Feedback Festival Européen de la Photo de Nu
Bonsoir,
Du 7 au 16 mai a lieu à Arles (13) le Festival Européen de la Photo de Nu (FEPN - Festival Européen de la photo de nu - Arles). Avec ma compagne, on sedit "Tiens pourquoi pas, allons-y !". Nous repérons sur le site Internet quelques expositions pouvant nous intéresser, soit une dizaine. Bien sûr, aurons-nous le temps en 1 journée de voir 10 expos...
Coût : 5€ pour l'ensemble du Festival. Il y a aussi une autre partie aux Baux de Provence (5€ de plus) mais nous avons zappé.
Ce qui suit est une appréciation personnelle du travail des exposants. Je sais qu'il serait politiquement plus correct de dire "Respectons le travail du photographe", "Je suis débutant, je ne suis pas à même de juger", etc. N'empêche que nous pouvons apprécier un travail pour les sentiments/émotions qu'il va nous évoquer, par rapport à ma propre sensibilité ou ce que j'apprécie dans la photo.
Organisation, ce qui ne nous a pas plu du tout :
- Festival Européen de la Photo de Nue : wouaaaaaaaaaah, ca en jette... Sauf que sur place, c'est la misère. Peu d'exposants et pour certains d'entre eux, pas beaucoup de travaux exposés ou très mal mis en valeur ;
- la manière dont les travaux sont exposés : éclairage hasardeux (Chapelle Sainte-Anne, Palais de l'Archevêché), photos qui demandent de la distance pour apprécier le travail exposées dans un couloir de 50cm à coté des toilettes (Palais de l'Archevêché encore), galerie à trouver en jeu de piste (Galerie de l'Hotel de l'Amphithéatre).
Exposition, ce que nous avons aimé :
- Gabriel Martinez ("Série noire") : nous avons adoré les poses et le contraste fond blanc / modèle noire ;
- Vincent Toulotte ("Douleurs et caresses des sens") : je n'ai pas aimé le travail de coloration mais ma femme oui ;
- Paul Von Borax ("Les Sauvages Blanches") : le photographe a créé une série de portraits tribaux en inventant une histoire à partir de tribu fictive ;
- Takala et Thierry Magniez ("Itinéraire d'une femme libre") : superbe modèle, belle mise en scène, des émotions sont passées ;
- Elliott Landy ("Love at Sixty"): raaaaaaaaaah superbe cadre, les photos sont commentées, racontant une histoire et puis en musique de fond, Chet Baker (sublime "Let's get lost"). Coup de coeur ...
Toujours dans les expositions, celles qui ne nous ont rien évoqué (j'ai évité de mettre des critiques, sachez seulement que soit ca ne nous a pas parlé, soit on a tout bêtement pas aimé) :
- Jean-Michel Goumy ("Le corps fluté en mouvement") ;
- Franck Musset ("Carré marocain") ;
- Morgane Adawi ("Chimères nocturnes") ;
- Edouard De'Pazzi ("Anatomies" et "Vanités") ;
- Lili Renée ("Séduction") ;
- Greg Eleaze ("Métamorphae 1 et 2") :
- Adeline Curioz ("A flore de peau") ;
- Julie Lecomte ;
- Clémence Nguyen Qui ("Distorsion") ;
- Michel Choffray ("Belles de jour") ;
- Thierry Valencin ("Les courbes de l'instant") ;
- Ricardo Figueira ("A la poursuite du désir") ;
En conclusion, l'appellation "Festival Européen" est un peu trompeur, les expositions n'ont pas une dimension européenne (sauf si on considère la nationalité des exposants). Avec ma femme, nous avons été globalement décu. Certes quelques bonnes surprises mais dans l'ensemble, expérience à ne pas renouveller. Ce qui m'embête est que j'avais l'intention d'aller au Festival de la Photographie à Arles cet été, mais cette journée m'a cassé le délire, je crains que l'organisation soit du même acabit.
Ah, par contre, histoire de ne pas s'être déplacer pour rien, on a fait le Musée d'Arts Antiques: ca, je vous le conseille :)