Envoyé par PowerMac
La stabilisation qu'elle soit de type optique comme chez Canon ou Nikon ou de type capteur monté sur une plate-forme stabilisatrice comme chez Sony-Konica-Minolta semble être davantage un gadget qu'un atout indispensable.
Ce système n'est réellement efficace que sur une plage de fonctionnement très étroite réduite aux vitesses de 1/30s et 1/60s et dans des conditions de prises de vues bien spécifiques (la stabilisation rattrape le bougé de l'appareil et non le bougé d'un sujet mobile). Pour des vitesses supérieures (de 1/120s à 1/8000s) ou inférieures à cette plage (de 1/15s à la pose B), le stabilisateur est totalement inefficace, le volet se fermant soit trop vite ou trop lentement pour figer l'image de manière nette. A partir de ces constats, il n'est pas étonnant que certains utilisateurs obtiennent des photos floues avec un manque de piqué.
De plus, le surcoût de la version IS peut atteindre la moitié du prix de l'objectif en version non IS (sur le 70-200 2,8L le surcoût atteint presque 600€, ce qui n'est pas négligeable). Je ne parle même pas du poids supplémentaire et de l'encombrement plus important qu'entraîne l'intégration de ce dispositif dans l'objectif.
En définitif, il s'agit d'une surtout d'une opération marketing visant à vendre des procédés industriels à prix fort pour un intérêt quasiment nul. Alors pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer?
Pour quelques dizaines d'€ à peine, on peut se procurer un superbe trépied qui résout de manière définitive le problème du bougé de l'appareil et avec les 500€ économisés, on peut s'acheter un autre caillou non IS.