Pour moi l’isard (ou le chamois) est le symbole de l’animal de montagne. Il est d’ailleurs l’emblème du Parc National des Pyrénées. Sa robustesse, sa grâce et son agilité lui permettent de se jouer des pentes abruptes, des cimes rocheuses, de la neige même. A le voir descendre une paroi verticale, on pourrait le croire libéré de la pesanteur tellement il est aérien.
Malheureusement en voyant ces photos, je ne ressens rien de tel. Au contraire, dans les deux dernières, il est collé dans la pente, masse sombre presque géométrique. L’éterlou lui-même peine à s’extraire de la végétation.
Et qu’avait donc fait le deuxième chamois pour qu’on le fende en deux, comme une bûche ? Cette photo me choque, j’y vois un manque de considération pour cet animal. L’auteur ferait-il ainsi le portrait d’un membre de sa famille ?

Comme je pense qu’il s’agit d’un parti pris, je dirai qu’à part pour la première, tout à fait évocatrice de cet animal et des conditions climatiques dans lesquelles il vit, je n’adhère pas du tout à ces photos.
Bien sûr moi aussi je suis de parti pris mais c’est le mien.