Bonjour à tous

Une petite série d'une rencontre unique, et d'un instant dont rêve tout photographe naturaliste, et plus encore ornithophile comme moi même, les instants intimes des bêtes avec leur progéniture.
Outre que quand c'est petit, les animaux sont toujours plus mignons (bon, on fera l'exception des méduses et autres moustiques... encore que photographiquement parlant, ça puisse être sympa), il y a dans ces scènes une impression exceptionnel d'assister à un instant caché, intime, qui ne se révèle à nous que par un coup de chance exceptionnel.

Bref, vous comprendrez que cette image a un coté magique pour moi, notamment du fait du contexte. Du coup, je ne suis clairement pas objectif pour la juger, mais la scène en elle même est suffisamment rare pour être intrinsèquement belle

Pour le contexte : j'avais choisi de partir "léger" durant ce voyage. Exit donc le 500mm, mais sachant qu'on rencontrerait des oiseaux, j'aurai été trop malheureux si je n'avais pu prendre quelques clichés. Je suis donc parti avec un "petit" 70-200 IS (première version hélas, ayant revendu la vII pour me permettre un autre rêve) ainsi qu'un doubleur vII. Choix qui au final s'est révélé être très pertinent. J'ai manqué un poil d'allonge parfois, mais je n'ai jamais été véritablement frustré (j'aurai aimé avoir du 500mm et ouvert à f/4 ... mais c'était vraiment trop contraignant pour un voyage itinérant)

Cette journée était le premier point fort du voyage avec la visite du Macchu Picchu. Montée en car (ouais, on a fait nos feignasses là dessus), mais ascension rapide pour voir le levé de soleil à la porta del sol (magique), puis ascension plus lente pour aller en haut de la Montaña. 700m de dénivelé sur un chemin assez raide malgré tout.
S'en suit la visite du site et tout le toutim... bref, une bonne journée bien rempli, et on redescend du macchu à pied en revanche (400m de dénivelé pour le coup).

Tout ça pour dire : au moment de la rencontre, qui s'est faite sur le dernier tiers du parcours, on était bien claqués.

J'entends un cri que j'avais repéré comme étant celui d'un colibri (ils sont vraiment nombreux dans le coin, et même si en photographier un n'est pas si facile, les observer n'a rien d'exceptionnel). N'ayant jusqu'ici qu'une photo avec une lumière très dure, je me dis qu'en sous bois, il y a peut être moyen de faire un cliché sympa.
Je cherche donc la provenance, et voit un colibri qui butine (le terme est il exact ? en tout cas il me paraissait adapté). Je n'ai pas le temps de le prendre en photo (l'AF du 70-200 avec le doubleur est catastrophique en faible lumière hélas) qu'il rentrer dans un amas de branche où je le vois se poser.
Je me positionne pour avoir un champ dégagé (toute la scène se passe à 2m du chemin), et aperçois un deuxième individu.
Quelle chance, un couple !

...

et non, ce n'est plus de la chance, c'est le bonheur qui vient couronner une journée où on en avait déjà pris plein les mirettes et les pattes ! le deuxième s'avère être le petit (vu la taille, c'est déjà du bon petit, genre Tanguy) qui demande tout simplement à manger à son père/mère (j'avoue ne pas avoir bien distingué les organes de l'adulte )

Bref, assez de blabla, je vous laisse profiter du moment !

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