Cette série ne correspond pas du tout aux images rêvées, désirées, fantasmées qui nous viennent à l’esprit quand on nous parle de « bœufs musqués ».
A l’opposé de la célèbre série de Vincent Munier, qui nous présente une nature hostile, un temps exécrable et des animaux à la limite de la survie, ces images nous montrent un autre aspect de la réalité : un paysage verdoyant, des animaux qui suivent une route parce que c’est plus facile que de patauger dans les tourbières, et qui prennent le temps de souffler un peu au soleil.

C’est pourquoi je trouve cette série très intéressante car elle sert les animaux bien plus que le photographe ; c’est d’autant plus méritoire si on la compare à la série où tu as fait subir un « traitement spécial » à tes martins. Inutile de dire où va ma préférence. Mais ceci n’est qu’un avis personnel bien entendu.