Version imprimable
Bonsoir,
Quelque chose me turlupine à propos de ce filtre anti-moiré propre au numérique.
Pourquoi donc n'y en avait il pas besoin en argentique ?
C'est juste une question d'échantillonage spatial çà n'a rien avoir avec le support qu'il soit un film ou capteur ? A moins que le film ne soit infiniment plus résolvant que le capteur...
Merci à tous.
Pour faire simple: les amas de sels d'argent du film ont une taille et une disposition aléatoire. Il n' y a dons pas numérisation, c'est à dire acquisition de données à intervalles d'espace régulier. On ne peut pas définir pour un film une période spatiale de capteur et donc pas non plus de fréquence spatiale de numérisation. Il n'y a donc pas de phénomène de repliement (ou recouvrement) de spectres, qui nécessitent un filtre passe bas anti repliement ou AA.
Pour faire encore plus simple: le phénomène de moiré est la conséquence de la confrontation entre deux motifs réguliers. Tu peux t'en rendre compte en superposant deux voiles de mariées dont les mailles sont légèrement inclinées les unes par rapport aux autres. J'ai dit régulier. Comme il n'y a pas de régularité au niveau de la gélatine argentique, pas de Moiré.
Explication top !
Très clair, merci beaucoup. Je ne connaissais pas la structure d'un film argentique.Citation:
Envoyé par Blaise