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Bonjour
Aprés avoir lu de nombreux post sur ce forum (en particulier les explications de G. PAREDES) je me pose la question suivante :
Doit on ouvrir un fichier raw avec les réglages "tout à zero", sachant que si on commence par un calage du point blanc et du point noir avec l'histogramme, ce même histogramme n'aura pas été modifié par les réglages par défaut de Lightroom ?
Merci
Visiblement ma question n'intéresse que moi...
Je vais la poser autrement :
Dans Lightroom 2 de Scott Kelby, page 135 chapitre 4 (Régler l'exposition globale) sur les photos d'illustration les curseurs Luminosité et Contraste sont positionnés respectivement sur 50 et 25 (réglages par défaut de Lightroom), à la page 137 (étape 6) une photo différente montre des réglages à 0 et 0.
Page 140, je cite : "Enfin agissez sur le curseur Luminosité pour corriger les tons moyens".
Curseur Luminosité à 0 ou à 50 au départ ?????
Page 143, il recommande, je cite : "ajouter du contraste en utilisant la courbe des tonalités, en commençant par choisir Linéaire, ainsi aucune correction du contraste n'est appliqué sur votre image".
Curseur Contraste à 0 ou à 25 au départ ?????
Merci de vos conseils éclairés
Bonsoir,
Je n'ai pas lu le livre cité, néanmoins, je me permets de vous faire part de mon expérience.
J'ai également les réglages standards : +50 et +25.
En général, le réglage de la luminosité est bon, il m'arrive par moment de l'augmenter légèrement, cela reste rare.
A l'inverse, il m'arrive assez souvent d'augment le contraste, en allant vers +30/+40 (c'est exceptionnel d'aller plus haut en valeur - le contraste devenant alors trop important), cela va dépendre principalement des couleurs et de l'ensoleillement au moment de la prise de la photo.
Je pense (toujours selon mon expérience personnelle) que la valeur de départ n'a que peu d'importance, seul le résultat compte (sans oublier l'écran calibré - point indispensable).
Plus les valeurs par défaut seront proches du résultats et plus le travail de post-production sera facilité.
Dans les autres réglages que j'applique :
- en premier lieu la balance des blancs
- lumière + contraste
- puis je vérifie les "noirs" que j'essaye de rendre les plus "noirs" (justement) possible, en étant attentif à l'êcrétage (touche "J"), idem pour la "récupération"
Dans une très grande majorité des cas, le résultat est satisfaisant, je sauvegarde ces paramètres pour les appliquer aux autres photos de la série à traiter. Cela me permet alors de n'apporter que quelques retouches et donc de gagner du temps lorsque le nombre de photos à traiter est important.
Si nécessaire, j'ajoute un peu de "vibrance" qui donne du "peps" à la photo (+4 à +10 - jamais plus), puis la courbe des tonalités, enfin l'étape finale porte sur le gain en "netteté".
Voila en quelques mots mon processus de post-production, encore une fois j'insiste sur le fait qu'il est le résultat de mon expérience.
En espérant que ces qqs informations aient pu t'apporter des réponses,
Snipp
Lu,
Le réglage de départ n'est pas à considérer comme un réglage appliqué dès le départ mais seulement comme un point de départ.
Si on ouvre une image sous DPP on aura jamais l'image que LR aurait lorsqu'on est tout à 0. Car tout à 0 est vraiment très plat et demandera dans ce cas de "tout régler".
Les curseurs sont donc placés non pas dans leurs seuils mais dans une position qui permettre d'aller tant dans un sens que dans l'autre. On remarque qu'un ton moyen est centré (50 sur 0/100 min/max, qu'on est sur 25 mais qu'on peut donc réduire le contrast, que l'expo est également centré et que les noirs, toujours plus difficiles à récupérés sont à 5 et permettent une petite reprise directe ... en gros rien n'est placé directement dans sa limite basse
Certes cela n'empêche jamais de faire baisser par la suite un curseur ou de le faire monter, mais disons qu'au départ il est dans une position proche de ce qui serait obtenu par un autre dérawtiseur comme DPP. On aura quand même besoin de vérifier les seuils (expo et seuils) et tout ce qui suit
En général la luminosité je la baisse souvent (très très rarement je l'augmente)
Le contraste dépend des photos et si les seuils sont bien placés, en général je le monté peu (entre 15 et 40) Car trop fait perdre dans les nuances des blancs et des noirs (création d'une courbe en S)
+
Merci à vous pour vos réponses
J'utilisais les réglages par défaut de Lightroom, en considérant que ceux-ci étaient un minimum qui permettait de partir sur une base de travail "regardable" comme sur dxo (qui n'a pas de réglage "général à zero").
L'écran est calibré (depuis peu et pas sans mal), vista ne charge pas le profil ICC demandé, il a fallu ruser...
oui moi aussi je pars des réglages par défaut, et ensuite j'ajuste les paramètres si besoin, selon le rendu de la photo.
C'est l'oeil qui doit guider le développement, il faut par contre savoir sur quoi agit chaque curseur et avoir une idée de ce qu'on veut obtenir au final pour améliorer l'image.
D'après ce que j'ai compris (mais j'ai pas fini de lire le bouquin de Scott Selby) et de mon expérience :
- Le curseur luminosité joue sur les tons moyens (entre les noirs et les gris)
- Le curseur contraste augmente le constraste des tons moyens (= réduit le nb de pixels gris en leur donnant plutôt une valeur plus extrême, donc plus noir ou plus blanc).
- Le curseur exposition joue plutôt sur les tons clairs
- Le curseur noirs augmente les noirs
- Le curseur lumière d'appoint éclairci les tons sombres
- Le curseur récupération hautes lumières va assombrir les très blancs. Mais il faut l'utiliser le moins possible car il réduit le contraste global de l'image. Pour rattraper un ciel cramé mieux vaut parfois baisser le curseur d'exposition puis redéboucher les ombres avec lumière d'appoint, on perd moins de contraste, mais on rajoute du bruit. Une autre solution est d'utiliser un filtre dégradé sur le ciel en baissant la luminosité par exemple.
Et on peut faire la même chose que tous ces curseurs en jouant directement avec l'outil courbes, mais c'est bcp moins intuitif je trouve.