Je vous remercie tous d’avoir pris le temps d’écrire un commentaire ; vos remarques et vos appréciations sont les bienvenues car elles me poussent à faire évoluer ma pratique photo.


Citation Envoyé par dkeith Voir le message
question subsidiaire: que penses-tu de ton 100-400 v2?
Sur le 100-400 : je n’ai comme point de comparaison que le 300 f/4 Canon qui a un bon piqué et je suis surpris de constater que le 100-400 mm n’a rien à lui envier, même utilisé à 400 mm et f/5,6. Ensuite il offre l’avantage du zoom, même si j’ai du mal à l’utiliser dans les focales inférieures. Donc pour le moment je ne le quitte plus.



Gparedes a bien exposé la problématique que je lui avais proposée pour des conditions particulières : soleil souvent présent, et vallée en V dont le versant d’en face, relativement proche, est très vite dans l’ombre.
Au début, j’utilisais M (permet de fixer vitesse et diaph.) + ISO auto, mais en fonction de la mesure choisie, les ISO montaient parfois très haut et le résultat n’était pas bon, d’où ma question à Gparedes.
Suite à sa réponse, j’ai abandonné logiquement la « mesure spot » mais je continue à utiliser le collimateur central plus confortable pour le suivi du vol et je préfère améliorer ma composition par le recadrage en post-traitement. Comme il faut quand même un mode de mesure j’ai choisi la « sélective » qui à mon sens devrait accorder moins d’importance au fond. J’ai calé mon premier réglage en mesurant sur un pan de rocher gris et ensuite j’ai surveillé le résultat sur l’écran de contrôle en faisant en sorte que le vautour reste éclairé, mais ni cramé, ni aussi noir que le fond.


Entre 15 h 53 et 16 h 19, j’ai compensé la baisse de luminosité en augmentant les ISO de 640 à 1000, avec toujours contrôle du résultat sur l’écran (mais pas avec l’histogramme que je n’ai pas l’habitude d’utiliser). Donc cette méthode ne m’a pas paru difficile à mettre en œuvre, telle que je l’ai appliquée, même s’il y a un risque de mal évaluer l’exposition mais cela fait partie du jeu dans ce genre de sorties photos : pour que les vautours volent, il leur faut du vent, pas trop fort quand ils arrivent face au soleil et vent arrière ; il vaut mieux qu’ils décrivent des cercles plutôt que des passages rectilignes et il faut qu’il y ait une lumière relativement stable. D’où la nécessité d’accepter un certain nombre de « déchets » (photos floues, mal exposées ou qui n’apportent rien de différent).


Étant donné qu’il y a beaucoup de paramètres que je ne maîtrise pas, je dois dire que lors de ces sorties vautours, je ne suis jamais déçu et ne m’ennuie jamais. D’une part le cadre est magnifique, d’autre part les oiseaux passent et repassent parfois si près au-dessus qu’on entend le vrombissement de leurs ailes. Donc même si je n’ai pas pris de photos, c’est toujours positif.


Au vu des résultats, il est évident que cette méthode me paraît logique, pratique et très intéressante. Mais est-elle utilisable dans des lieux plus ouverts avec des conditions d’éclairage différentes ?