nos anciens employeurs, mais j'ai pu retrouver deux ou trois mois après une nouvelle place dans une autre agence.
Là, j'ai couvert des défilés de modes, des sujets sportifs en plus de certaines manifs et conférences de presse.
Mon matériel à évolué : EOS-1N HS, 17-35, 28-70, 70-200 2.8 avec 540EZ et 300 et 400 2.8 pour les défilés de mode et le sport.
Mon sac dépassait les 15 kg avec les trois zooms, les deux boitiers, les flashs et accessoires
Niveau consommables, je travaillais en Fuji Sensia 100, Fujipress 800 et T-Max 400.
J'avais aussi acheté pour mes promenades du week-end (quand je ne travaillais pas…)
Deux boitiers EOS-50E avec les zooms USM 20-35, 28-105 et 70-210 3.5/4.5 de la série "expert"
Par après, j'ai continué ma carrière, mais environ un an après être passé sur Eos-1V et 550EX, j'ai eu un infarctus…
J'avais comme ont dit "brûler la chandelle par les deux bouts" Il faut dire que je ne comptais pas les heures, parfois je ne passais chez moi que pour prendre une douche et d'autres vêtements.
J'ai photographié les événements du Kosovo, du Congo et j'ai couvert pas mal d'événements de mode, sport, politique bref la vie de reporter-photographe sans vraiment pensé aux répercussions sur ma santé, je ne vivais que pour la photo de reportage…
Je suis resté cardiaque, j'ai du arrêté la photo de presse, je me suis aussi marié entre-temps mais mon état de santé s'est fortement dégradé, j'ai eu recours à de lourds traitements de chimiothérapie, je ne vais pas étaler ici mon historique médicale, mais j'ai du arrêté définitivement toute activité professionnelle et je suis en invalidité depuis bientôt 5 années.
J'avais acheté un scanner négatif/diapo début 2000 avec Photoshop 6 et il y a quelques mois, je me suis remis à archiver mon travail afin de faire une sauvegarde sur CD-Rom en .jpeg car dans les années 90 et début 2000 le .tiff était encore utilisé dans le monde pro. Il faut dire que les journées sont longues, je n'ai que mon épouse comme famille.
J'ai vécu mes premières années "sans photo" de manière très difficile, je ne savais faire que cela et c'était toute ma vie ! Mais mes maladies me clouent parfois plusieurs jours au lit et en outre, j'ai été quelques temps en chaise roulante, puis en béquille et enfin aujourd'hui, je me sers d'une canne et de genouillères les jours "moyens"
Je me suis découvert d'autres passions durant ces dernières années, l'histoire du blues, la guitare, l'histoire de la guerre 39/45…
Mais au début de cette année, j'ai ressortis mes boitiers Eos-50 & 50E pour photographier un concert de blues, lors de ce concert, j'ai retrouvé une partie du plaisir que j'avais en photographiant. Après quelques temps, je me suis dit que je pouvais reprendre le sujet que j'avais entrepris de photographier des cimetières en noir & blanc.
Lorsque je me suis rendu dans mon ancien magasin habituel pour mes fournitures en chimie n&b je fus vraiment surpris du changement. Le numérique était partout !
Lorsque Canon a sorti le 70-300 avec stabilisateur dans les années 90, les pros que je connaissais (et moi) pensions que c'était un "gadget" passager…
Je trouvais cela inutile car je travaillais tout le temps en mode "M" et utilisais une cellule Minolta qui ne me quittait jamais. Je ne recadrais jamais mes tirages, soit c'était bon soit mauvais. D'ailleurs, je tirais mes négatifs plein cadre bordé de noir. Je dois dire que le viseur 100% des Eos-1 est très précieux pour cela.
Pour en revenir au présent, j'ai donc repris mon projet de photo de cimetières n&b mais j'ai la chance d'avoir d'autres passions comme les concerts de blues et les sites historique de la seconde guerre mondiale dans notre pays.
Pour cela et éventuellement d'autres sujets, il faudrait photographier en couleur et vu que les labos traitant le E-6 et le C-41 se réduisent à peau de chagrin (le numérique à quand même causé pas mal de ravages dans le monde de la photographie professionnelle) Je me suis dit qu'il était temps de voir pour un numérique.
Mon épouse qui vend régulièrement sur un site d'enchère bien connu utilise un "bridge" que je lui avais choisi pour sa facilité. Mais j'ai eu la chance de trouvé une bonne occasion sous la forme d'un Eos-400D.
"Crop Factor" "Raw", "Bruit" et autres termes que je n'avais jamais entendu m'ont fais vraiment comprendre que j'avais plusieurs wagons de retards ! Le "crop factor" j'avais compris. Pour le reste, je me suis trouvé deux bons livres sur le 400D.
Je me lance donc en 2010 enfin dans la photographie numérique, bien que très longtemps réfractaire, la technologie à eu raison de ma résistance (je précise que je n'ai internet que depuis quatre ans, je ne suis pas un fan de la modernité, en fait, je n'aime pas le changement)
Voici donc ce que je possède en tout dans mon "parc" photo :
Eos-400D + grip BG-E3
Canon EF 20-35 3.5/4.5 USM
Canon EF 28-105 3.5/4.5 USM
Canon EF 70-210 3.5/4.5 USM
Tokina 12-24 .4 (Avec ce "crop factor" cet achat s'imposait pour le reportage)
Flash Canon 430EX II
Flash Canon 540EZ
Flash Canon 420EZ
Eos-1 HS (boitier backup de mes débuts en Eos-1)
Eos-1N HS (boitier backup que j'avais en 1N)
Eos-50 + grip BP-50
Eos-50E + grip BP-50
Je m'inscris sur ce site pour partagé et comprendre surtout comprendre le fonctionnement des logiciel comme DPP bien que je pense que Photoshop 6 pourrait être suffisant.
Concernant les discussions sur les forums, je pense que donner un avis sur une photo ou même sur le rendu d'une optique est impossible de manière objective.
La photo est comme le reste du domaine artistique, c'est selon les goûts, le besoin, l'usage et les finances de chacun.
Même si j'ai eu la chance de travaillé avec du "beau matos" c'est le photographe qui fait la photo, le boitier et l'objectif ne sont que les outils qu'il faut utiliser à bon escient.
Et les trois optiques que je possède ne sont certes pas des L mais sont pour moi un excellent compromis entre la qualité et l'encombrement. Je ne travaille que en T-Max 400 pour le n&b et pour le numérique, pouvoir modifié la sensibilité est une chose que je n'aurais jamais imaginé il y a dix ans.
Néanmoins, avec ce "crop factor" le 17-40 f/4 me tente bien que je ne comprends pas tellement pourquoi certaines personnes n'aiment pas les zooms 3.5/4.5 pour rapport à un .4 fixe ? Mais bon, comme je disais, chacun ses goûts
Si vous avez lu jusqu'ici, je vous remercie, j'ai toujours eu du mal à parlé de moi, j'espère que cette présentation vous permettra de mieux me comprendre si j'ai des questions ou si j'interviens dans les forums du site.
Ernie
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