Sujet très intéressant, que je vais continuer à suivre régulièrement.

Aujourd'hui le marché est devenu beaucoup plus compliqué pour les pros, ça on ne peut pas le nier. Mais déjà il ne faut pas tous les mettre dans le même panier. Ceux qui souffrent de cette démocratisation de la photographie sont quand même principalement ceux qui travaillent uniquement avec les particuliers (portraitistes/naissance/mariage).

Un photographe de mode a clairement moins de soucis à se faire une fois que son réseau de connaissance est en place et qu'il bosse bien.

Plusieurs points me gênent quand même, notamment le fait de présenter la photographie comme un cas particulier touché par la démocratisation qui fait chuter les prix du marché.
Dans mon domaine, l'informatique, on est confrontés à un phénomène similaire de chute des prix lié à la délocalisation des développements informatiques (inde/asie).
Ben oui mais c'est comme ça, c'est à nous de savoir réagir, s'adapter, proposer des prestations plus intéressantes pour gagner des appels d'offres.

Ca me semble être le cas dans la plupart des domaines, non ? La différence ici c'est que ça oppose des pros, à des amateurs, mais au final est-ce vraiment à prendre en compte ? Ca ne changerait rien au résultat si c'était un autre pro qui proposait les mêmes "bas" tarifs...

En tout cas, cette conjoncture va clairement "monter le niveau" des photographes, car ce sera le seul moyen pour eux de pouvoir continuer à exister face aux amateurs avertis...