Addenda (sine corrigenda).
Puisque nous y sommes, que c'est la nuit, ce temps d'inspiration, allons-y.
La deux est une photo d'art, sans contestation. Et puiqu' elle est ici louée comme il convient, je n'ajoute rien.
La une est une photo de création, d'inspiration exceptionnelle. Celle-là s'adresse à l'œil, convoque l'esthète. Celle-ci nous parle, elle vise le cœur, elle convoque l'émotion.
C'est pourquoi j'y reviens.
D'abord, la chaleur discrète sur le visage, ces teintes douces où tout est dans le demi-ton, comme tout est dans le suggéré. Douceur du regard, qu'accompagne l'ombre d'un sourire qui voudrait bien se livrer mais que retient on ne sait quoi d'un passé lourd ou de lendemains qui désespèrent. Une promesse d'un bonheur qui voudrait s'offrir mais qui sait l'inexorable.
Elle semble avoir en elle "ce secret douloureux qui [la] faisait languir".
Enfin, elle semble quelque Clarimonde sortie tout droit du conte fantastique de Gautier, non pour la couleur, mais pour ce que représente cette morte qui passe à travers les siècles.
Photo remarquablement pensée, exécutée, traitée et modèle à féliciter pour avoir si bien interprété ce que tu lui demandais.

Cette photo me fascine.

Paul